Big data : ces données que nous ne savons pas exploiter

Les barrières technologiques et organisationnelles sont des freins à l’exploitation des données. Ajoutons à ceux-ci l’absence de compétences. Un problème qui n’est pas spécifique au commerce de détail.

Retail’s BIG Blog | 5 digital retail trends to watch in the next 5 years

Data

We all know analytics are important. Heck, we’ve been trying to use them for years! But Joel predicts a massive transition in which retailers combine their current very linear relationship with data with the more cyclical silo that comes from gathering data from many different places.Social CRM is imminent (and we probably won’t be calling it that for very long!). The problem Joel foresees is that retailers just aren’t staffed for this kind of analytics yet. (Mitch Joel)

À  l’ère de la fragmentation des marchés et des audiences, la problématique de l’exploitation des données est une tendance lourde.

Big data: The next frontier for innovation, competition, and productivity (McKinsey)

There will be a shortage of talent necessary for organizations to take advantage of big data. By 2018, the United States alone could face a shortage of 140,000 to 190,000 people with deep analytical skills as well as 1.5 million managers and analysts with the know-how to use the analysis of big data to make effective decisions.

Un nombre incalculable d’applications et de technologies analogiques et numériques recueillent des données dont le volume est en croissance exponentielle. Il y a de nombreux enjeux, dont la sécurité, la protection des renseignements personnels et la censure. La meilleure façon d’y faire face est l’ouverture.

The Economist - The Data Deluge

The Data Deluge (The Economist)

The best way to deal with these drawbacks of the data deluge is, paradoxically, to make more data available in the right way, by requiring greater transparency in several areas. First, users should be given greater access to and control over the information held about them, including whom it is shared with. Google allows users to see what information it holds about them, and lets them delete their search histories or modify the targeting of advertising, for example. Second, organisations should be required to disclose details of security breaches, as is already the case in some parts of the world, to encourage bosses to take information security more seriously. Third, organisations should be subject to an annual security audit, with the resulting grade made public (though details of any problems exposed would not be). This would encourage companies to keep their security measures up to date.

Reconfiguration des professions de la « gestion du savoir » (bibliothécaires, documentalistes, archivistes) dont les compétences sont codifiées et qui font une place importante aux enjeux d’éthique.

Vers des architectes de l’information

L’enjeu pour ces nouveaux professionnels sera de concilier les pratiques des différents mondes du document. Il leur faudra, de façon très pragmatique, construire à la fois des prestations et des institutions qui soient réellement dédiées à la communauté qu’ils servent, reprenant à leur compte la longue tradition des infrastructures épistémiques, sans l’inféoder aux stratégies industrielles qui visent à verrouiller le Web ni la réduire à la logique performative des ingénieurs. (Jean-Michel Salaün)

J’adore mon métier.

 

Audience: mesurer l’impression ou l’expression

Mots et thèmes d'actualité expliqués, aux enfants, en bande dessinée - Audimat
Mots et thèmes d'actualité expliqués en BD, jedessine.com

Watching with the World – Television Audiences and Online Social Networks, rapport de recherche.

L’auteur, Alex Leavitt,  a été assistant de recherche de danah boyd.

TV viewing as an expressive process

Regarder la télévision n’est pas une activité aussi passive qu’on le croirait. Un téléspectateur exprime bien des choses lorsqu’il choisit une émission, la commente, partage ses commentaires parmi son réseau social, participe à des évènements à titre de fan, achète des produits dérivés ou même, quitte la pièce et fait autre chose pendant l’émission.

The ratings systems that dominate the television industry fix the television audience as a group that exhibits one behavior: watching television programming. However, media audiences actually exhibit a range of practices beyond mere viewing, such as evaluating media, discussing topics socially, generating content, sharing information, attending fan events, and even leaving the room during a TV show.

Audience expression over impression

Dépasser les limites des outils de mesure actuels (taille de l’audience) pour connaître les motivations et le comportement des membres d’une audience.

