Nouvelle forme de licence globale pour les universités américaines. Signalement provenant du service de veille d’un gros joueur de l’industrie de la musique. Ce n’est plus de la veille, c’est de la vieille (info).
En mars 2008, Warner a recruté Jim Griffin, gourou des modèles pour la musique en ligne, pour piloter le projet récemment baptisé Choruss. Amusant, parce Jim Griffin siège au conseil des sages de la Electronic Frontier Foundation, orgnaisation qui a apporté son soutien à certaines individus poursuivis pour téléchargements illégaux par la RIAA.
Choruss, créé et piloté par Warner, est un projet qui réunit également deux autres gros joueurs de l’industrie du disque, EMI et Sony. Universal, le plus virulent des partisans du contrôle et de la punition, n’a apparamment pas encore compris le modèle.
Jim Griffin a donc présenté aux plus prestigieuses universités (Cornell, Stanford, Coumbia, etc.) Choruss, son concept de licence collective. Il s’agit d’un concept de licence collective offerte, dans un premier temps, aux universités. Des frais mensuels seraient facturés aux étudiants par les université pour une licence globale de téléchargement.
Ce concept a également été présenté sur le site de la EFF: Collective Licensing of Music Files Sharing.
La présentation a été reprise sur quelques blogues. Warner a exprimé ses réserves sur certains blogues, mentionnant qu’il s’agissait du concept de M. Griffin et non d’une proposition du groupe Warner. Fuite contrôlée pour tester les eaux ? Probablement: les commentaires n’ont pas tardé.
Entre autres critiques, celles de Rick Carnes, président de la Songwriters Guild of America:
The proposed Choruss music service appears to be an idea whose time has passed. While creators work hard to support cooperative business models that respect copyright and economic rights online, Choruss essentially waves a wand of legality over bandwidth-hogging file « sharing » programs without any of the accountability required of legitimate services like iTunes and Hulu.
Choruss seems to plan on extending this plan to ISPs if it is « successful » on college campuses. It is hard to see why any ISP would want to be the collection agent for Choruss when the legitimate music services could easily be wrapped into a broadband or other ISP offering.
While legitimate services offer all of the accounting resources and control necessary to run a successful business, Choruss is lost searching for spare change under the cushions in a house of cards.
Également le blogue New Music Business, qui se fait la voix des producteurs de musique adeptes des nouvelles technologies, pointe une des faiblesses du modèle proposé:
Choruss will/should fail because too many rights holders will not/should not sign on because payments are based on estimates rather than solid usage.