Passages : Marketing with social media: Users as delivery channels


    5 Ways Banks Are Using Social Media (Mashable)

    Side effect of the financial crisis or finding new way to push products when traditional ad campaigns are becoming less effective? As social web is proving the effectiveness of word of mouth (peer-to-peer marketing) and the value of communities of interest over an undistinct audience, niche marketing is preferred to mass marketing.

    /…/This post profiles some U.S. banks that have used social media in their marketing and communications plans in some interesting and successful ways. These banks have tapped into the root of what social media means to the community, enjoying success in the way of returning real value for their institutions.

    Social media as a marketing tool is also being used effectively in other industry sectors.

    Social Media / 10 Brands Doing it Right

    Author Paul Marsden has selected 10 examples of  very good use of social media in marketing strategies, where brands are facilitators and user contributions are delivery channels.

    /…/From a Net Promoter perspective, business success is driven by delivering expectation-beating experiences that result in increased loyalty and referral value of customers. So if social media can either help deliver remarkable expectation-beating experiences, or help customers share those experiences, then there is real commercial value in social media./…/

    A beginner’s guide to social media

    The ice cream selling example (Social media in plain English, by Common Craft)

Passages : Museum 2.0: What’s Your Leisure Identity? Does it Bring You Into Museums?


    Museum 2.0: What’s Your Leisure Identity? Does it Bring You Into Museums?

    This could apply to other leasure activities and, why not, tourism.

    Do museums address your leasure needs?  These needs are based on the five identity needs identified by John Falk (a science education and museum research specialist and founder of the Institute for Learning Innovation) as being well-served by museums : explorer, experience seeker, recharger, professional/hobbyist, and facilitator.

    Nina Simon has some very interesting questions:

    /…/ are there other leisure goals that museums should consider accommodating? Would it diffuse museums’ core competencies to provide experiences for people like me, or would it enhance their ability to serve the public?/…/

    As well as some suggestions:

    /…/ Roof gardens and sculpture patios pull me into comfortable recharging spaces. A hackerspace or co-creation project would bring me in to work socially and actively on creating something for myself or for the community. Outdoor biking tours, games, or exhibits like the New York Hall of Science’s mini golf course /…/

Passages : Music Release Windows: The Product Innovation That The Music Business Can’t Do Without (Forrester)

 

Music Release Windows: The Product Innovation That The Music Business Can’t Do Without (Forrester)

L’étude de Forrester rappelle les effets de la logique de l’abondance sur les modèles économiques.

Le modèle de l’industrie de la musique, basé sur la rareté et le contrôle de la distribution, est tombé. Avec la multiplication des productions artistiques et des réseaux de diffusion et de promotion, persuader les utilisateurs que la musique qu’ils écoutent a une valeur est difficile. D’autant plus qu’elle n’est plus un objet tangible.

L’explosion des communautés d’intérêt sur le Web rend obsolètes la plupart des stratégies de marketing de masse. Place aux stratégies de niches et à la multiplication des publics et des goûts musicaux.

Comme Jeremy Rifkin l’avait prévu, ce n’est plus le produit, mais le service qui devient une rareté. L’étude de Forrester esquisse un modèle économique construit sur l’accès à des services spécifiques.

Passages : D’une culture du savoir à une culture du partage…(La Feuille)


    D’une culture du savoir à une culture du partage…(La Feuille)

    Billet de Karl Dubost, Des traces utiles aux modèles d’affaires du livre, repéré sur le blogue d’Hubert Guillaud, sur les avantages de la traçabilité du livre pour l’émergence de nouveaux modèles d’affaires.

    /…/ comment le droit intégré dans le code peut faciliter le respect des droits numériques des œuvres. Il ne faut pas empêcher la duplication des œuvres. Les métadonnées peuvent aussi porter des modèles d’affaires/…/

    Les techniques bibliothéconomiques (métadonnées, codes) permettraient d’enrichir les œuvres (description, usage, dérivés) et de suivre leur utilisation. Il faudrait établir une distinction entre la protection des œuvres tout en encourageant leur utilisation (commentaires, références) et l’interdiction d’usage qui les condamnerait à l’oubli.

Passages : Modèles d’affaires de l’Open source et des logiciels libres (faberNovel)


    Modèles d’affaires de l’Open source et des logiciels libres (faberNovel)

    Retour sur un signet de 2007, à la suite d’une conversation avec Sylvain Grand’maison, spécialiste de la baladodiffusion et des communications sur le Web, sur la valeur perçue des produits/services gratuits  (gratuit = sans valeur).  Nous parlions du prochain PodCamp Montréal, un évènement qui réunit plusieurs experts du web et de la nouvelle économie et qui est ouvert à tous, gratuitement.  Cet évènement, véritable concentrateur d’idées, constitue pourtant un élément important de l’écosystème de l’innovation sur lequel repose la nouvelle économie.