 These other behaviors beyond simply watching television are valuable for understanding how and why viewers connect with and mobilize around media content, providing more productive feedback about audience interest and value.

Télé sociable

Mesurer le nombre de paires d’yeux (les impressions, dérivé de la publicité imprimée) permet de vendre de la publicité. Recueillir des données pour savoir comment les téléspectateurs consomment les contenus télévisuels et comment ils interagissent entre eux permettrait de rejoindre plusieurs types d’audiences là où elles sont, en leur proposant ce qui les intéressent.

La télé pourrait-elle être plus sociable ?

 

La guerre de l’Internet est commencée

Lors du Chaos Computer Congress, à Berlin, en décembre dernier, Cory Doctorow annonçait que l’Internet ouvert est devenu l’enjeu d’une guerre sans merci entre les tenants du contrôle et les défenseurs des libertés individuelles (Lockdown, The coming war on general purpose computing).

Nous subissons déjà, par le biais de nos ordinateurs et applications, un contrôle insidieux :

  • comment on accède aux contenus (des interfaces si faciles à utiliser);
  • à quoi on nous donne accès (des contenus sélectionnés et contrôlés pour notre bien).

The fantasies of those days were like a boring science fiction adaptation of the Old Testament Book of Numbers, a tedious enumeration of every permutation of things people do with information—and what might be charged for each.

Unfortunately for them, none of this would be possible unless they could control how people use their computers and the files we transfer to them.

Vidéo de la conférence de Cory Doctorow, The coming war on general computation.

Il y a actuellement un débat enflammé autour du contrôle des machines et des applications au nom de la protection du droit d’auteur (Stop Online Piracy Act). Il y a également l’affaire des rootkits implantés dans les téléphones portables.

We haven’t lost yet, but we have to win the copyright war first if we want to keep the Internet and the PC free and open. Freedom in the future will require us to have the capacity to monitor our devices and set meaningful policies for them; to examine and terminate the software processes that runs on them; and to maintain them as honest servants to our will, not as traitors and spies working for criminals, thugs, and control freaks.

Qu’est ce qui fait le plus peur : les possibles dérives des usages numériques de quelques-uns ou le contrôle d’un médium à présent intégré dans notre quotidien pour des raisons politiques et économiques ?

Contraintes légales et surveillance des internautes, jardins clos (le Web dans l’environnement contrôlé d’une plateforme de réseau social), « appification » croissante du Web (accès aux contenus sur Internet par le biais d’applications développées par des entreprises comme un service) : la guerre de l’Internet  est commencée.

Audience de masse et nouveaux médiateurs sociaux

Salle de cinéma - Spectateurs avec lunettes 3D
Il y a un public qui se reconnaît (ou se satisfait) dans des contenus créés par des « médias de masse » et il a ceux qui trouvent leur bonheur sur le Web. Je fais partie de ces derniers. Mes enfants étaient sctochés devant la télé (Teletoon, Vrak, YouthTV, etc.); ados, ils ont migré sur Internet; jeunes adultes, ils se font leur programmation vidéo et musicale au gré des échanges avec leurs amis sur les réseaux sociaux ou ailleurs.
Nous sommes passés du texte dominant des médias traditionnels à l’hypertexte pluriel et multidimensionnel de l’Internet.

Le déclin des médias dits de masse

Que la revue humoristique de l’année fasse rire ou pas m’importe peu. C’est la désagrégation d’une élusive audience de masse (artifice de marketing qui tend à oblitérer l’hétérogénéité des individus) qui se profile dans ce billet de Martin Lessard, Les médias sociaux et le Bye Bye, et qui s’ajoute aux observations des spécialistes des différents médias.
Ce fractionnement des espaces de diffusion et de conversations n’est inquiétant que ceux pour qui la production de contenus télé constitue le gagne-pain.

