Le couteau suisse des projets Internet

J’ai attribué à ce billet le mot clé « ubiquité », capacité d’être en plusieurs lieux simultanément, dans une logique de classement au second degré.

Couteau suisse Victorinox Cyber Tool 41
Couteau suisse Victorinox Cyber Tool 41

 

Lorsqu’on consulte régulièrement les offres d’emploi dans le secteur de l’Internet, on comprends pourquoi la plupart des sites Internet sont si mal conçus.

Dans la série des nouveaux métiers du Web, voici le couteau suisse des projets Internet dont le libellé d’emploi est laissé à la créativité des responsables des ressources humaines. L’exemple ci-dessous porte un titre fourre-tout: spécialiste Web et nouveaux médias.

De l’analyse de marché à la production de vidéo, en passant par la conception du site et son référencement, il se trouvera toujours quelqu’un pour tout faire, mais cette personne pourra-t-elle tout BIEN faire ?

 

Combien de compétences sont-elles réunies dans cette description de poste ?

Extrait d’une offre d’emploi actuellement publiée sur le site Jobboom.

Principales (!) responsabilités:

  • Responsable du maintien de l’image de marque [nom de l’entreprise] ainsi que toutes autres normes et initiatives orientées au marketing Web (on en peut plus vague)
  • Gestion, conception et supervision du site Internet, incluant le placement de contenu, la création de nouvelles pages et formulaires Internet (texte/graphiques)
  • Promotion, conception et mise en œuvre des améliorations continues au site Internet [nom de l’entreprise] et aux programmes liés au marketing Web incluant l’optimisation du site, les stratégies de référencement et d’analyse
  • Création de plans d’affaires et propositions pour des projets liés au marketing en ligne, tels que la refonte du site Internet, l’intégration de nouvelles plateformes ou technologies, etc.
  • Gestion des placements payants et du référencement organique liés aux moteurs de recherche (SEM)
  • Création et gestion de rapports analytiques pour les programmes et stratégies liés au marketing en ligne, dont l’analyse de site Internet, les campagnes, le placement publicitaire, la présence dans les médias sociaux, etc.
  • Soutien à la production et création de distribution du journal trimestriel et autres envois de courriels de masse
  • Création de vidéos et de présentations PowerPoint pour le département de marketing et les autres studios
  • Suivi et création de rapports sur les nouvelles tendances du marketing en ligne et sur la présence des concurrents
  • Mise à jour des ‘blogs’ de l’entreprise ainsi que des comptes sociaux, tels que Twitter, Facebook, Flickr et YouTube
  • Toute autre fonction de gestion de projets et conception marketing, au besoin.

La formation exigée est à l’image de la description de tâches : n’importe quoi.

Baccalauréat, ou l’équivalent dans une discipline connexe.

Mieux connaître les métiers du numérique

La révolution numérique change irrémédiablement les pratiques professionnelles, notamment en marketing, en informatique et en gestion.

À quand une mise à jour des connaissances des responsables des ressources humaines, des agents de recrutement et des services d’emploi des gouvernements du Québec et du Canada ?

Un site Internet : un investissement ou une dépense ?

Ceci démontre également qu’une présence numérique n’est pas un investissement pour la plupart des entreprises, mais une dépense qu’il faudra consentir de temps à autre (refonte, le plus souvent, cosmétique).

Combien d’entreprises mesurent le rendement de leur investissement de leur présence numérique ?

 

Passages: Contenus, plateformes et groupes

What Marketers Can Learn from Consumers’ Sharing Habits – eMarketer

Contextualiser la publicité ou prendre le pouls d’une certaine catégorie d’audience.

At The One Club’s Creative unConference in May, Paul Adams, global brand experience manager at Facebook, said that the average person has four different friend or influence groups. Each has an average of 10 people and they are based around life stages, experiences or hobbies.

Les courriels sont encore les meilleurs canaux de communication (à sens unique) entre marques et consommateurs. Cependant, la capacité d’analyser des patterns suivants constituera une valeur essentielle du marketing de l’ère numérique :

  • le contenu;
  • la façon dont on le partage : la plateforme;
  • avec qui on le partage le contenu: le groupe.