    Nous avons enchaîné sur la méfiance de certains utilisateurs et, plus particulièrement, des gestionnaires envers l’économie du gratuit et les modèles d’affaires du code libre. Cette discussion m’a rappelé un document repéré sur le Web, il y a 2 ans.

    Comprendre les nouveaux modèles d’affaires

    Cette étude, toujours actuelle, sur les modèles économiques du code libre, a été publiée en septembre 2007 par faberNovel, une société conseil française, membre du Silicon Sentier, un regroupement d’entreprises de la région parisienne, œuvrant dans le secteur des TI dont Netvibes, Dailymotion et Le Post.fr.  Fichier PDF.

    Importance de la communauté de programmeurs

    L’étude est particulièrement intéressante parce qu’elle démontre l’importance de la communauté des programmeurs et décrit les éléments essentiels à la création et à la croissance de cette communauté.

    Économie du logiciel libre

    Elle intéressera également les gestionnaires qui souhaitent connaître les modèles économiques du code libre et qui s’interrogent, par exemple, sur la solidité financière et la pérennité des éditeurs de logiciels en code libre. « Libre » ne veut pas dire « gratuit », mais il est stratégique d’offrir gratuitement certains produits lorsque ce sont les services qui constituent la plus grande création de valeur.

    Description détaillée des 4 modèles d’affaires (services, distribution à valeur ajoutée, licence double et mutualisation) et exemples d’entreprises (plusieurs sont  internationalement reconnues).

Passages : Read/Write Book. Le livre inscriptible | L’édition électronique ouverte


    Read/Write Book. Le livre inscriptible | L’édition électronique ouverte

    Publication expérimentale des textes des participants à l’université d’été de l’édition électronique (Marseille, 7-11 sept 2009). Bel aréopage dont: Fabrice Epelboin (RWW fr.), André Gunthert, Tim O’Reilly, Nova Spivak et Marin Dacos.

    Cette expérience rappelle celle de la thèse de doctorat sur les jeux vidéos rédigée à l’aide d’un blogue. Les utilisateurs de jeux étaient invités à commenter les textes de la thèse tout au long du processus de rédaction. Parution prévue pour octobre 2009. À suivre, pour l’expérimentation et le contenu.

    Mise à jour

    Lire le court billet de Jean-Michel Salaün, Le livre en abîme (le livre numérique étant le contenu et le contenant). Commentaires très pertinents, autant sur la forme que sur le fonds.

Passages : McKinsey Global Survey on Web 2.0

How companies are benefiting from Web 2.0 – McKinsey Quarterly

    Web 2.0 is of high interest for 69% of the 1,700 executives that responded to this year’s McKinsey Global Survey (June 2009). Interactive graphic. Results show strong evidence that advantages are translating into measurable business gains.

Most interesting parts

    Measurable benefits on the business:
    Better knowledge and marketing: sharing idea, access to experts, communication cost reduction, reduced time to market.

    The challenge: Managing adoption
    Integrating web 2.0 into processes: /…/The survey results confirm that successful adoption requires that the use of these tools be integrated into the flow of users’ work./…/

    Recommanded reading: Bertrand Duperrin‘s blog (blog has an English version) covers enterprise 2.0’s business issues.

    Adoption tools
    Importance of the informal incentives: ratings by peer and online recognition.

Les temps changent – Société: une jeunesse à l’humeur pirate (slate.fr)

Société: une jeunesse à l’humeur pirate (slate.fr)

    La gratuité des contenus, le peer-to-peer, les réseaux sociaux, les logiciels libres incarnent un nouveau modèle socio-culturel irrésistible.

    Comportements de la nouvelle génération de consommateurs de contenu et perception de la valeur des contenus.

    /…/Comment combattre des croisés qui se réclament de l’idéologie du don, presque des valeurs du Bien, et des performances techno-économiques aptes à changer la société? Des croisés, qui de surcroît, ont la population des jeunes de leur côté?/…/

    Les pirates ne visent pas les créateurs, mais l’industrie du contenu (ce qui n’excuse pas nécessairement leurs agissements). Mais l’enjeu identifié par Michael Geist, juriste et expert des nouvelles technologies, lors des consultations sur la réforme du droit d’auteur pilotées par le gouvernement du Canada, demeure: comment protéger la création de contenu ? (Protect content création, not dying business models).

Le paradoxe de l’entreprise 2.0

Les caractéristiques culturelles du web social sont-elles essentielles au succès des réseaux sociaux en entreprise ?

De nouveaux titres d’emploi liés au web social en entreprise fleurissent sur le web***. Il est cependant difficile d’ignorer le fossé culturel qui sépare les réseaux sociaux des entreprises.