 

Les nouveaux médiateurs sociaux

En 2003, Sonia Livingstone, professeur de psychologie sociale et directrice des études en média et communications à la London School of Economics, publiait cette étude : The changing nature of audiences : from the mass audience to the interactive media user. Elle avait anticipé que les évènements sociaux deviendraient des espaces médiatisés par les consommateurs, utilisateurs, participants.

 

For « audience » researchers, then, the interesting questions are less and less, when and why do people watch television or read a newspaper, if this question means, implicitely, why do they do this instead of doing something else?  Rather, as social spaces, and social relations, which are untouched by mediated form of communication become fewer and fewer, we must instead ask questions about how, and with what consequences, it as come about that all social situations (whether at home or work, in public or in private, at school or out shopping) are now, simultaneously, mediated spaces, thereby constituting their participants inevitably as both family, workers, public or communities and as audiences, consumers or users?

 

Mesurer quoi ?

Le numérique a changé la façon dont nous interagissons avec des contenus. Plutôt que mesure des audiences, devrions-nous plutôt mesurer l’engagement (par exemple, qui reçoit quoi et ce qu’il en fait) ?

PluginLeWeb.com : fenêtre en temps réel sur LeWeb 2011

Christian Aubry et moi participerons à LeWeb’11 à titre de blogueurs officiels.

Enrichir les conversations et les présences

Nous réaliserons des capsules vidéo à partir des billets des autres blogueurs. Nos pourrons échanger nos perspectives avec ceux-ci ou inviter un autre commentateur à participer à la discussion.

Nous souhaitons également que des spécialistes du Web et à des médias qui ne sont pas présents à LeWeb et qui souhaitent adresser des questions à des blogueurs de leur choix sur des sujets en rapport avec la conférence puissent le faire en direct, via Skype.

Nos vidéos seront déposées sur les blogues des autres blogueurs officiels (d’où le « plugin » ) tout en étant disponibles sur le blogue PluginLeWeb.com.

Invitation spéciale aux entrepreneurs du Québec

À titre de présidente du comité Internet d’Alliance numérique, j’invite les blogueurs et entrepreneurs du Québec qui sont présents à LeWeb à venir nous expliquer ce qu’ils viennent y chercher.

Contactez-nous

Vous pouvez entrer en contact avec nous par le biais du clavardage de la page PluginLeWeb ou en vous adressant à moi sur Twitter (@joplam).

Merci aux organisateurs de LeWeb 2011, et tout spécialement à Stéphanie Booth de nous donner la chance de réaliser cette expérience.

« Control slips away » : Attention, changement en cours

Technologies de l’information – Prédictions de Gartner pour 2012 et plus

Ingénieurs - Publicité IBM 1950-1960

Contrôle ou collaboration ?

Ce n’est pas encore la fin des nombreux enjeux de gouvernance de projet entre la direction des TI et les directions des autres unités d’affaires qui ralentissent, et quelquefois émoussent la portée stratégique d’un projet. Quand retrouvera-t-on dans toutes les directions et centres décisionnels des entreprises des gestionnaires qui comprennent les technologies qu’ils utilisent et qui sont perméables à la culture Web ?

On parle beaucoup d’entreprise 2.0 et de changement organisationnel, mais le plus grand changement à venir est celui où la technologie est un outil permettant d’atteindre des objectifs d’affaires et non la finalité d’un projet.

Next generation digital enterprises are being driven by a new wave of business managers and individual employees who no longer need technology to be contextualized for them by an IT department.

These people are demanding control over the IT expenditure required to evolve the organization within the confines of their roles and responsibilities.CIOs will see some of their current budget simply reallocated to other areas of the business. In other cases, IT projects will be redefined as business projects with line-of-business managers in control.

Big data : l’enjeu de la valorisation des données

Les organisations produisent et collectent un volume croissant d’information, mais ne sont toujours pas en mesure d’exploiter efficacement et en temps réel ce que l’on considère à présent comme un actif de premier niveau.

Combien d’entreprises exploitent intelligemment leurs données « analytiques web », issues de leur environnement de mesure en relation avec les données de leurs autres systèmes d’information (ex.: CRM (clients), ERP (ressources) ) ?