Il serait intéressant de superposer les couches d’information (données, métadonnées, sémantique) afin de visualiser les patterns.

 

 

 

Rencontre pré Web-in : qu’est ce qui vous allume ?

Notes ouvertes de la quatrième d’une série de rencontres de préparation du Web-In 2011 qui aura lieu en novembre prochain. Le mot « web-in », dans le nuage de mots clés ci-contre, est le fil d’Ariane de ces rencontres.

Les rencontres pré Web-in ont lieu à la Maison Notman, le vendredi dès 15h00.

Étaient présents: @sylvaincarle, @Steph_Bousquet, @frlegare et @joplam.

 

Fluxus - Art, force créatrice
Fluxus : pratique joyeuse et iconoclaste des années 1960.

Donner le ton et faire du sens

Stéphane revient sur la thématique proposée lors de la rencontre précédente:

Difficulté de communiquer et faire comprendre la thématique « Accueil » aux participants qui souhaiteraient présenter une conférence. Il faut que la thématique ou nos attentes soient faciles à saisir pour que les propositions entrent dans le sujet.

Retournons-nous à la proposition de départ, émise par Sylvain: le futur du Web ?

Sylvain : Quel est le thème qui transcende toutes les discussions en se moment ? le « social », thème éculé, mais Ô combien central.

Nous avons tous une responsabilité sociale, pour l’économie et la culture locales, de partager nos passions et nos rêves. Ce sont des sources d’inspiration pour entrepreneurs et créateurs.

Il faut créer une ambiance foisonnante d’idées et de conversations intéressantes, comme à SXSW, et non pas uniquement parler du Web. Le ton doit être à la fois festif et inciter à la contribution.

Voici donc ce qui est à la fois un mot d’ordre et le thème central du prochain Web-in:

Dites-nous ce qui vous fait tripper et qui a un rapport avec le numérique.

Conférenciers invités

Ouverture : conférencier dans ce style: David Weinberger (Cluetrain Manifesto, Le Manifeste des évidences, en français) et Douglas Rushkoff (Life, Inc.: How the World Became A Corporation and How To Take It Back)

Lunch : sujet fédérateur pour cette période de la journée qui réunira les 4 sections d’Alliance numérique: localisation, mobilité, jeu, eLearning  («gamification»). On pense à Seth Priebatsch, le créateur de SCVNGR.

Le virage numérique c’est pour quand ?

Lors de la présentation du budget du Québec, en mars dernier, le Ministre des Finances, Monsieur Raymond Bachand, a annoncé des mesures pour « poursuivre le virage numérique ».

Nombre de publications américaines encouragent les entreprises qui font du commerce électronique à mieux cibler le marché canadien. Pendant ce temps, au Québec, nous investissons dans la numérisation de contenu et dans les infrastructures, mais pas dans l’appropriation des technologies et la connaissance des usages numériques. Notre commerce électronique et notre économie numérique sont en retard. À quand un programme pour le transfert de l’expertise numérique vers nos gestionnaires d’entreprises ?

Patrice-Guy Martin, directeur général du Réseau ActionTI, a fait une remarque en ce sens dans son billet Les premiers jalons d’une stratégie numérique pour le Québec :

/../ trop peu de PME québécoises disposent d’un site Web transactionnel. Bien qu’un meilleur réseau, plus rapide, constitue un outil pouvant favoriser le développement du commerce électronique, nous croyons à la nécessité d’autres mesures originales et structurantes pour soutenir l’usage stratégique des TIC.

Élément révélateur rapporté par Direction Informatique : absence du mot « informatique » dans l’allocution du ministre. Est-ce l’amorce du passage d’une vision essentiellement technologique à une culture numérique issue d’un métissage de champs de pratiques (technologies, sciences humaines, arts visuels, administration des affaires, etc.)

Rencontres pré Web-in : faire du sens

Notes ouvertes de la troisième d’une série de rencontres de préparation du Web-In 2011 qui aura lieu en novembre prochain. Le mot « web-in », dans le nuage de mots clés ci-contre, est le fil d’Ariane de ces rencontres.

