Open access book: des livres accessibles à tous, en format numérique. On retrouve plusieurs de ces publications dans le milieu académique et celui de la recherche scientifique. Aux États-Unis, les publications qui sont financées par le National Institute of Health doivent être dorénavant accessibles, gratuitement, au public.
Expérience de l’édition en ligne d’un livre à accès libre par un groupe d’universitaires américains. Description du processus de publication: plus rapide, meilleures communication entre les intervenants. Délai approximatif: un mois (le processus conventionnel demande entre 6 mois et un an et demi). De plus, il est possible d’imprimer à la demande ou de générer un fichier pdf.
Matérialisation de la tendance fragmentation: la mort annoncée de l’album ou la résurrection numérique des 45 tours. Ce ne sont plus les albums (ou les galettes de plastique) qui sont classés aux palmarès, mais des titres. La vente à l’unité est plus facile que la vente d’un ensemble dont tous les morceaux ne nous plaisent pas toujours. Pourquoi ne pas réaliser des séries ? lance le blogueur Mark Cuban.
La série est un mode de diffusion déjà éprouvé avec les feuilletons télé, puis sur le Net. Pourquoi ne pas l’adapter à la diffusion et la commercialisation d’oeuvres musicales ?
Cette génération abandonne livres et magazines pour s’immerger dans le Net (point de vue d’un prof). PBS a mis en ligne un reportage de sa série Frontline, Growing Up Online. Un très intéressant, et parfois dérangeant, portrait d’une génération qui grandit avec le Net et des peurs des adultes qui les voient évoluer dans d’autres espaces.
Publiée par la Société des gens de lettres de France, une série de compte rendus de tables rondes ayant pour thème la nouvelle dynamique de la chaîne du livre.
Menée par Pierre Assouline, écrivain et journaliste, cette discussion entre un éditeur, un auteur et un représentant du Cercle de la librairie: Les perspectives de l’édition face à la numérisation des contenus et aux modes d’édition électronique.
M. Assouline relève que les auteurs et, même les éditeurs, sont éloignés des problématiques liées au web. À débattre.
Une autre table ronde aborde les Enjeux de la librairie indépendante face aux mégapoles de diffusion en ligne.
Haro sur les entrepreneurs du Net qui se servent du web sémantique sans mettre en application les standards du W3C. Michael Bergman (AI3) adresse une mise en garde: non respect des standards: plus d’interopérabilité.
En prime, pertinent commentaire sur la mise en version du web(2.0, 3.0): For those not in the know, Web 3.0 is the “real” semantic Web stuff, while Web 2.0 is that oh-so tired tagging and mashup shit.
Imagination indigente, marketing paresseux ? Dans les années 80 on eu les Plus (n’importe quelle raison sociale avec Plus), suivi du 2000 dans les années 90, puis des 2.0 dans la décennie actuelle.
Rapportée par eMarketer, une des transformations les plus profondes amorcée sur le net est la fragmentation de l’audience. Le défi, pour les réseaux publicitaires sera « the re-aggregation of a fragmented audience that’s actually watching different things. » Une approche beaucoup plus granulaire pour rejoindre les clientèles.
Fragmentation de l’attention et du contenu: découpage des fichiers vidéos en tranche de 15 minutes, distillation des communications au strict nécessaire, téléchargement de pièces musicale à la pièce, etc. Les Readers’ Digest ne sont pas morts.
Ubiquité aussi de notre présence sur le Net: mes affaires sur LinkedIn, ma vie sociale sur Facebook, mes images sur Fickr, mes dossiers sur Google Doc, etc…
Découverte: le blogue de David Weinberger, auteur du livre Small Pieces Loosely Joined. Weinberger est un créateur de superbes expressions, comme le titre mentionné précédemment. Il est également initiateur d’échanges (qualifiées de global conservations) à propos du partage des connaissances et de l’évolution technologique comme accélérateur de changement.
The Cluetrain Manifesto – The End of Business as Usualest un autre de ses livres, mentionné par Mitch Joël (Twist Image) parmi les 5 ouvrages de marketing à lire. Dans cet ouvrage, toujours à propos de conversations (les marchés sont des conversations), Weinberger reproche aux entreprises leur langage corporatif, auto promotion convenue, et qui les rend étrangères aux réseaux sociaux qui se tissent sur le Net.
Suite du billet précédent sur la portabilité des données. Très peu de temps après que Robert Scoble ait tenté, avec l’aide de Plaxo, de recueillir toutes les données personnelles des membres de son réseau social sur Facebook, cette dernière annonce qu’elle se joint à dataportability.org.
Clé d’accès universelle
OpenId, le standard d’identification déjà supporté par de gros joueurs comme WordPress et Yahoo! aurait gagné Google, IBM et Verisign.
Robert Scoble, ex-blogueur vedette de Microsoft et co-auteur de Naked Conversations: How Blogs are Changing the Way Businesses Talk with Customers, s’est vu retirer son compte de Facebook pour avoir tenter de récupérer les données relatives à son réseau social pour les déménager.
Depuis, il appuie publiquement Dataportability.org, un organisme qui fait la promotion de l’universalité (ou omniprésence) du partage et du remixage de données.
Un modèle mathématique pour décrire notre monde ? Ça existe et en plus, c’est d’une grande beauté (comme les fractales, les flocons de neige). Voir cette étude où se joignent la théorie de la relativité et la physique quantique.
Même si nos connaissances mathématiques ne sont pas à la hauteur, on appréciera la beauté du modèle relationnel et de ses déclinaisons, mais surtout une très belle introduction (extrait):
We exist in a universe described by mathematics. But which math? Although it is interesting to consider that the universe may be the physical instantiation of all mathematics, there is a classic principle for restricting the possibilities: The mathematics of the universe should be beautiful. A successful description of nature should be a concise, elegant, unified mathematical structure consistent with experience.