Collecting and analyzing the data is not enough — it must be presented in a timely fashion so that decisions are made as a direct consequence that have a material impact on the productivity, profitability or efficiency of the organization. Most organizations are ill prepared to address both the technical and management challenges posed by big data; as a direct result, few will be able to effectively exploit this trend for competitive advantage.

Risques et coûts cachés de la délocalisation

Intéressante perspective pour l’industrie des services de développement informatique, au Canada : des services plutôt attractifs pour le marché états-unien (salaires moins élevés qu’aux États-Unis, proximité physique et culturelle, environnement normatif).

Échange de regards entendus avec ceux qui ont travaillé sur des projets en partie réalisés en sous-traitance avec des programmeurs à l’autre bout de la planète.

By 2014, 20 percent of Asia-sourced finished goods and assemblies consumed in the U.S. will shift to the Americas.

Political, environmental, economic and supply chain risks are causing many companies serving the U.S. market to shift sources of supply from Asia to the Americas, including Latin America, Canada and the U.S.

Escalating oil prices globally and rising wages in many offshore markets, plus the hidden costs associated with offshore outsourcing, erode the cost savings that didn’t account for critical supply chain factors, such as inventory carrying costs, lead times, demand variability and product quality.

Les TI ne sont qu’un outil… qu’il faut avoir utiliser

« Control slips away » : le sous-titre du rapport de Gartner communique l’importance des enjeux liés à l’apprentissage et à l’usage des technologies de l’information pour la conduite de projets, l’adaptation de modèles d’affaires et, surtout, pour dans le contexte d’une économie numérique.

 

Avec plaisir. Créativité et capital social en hausse

Jeu d'arcade - Pacman

Sérendipiteux croisements

Hey Yahoo, Do a Barrel Roll: How Google Wins With Whimsical Tricks

***Cherchez : do a barrell roll sur Google.

Les organisations gagnent à cultiver la créativité de leur employés

With one fun little trick that a single engineer probably came up with in his mandated 20% spare time — getting the screen to “do a barrel roll” — the company got enough free media to make a chief marketing officer weep.

Augmentez votre capital social : donnez du plaisir

But the large and lumbering Microsoft could also do with a greater reputation for surprise and delight. We all have way too much drudgery in our daily lives; companies can lift us out of it with great products, a sense of vitality and the odd, winking joke. As in any good relationship, that’s what we gravitate toward.

Médias et marchés : bienvenue au Welcome Motel

Le commentaire précédent appelle une connexion avec la présentation de Bruno Boutot lors du Web-in (Réinventer le Web, 31 octobre 2011). Présentation qui est une leçon de savoir-être pour les médias.

Le plaisir est une  des 4 composantes essentielles pour bien accueillir vos utilisateurs/clients et entretenir vos relations.  Pour connaître les 3 autres, voir la présentation (10 minutes).

 

Le livre: pirates et conquérants – Bookcamp Montréal 2011

Celui qui pille avec un petit vaisseau se nomme pirate ;
celui qui pille avec un grand navire s’appelle conquérant.
Proverbe grec.

Isaac le pirate, Christophe Blain - Bande dessinée

Il y a un an, lors du précédent évènement, l’émotion était perceptible pendant les discussions. On la sentait moins, cette année, cette inquiétude face au renversement des modèles établis. Était-ce en raison d’une certaine acceptation (résignation) ou plus simplement parce que les principaux tenants du statu quo n’y étaient pas ?

Aux abonnés absents

Absence remarquée des représentants des organisations suivantes:

  • Grands groupes d’édition, apparemment tous partis au Saguenay (Salon du livre).
  • Chaînes de librairies.

 Bibliothécaires = médiateurs ou passeurs

Les bibliothécaires toujours aussi présents et intéressés. Dommage qu’on ne leur donne pas suffisamment de place (peut-être devraient-ils/elles la prendre).