Les rencontres pré Web-in ont lieu à la Maison Notman, le vendredi dès 15h00.

Étaient présents: @Steph_Bousquet, @MartinLessard, @frlegare, @joplam, @Boutotcom et @LaurentLaSalle.

Communication à sens uniqueL’accueil

L’accueil: le sens, la thématique de l’évènement.

Bruno : Comment recevoir le monde (identité, participation, média, tourisme spécialiste de l’accueil, de l’identité, de la taxonomie,  )

Josée : L’ouverture. L’opposé du « walled garden» et du repli du web des initiés sur lui-même.

Stéphane : Inviter des gens dont le champ de spécialisation n’ a pas de lien direct avec le web, mais qui partagent les mêmes valeurs.

Bruno : Aucun de nos médias ne sait comment accueillir les utilisateurs. Les  services d’animation de communauté sont externalisés.

Stéphane :  La gestion de communauté est vouée à l’extinction : elle ne se « scale» pas . C’est une fonction qui devra muter: poste de stratège.

 

Remue-méninges

Confrontations, choc des cultures;

Innovation : prendre du recul pour élaborer davantage sur ce qu’on créé;

Le rendement à tout prix:  d’entrepreneurs à investisseurs;  projets éliminés: pas le temps de laisser l’idée mûrir.

Orientation client, gardien de la marque : mon œil. Des cas d’accueil et de service pourri, il y en , ça va mal dans un monde où le client a le choix. Il faudrait inviter un formateur en vente pour faire ressortir l’ironie

Le territoire de l’accueil.

Ouverture

Identité : mémoire pour personnalisation, sortir de l’anonymat.

Incitation à la participation (inspiration du jeu).

Pas ce qu’on est ensemble, mais ce qu’on fait ensemble.

Les règles du jeu: contrôler l’input, à quoi on joue ?

Perspective – Futorologues du passé comme Bertolt Brecht (« la radio va tuer le théâtre » ) dans Théâtre et radio , une réflexion théorique sur le théâtre et les moyens de reproduction technique.  Archéologie de l’utopie: le dogmatisme de la futurologie.

Structure

Il faut préciser ce thème (l’accueil) pour les conférenciers. Comment vont-ils y entrer et y arrimer leurs présentations ?

Stéphane: On a 4 blocs : 4 dimensions de l’accueil

  1. Identité
  2. Plaisir- « gamification » (exemple: SCVNGR : localisation, défis). Sujet intéressant pour la période du lunch (fusion des 4 secteurs d’Alliance numérique : Internet, jeu, mobilité et eLarning).
  3. Opinion – conversation.
  4. Pérennité – mémoire-

Il faudrait une personne pour monitorer le flux twitter , réagir aux commentaires et questions.

Commanditaires: choisir un thème à l’intérieur de notre thème : ajouter quelque chose à la conversation et non pas nous vendre un produit. Nous pourrions les guider pour s’assurer que leurs présentations s’intègrent bien dans notre évènement.

Nouvelles technologies, même modèle d’affaires

Faire du vieux avec du neuf

Le journal La Presse seraient en voie d’abandonner le papier pour une distribution numérique uniquement vers 2018 (fin de l’entente qui lie le journal à l’imprimeur Transcontinental). Vers 2013, les lecteurs pourraient obtenir un iPad gratuitement en échange d’un abonnement de 3 ans au journal. Nul besoin de souligner la ressemblance avec les ententes proposées par les services de télécommunications mobiles.

En lançant The Daily, Rupert Murdoch a parié sur l’iPad qui est un support électronique fermé et, surtout, conçu sur le modèle de diffusion payant d’Apple. Mais dans leur empressent à reproduire un modèle connu, les patrons des médias n’ont pas tenu compte de la grande liberté de choix que les individus ont acquis avec la révolution numérique. Cette liberté entraîne le déclin du marché de masse et d’une valorisation basée sur la rareté. Le fameux changement de paradigme…pourtant annoncé depuis longtemps.