Structure hiérarchique / Structure organique

Entreprise: structure hiérarchique. Chacun des membres du personnel occupe une position définie à l’avance dans cette structure.

Réseau social: structure organique, reposant sur les relations que les individus établissent entres eux, à leur guise (demande d’ami, création de groupes).

Supérieur désigné / Leader naturel

Entreprise: autorité attribuée à certains employés selon les règles internes d’évaluation et de promotion.

Réseau social: selon leur notoriété (popularité) ou leur autorité (expertise, capital de confiance), les leaders émergent naturellement d’une communauté d’intérêt.

Communication canalisée / Communication multidirectionnelle

Entreprise: la communication est canalisée et, même si les membres du réseau ont la parole, elle revient avant tout aux professionnels la communication, des relations publiques ou du marketing.

Réseau social: les membres initient des conversations multiples et simultanées.

Encadrement / Autonomie

Entreprise: chacun des membres du personnel a des responsabilités, une description de tâches et des objectifs qui sont alignées sur les objectifs de productivité de l’entreprise.

Réseau social: la participation des membres est volontaire et chacun utilise le réseau comme il l’entend et peut même en faire un usage autre que celui suggéré.

Éviter le choc des cultures

Si le web social en entreprise semble paradoxal, il n’est probablement pas utopique. Une entreprise qui ferait les efforts d’adaptation nécessaires à l’implantation et au déploiement de son réseau social aurait plus de chances d’obtenir des résultats.

Sinon, il faudra attendre que la pression soit plus forte (voir billet Les cultures d’entreprise changeront (malgré elles) ).

***Série Nouveaux métiers: gestionnaire de communauté, directeur des réseaux, directeur de l’innovation.

Nouveaux métiers – Gestionnaire de communauté

La traduction de ReadWriteWeb.fr  du terme Community Manager est Manager de communauté. Nos cousins français puisent abondamment dans la langue anglaise lorsqu’ils parlent affaires.

Une nouvelle description de poste correspondant à l’émergence du web social en entreprise. En fait, pour paraphraser Bertrand Duperrin qui sait si bien s’adresser aux entrepreneurs et gestionnaires , ne s’agirait-il pas plutôt de la socialisation de l’entreprise ?

ReadWriteWeb a consulté différents experts du Web et publié un guide sur la gestion des communautés et le profil du gestionnaire de communauté en entreprise. Ce rapport, publié par Marshall Kirkpatrick, rassemble des avis, parfois divergents, sur le rôle et les interventions du gestionnaire de communauté, ainsi que sur le futur de cette fonction en entreprise.

Développement organique

Les enjeux sont complexes puisqu’il s’agit de faciliter l’émergence, puis la croissance  et le maintient d’une communauté constituée à partir d’une audience interne (employés) et externe (clients, partenaires). Ce développement est organique et ne résulte pas d’une recette miracle.

Voici la définition succincte du poste:

un mana­ger de com­mu­nauté est quelqu’un qui com­mu­nique avec les clients/utilisateurs, l’équipe de déve­lop­pe­ment, les diri­geants et les action­naires afin de cla­ri­fier et d’optimiser le tra­vail et les apports de cha­cun. Il par­ti­cipe acti­ve­ment – voir exclu­si­ve­ment – au ser­vice client, cherche et met en valeur les cas d’école et les témoi­gnages uti­li­sa­teurs autour d’un pro­duit, peut être amené à faire l’approche ini­tiale d’un pros­pect ou d’un par­te­naire, et accroit la visi­bi­lité de l’entreprise pour laquelle il travaille.

Cohérence de la communication

Les avis divergent quant à la nécessité, pour l’entreprise, de compter ce type d’expertise parmi ses salariés ou d’attribuer le poste à un individu en particulier. Mais tous reconnaissent le besoin de soutenir et d’entretenir la loyauté envers la marque (clients) et envers l’entreprise (employés).

Dans bien des cas, le mana­ger de com­mu­nauté est l’évangéliste des pro­duits et ser­vices de la société, ainsi que la voix des uti­li­sa­teurs et clients en interne. C’est une tâche cri­tique que de savoir répondre à temps, de façon cohé­rente et adap­tée aux pro­pos qu’un uti­li­sa­teur tien­dra publique­ment : ce rôle est dif­fi­cile à com­prendre vu de l’extérieur de l’entreprise /…/

Qui doit prendre la parole ? Un communicateur, un cadre ou un salarié (ex.: chez un éditeur de logiciels, un programmeur qui connaît bien le produit) ?

En avoir pour son argent

Le rapport aborde également les aspects plus matérialistes de cette réflexion qui n’ont pas été abordés dans les autres définitions de postes repérées (Directeur des réseaux, Directeur de l’innovation), soit le rendement sur investissement pour l’entreprise qui crée un tel poste et la rémunération du titulaire du poste.

Information et technologies numériques