Attention aux trains
The Cluetrain Manifesto - The end of business as usual

« Les sociétés dépensent des milliards de dollars pour le bug de l’an 2000. Pourquoi n’entendent-elles pas la bombe à retardement de ce marché ? Les enjeux sont bien plus importants. » Le manifeste des évidences (traduction de Cluetrain Manifesto), 1999.

La tablette est un nouveau support, mais on maintient le même vieux modèle d’affaires basé sur le contrôle de la distribution et où la tablette numérique remplace le papier. Et une technologie qui n’offre pas nécessairement de solutions aux problèmes apportés par la dématérialisation des contenus, l’apparition de nouveaux concurrents qui se disputent l’attention des lecteurs et l’adoption de nouveaux usages. Voir les chiffres rapportés dans le billet de Benoît Raphaël, L’iPad n’a pas encore sauvé la presse.

De nouveaux modèles économiques qui sont désormais contrôlés par les géants des technologies de l’information. Modèles qui ne sont pas à l’avantage de la plupart des producteurs de contenu issus des industries traditionnelles (voir un billet précédent : iPad au secours des vieux modèles).

 

Web-in 2011 : finalité et concept

Notes ouvertes de la deuxième d’une série de rencontres de préparation du Web-In 2011 qui aura lieu en novembre prochain. Le mot « web-in », dans le nuage de mots clés ci-contre, est le fil d’Ariane de ces rencontres.

Étaient présents: @martinlessard, @sylvaincarle, @frlegare, @joplam.

Les rencontres pré Web-in ont lieu à la Maison Notman, le vendredi dès 15h00.

The Gong Show

Concept du Web-in (par et pour les spécialistes) :

Finalité /Promesse: Nous faire sortir de notre zone de confort (nos pratiques, nos certitudes), nous amener plus loin et nous rendre participants d’une réflexion collective sur le Web du futur.

Garantie: Conférenciers et contenus sélectionnés par un comité d’experts.

Processus de sélection : réputation des conférenciers (pas nécessairement des stars, mais des spécialistes dans leur domaine);  preuve : échantillon /aperçu de la présentation. Le comité peut fournir la rétroaction requise pour les ajustements à apporter aux présentations.

Format

Mise en place: une grande salle (150 personnes environ) et une plus petite, le «chill room», (50 personnes).

Horaire:

  • Keynote speaker en début de journée. (1 heure)
  • Micro conférences (2 heures)
  • Déjeuner (2 heures)
  • Micro conférences (2 heures)
  • Cocktail ouvert à tous

Évènement gratuit pour les conférenciers.

Commanditaires:

Pauses-commandites: les commanditaires ont 5 minutes pour une présentation (ex.: ce qu’on fait d’extraordinaire; pourquoi venir travailler chez nous).

Keynote du matin: une personnalité qui donne le ton et le sens de l’évènement.

Panel du déjeuner: sur thématique plus générale ouvert aux 4 secteurs d’Alliance numérique.

 

Micro conférences :

Appel aux talents/expertises locaux (Québec, ROC; franco, anglo): « Vous trippez sur quelque chose, venez nous faire tripper aussi ». Formulaire de soumission de conférence : adaptation /traduction du formulaire (Call for speakers) du MIGS.

Contributions brèves, de type TED, mais en 10 min. Après sa présentation, le conférencier passe dans la salle adjacente («chill room») où il demeure disponible pour échanger les participants qui le souhaitent. Pour cela, il faut prévoir un battement de 5 minutes entre les conférences pour permettre de sortir à ceux qui souhaitent échanger avec le conférencier. Si on a 4 heures de micro conférences, on aura donc 16 conférenciers (4 conférenciers en 1 heure).

Recrutement et nouveaux métiers du Web

Les métiers du web sont encore trop récents pour que les entreprises sachent de quoi il retourne. Il est urgent de sensibiliser et de former les professionnels de la gestion des ressources humaines à la réalité des nouvelles pratiques de l’Internet, dans les secteurs des TI, des communications et du marketing (entre autres).

 

Candy grabber - Arduino

Quand on ne sait pas ce qu’on cherche

Une grande société de transport affiche un poste de webmestre, fait passer un examen écrit sur la stratégie, pour finalement interviewer le candidat sur ses compétences en gestion de projet.

Il semble que les services concernés aient eu beaucoup de difficulté à  identifier les compétences requises pour satisfaire leurs besoins. À qui la faute ? Au service des ressources humaines ? À la direction des communications ? À la direction des technologies de l’information ?

À personne en particulier: les usages numériques évoluent plus rapidement que les organisations et les institutions d’enseignement.

Le mouton à cinq pattes

À la lecture des offres d’emploi, on se dit que l’entreprise cherche un mouton à cinq pattes, du genre stratège – programmeur – rédacteur – spécialiste du marketing en ligne – graphiste et, pourquoi pas puisque c’est à la mode, gestionnaire de communauté.

Erreurs les plus fréquentes:

  • Appellation d’emploi qui est peu pertinente avec les activités réelles du titulaire du poste. Exemple:  conseiller stratégique Internet (webmestre).
  • Description de poste qui amalgame des champs de spécialisation (design, référencement, marketing, intégration logicielle).
  • Confusion des niveaux de responsabilité (stratégique: conseil et planification pour campagnes de marketing en ligne et opérationnel: mise à jour des contenus).
  • Se dire qu’en en mettant plus, on finira bien par trouver quelqu’un. Le candidat sélectionné pourra peut-être tout faire, il ne fera pas tout bien.
  • Ne pas réfléchir aux objectifs du titulaire du poste. Comment évaluerez-vous sa contribution ?

Une présence numérique ou une application mobile est un investissement trop important et d’une complexité trop élevée (par l’étroite intégration des différentes fonctions entre elles) pour être réalisée en dilettante.

Confieriez-nous la réalisation des plans de votre résidence à un électricien ? La stratégie de promotion de vos produits à un graphiste ?

 

Web-in 2011: ze making of

Notes ouvertes pour un compte rendu de la première d’une série de rencontres de préparation de la première* édition du Web-In.

Le mot clé « web-in », dans le nuage ci-contre, est le fil d’Ariane de ces rencontres.

Les rencontres sont informelles et ont lieu tous les vendredi dès 15h00, à la Maison Notman. Celles-ci ont pour but de valider le format des activités, identifier les talents et les contenus et finaliser le programme (juin).

*L’édition de l’an dernier, dont la tablette numérique était la thématique, constituait l’édition 0 (ou beta) de cet évènement conçu pour et par les spécialistes du Web.

Cerveau gauche

Étaient présents:

Absents: retenus par leurs nombreuses obligations professionnelles et familiales. Ce qui sous-entend que les personnes précédemment mentionnées n’ont pas de vie ou pratiquent l’ubiquité.

  • Martin Lessard alias @martinlessard (!), blogueur, colocataire du Triplex, communicateur, formateur et fin diseur.
  • Sylvain Carle alias @sylvaincarle / @froginthevalley,  co-fondateur de Praized Media, directeur technologique de Needium et personnalité du mois du réseau ActionTI.

Objectifs de cette rencontre (et, probablement de la suivante):

  • Déterminer la finalité de ses conférences: quelle est la valeur unique et distincte de ces conférences (vision, champs gauche, concret, orienté affaires, orienté pratique…)
  • Déterminer le format: quels aspects prendront les conférences («un combat des diapos», 10 min + 45 discussion, 20 min + liste d’actions «crowdsourcées» déposées en ligne…)

Finalité:

Chercher des sources d’inspiration hors de notre univers Web habituel (à la SXSW) pour faire advenir des idées et imaginer le Web du futur.

Nous avons identifié plusieurs très pertinents et intéressants experts (pas toujours très connus) qui sont  issus de divers domaines. Objectif: provoquer des ignitions dans les cerveaux des participants.

Concept:

Mots clés:

  • happening d’idées, champ gauche, agrégation, pour les spécialistes et par des spécialistes (mais pas que du Web).

Le web se replie-t-il sur lui-même ?

  • «Walled garden» par opposition au Wild Wild West.
  • Spécialistes du Web ayant peu d’interactions avec d’autres champs d’expertise en dehors de leur univers.
  • Ouvrir nos horizons à d’autres pratiques, d’autres champs d’expertise en sollicitant les contributions de spécialistes qui ont des valeurs similaires (ouverture, recherche, expérimentation) à celles que nous attribuons à la culture Web.

Stéphane relate son expérience à SXSW et des présentations qui l’ont le plus marqué. Par exemple, une source d’inspiration pour de nouveaux modèles d’affaires:

Blake Mycoskie, fondateur de TOM’S Shoes qui a présenté un modèle d’affaires révolutionnaire (one for one) : payer assez cher pour acheter une paire de chaussures, somme toute cool mais banale, et faire le don d’une autre paire dans un pays du tiers-monde.

Déroulement:

Organisation de la journée similaire à l’édition précédente:

Plénière Web-in – Conférencier

Activités (ateliers, présentation, panel) d’une durée maximale d’une heure, avec un petit nombre de participants pour favoriser l’interaction. Prévoir plus d’une piste afin d’assurer l’interaction des participants.

Option 1: plusieurs pistes avec différentes activités.

Option 2 : plusieurs pistes avec une alternance des présentateurs de manière à ce que tous les participants puissent avoir accès au même contenu (les participants ne changent as de salle).  Quitte à introduire des changements au gré des échanges avec les participants, est-il possible de demander aux présentateurs de répéter leur présentation ?

Lunch: conférence sur thème fédérateur (mobilité, e-Learning, jeu, Internet)

Reprise des activités.

Web-inCamp : idéation collective et débridée  Des idées aux actions : qu’est ce qui vous a donné des idées de projets aujourd’hui ? Gratuit sur inscription: même sur tous n’auront pas pu participer aux activités précédentes, ils pourront ajouter leurs élucubrations

5 à 7 ouvert à tous

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De la pertinence des meilleures pratiques Web

Qui pourra inciter les organisations à adopter de meilleures pratiques Web si l’avant-garde technologique (dont la « maison du Web à Montréal ») ne le fait pas ?

L’annonce de la mise en ligne du nouveau site de la Maison Notman, hier sur Facebook, a déclenché une  discussion qui illustre parfaitement la difficulté d’encourager l’adoption de meilleures pratiques pour la réalisation de projets Web.

Il s’agit d’un très petit projet pour lequel il n’y avait que peu ou pas de budget (comme la très grande majorité des sites Internet). Le site, réalisé en toute bonne foi par des bénévoles, comporte des lacunes en regard de la conception et de l’utilisabilité (là aussi, comme la très grande majorité des sites Internet). En commentaires de l’annonce sur Facebook, les échanges ont porté sur la pertinence de mettre en application les meilleures pratiques (planification, conception, production, évolution) dans un contexte de développement rapide, comme c’est le cas dans les jeunes entreprises en TIC.

Ceux qui proposent une mise en ligne rapide, suivie d’une amélioration par itérations soulignent une réalité trop souvent vécue : les projets interminables et coûteux dont les principales caractéristiques sont les suivantes:

  • Lourdeur du processus de réalisation (sur-documentation, lenteur de la prise de décisions, décalage entre le livrable et les besoins qui ont changé depuis l’amorce du projet);
  • Trop nombreux intervenants dans le projet (perte de vue des objectifs d’affaires et des intérêts des utilisateurs finaux);
  • Affectation inadéquate des ressources (les bonnes expertises, au bon moment);
  • Choix technologiques contraignants.

On peut effectivement mettre un site en ligne rapidement, en prévoyant l’améliorer plus tard, version après version. Mais si les problèmes sont de nature conceptuelle ou structurelle, les interventions nécessaires seront trop importantes et on les remettra à une éventuelle refonte. Les utilisateurs du site devront prendre leur mal en patience ou aller voir ailleurs.

Une bonne question

Une question subsiste :  les meilleures pratiques Web sont-elles pertinentes dans une approche de développement rapide («release early, release often») ?

Si la réponse est oui, alors comment s’assurer de la rapidité et de l’agilité de la réalisation ?

Information et technologies numériques