À l’opposé du cerbère de la bibliothèque du roman d’Umberto Ecco,  les bibliothécaires d’aujourd’hui sont les médiateurs de l’écosystème de l’édition (garants de l’accès aux livres, experts des catalogues et métadonnées, vigies de l’évolution du système).

Verrous numériques

Les bibliothèques publiques et académiques semblent être le dernier Klondike de certains groupe d’édition. L’usage des DRM constitue un enjeu important pour l’accès à la culture et aux connaissances et les bibliothécaires n’ont (jusqu’à présent) pas d’autre choix que de faire avec.

En réduisant considérablement l’accès, cette technologie nuit aux consommateurs, aux éditeurs et aux créateurs en étouffant le marché. À qui profitent les DRM alors ? Aux entreprises de logiciels.

Les liseuses sur les tablettes ?

Alexandre Enkerli a remarqué qu’on a peu parlé des liseuses, alors qu’Amazon vient tout juste de lancer son Kindle Fire.

Et les auteurs dans tout ça ?

Bruno Boutot, communicateur-journaliste-vrai-spécialiste-des-communautés a énoncé la plus belle opportunité pour les auteurs. Je l’ai condensée en moins de 140 caractères:

La communauté autour de l’auteur et non du livre. L’auteur passe au numérique pour être le gestionnaire de sa communauté.

Moments de poésie

Au cours des éternelles discussions sur le piratage, réminiscences d’Aragon et Vialatte.

@karlpro les auteurs, les poètes sont les plus grands pirates. Ils volent à chaque coin de rue, les baisers, les colères, les émotions. #bcmtl

*******

@joplam #bcmtl Les pirates sont aussi des consommateurs (@culturelibre) #hygrade

@sebprovencher @joplam J’ai envie de répondre « ils achètent des perroquets, des navires et des cache-oeil » mais je ne le ferai pas… 🙂

Marie-Christine Lemieux-Couture, auteure : « Je me pirate moi-même. Je donne mes livres à ma famille, mes amis. »

Pour rattraper le fil des échos sur Twitter : #bcmtl.

 

Bookcamp Montréal: le livre a-t-il été enterré ?

En retournant au Bookcamp Montréal cette année, je me demande si nous (participants) saurons porter plus loin notre exploration des possibles avenues pour la transformation du secteur du livre. Malgré l’inégalités des prestations (normal, dans un camp), j’avais beaucoup apprécié la plupart des échanges de l’édition précédente, notamment ceux autour de l’intevention volontairement provocante de Karl Dubost (voir ci-après).

Stay calm - Get excited

Retour sur le Bookcamp 2010

Pour ceux qui souhaitent reprendre la conversation sur certains points chauds, voici le billet de Karl Dubost: Aujourd’hui, on enterre le livre. C’est une perspective que les acteurs du livre ne partagent pas tous, cependant, il y a des questions qui sont des coups de sonde pour les fondations du  système. Karl rapporte également dans son billet les principaux sujets de discussion du Bookcamp de 2010.

Mes avenues de recherche (ou de discussion) pour le Bookcamp 2011:

Quels changements ?

Internet change irrémédiablement les modèles économiques, les contenus et les usages. Un changement qui devrait ébranler tous les secteurs d’activité humaine et économique.

  • Quels sont les éléments de la chaîne du livre  et les usages (créateurs et consommateurs de contenus) qui changent réellement ?
  • Doit-on protéger une industrie (et les conventions et privilèges ou favoriser un environnement propice à la création ?

Consomm-acteurs de contenus

La plupart des jeunes de la prochaine génération auront probablement grandi les deux pouces sur les manettes de jeu, les yeux passant d’un flux de messagerie instantanée à une vidéo sur le Web et les oreilles remplies d’un fond musical issu de fichiers mp3.

  • Que signifiera écrire un livre pour la plupart des créateurs de cette génération ?
  • Comment créeront-ils des récits, des guides d’apprentissage, des oeuvres d’art avec les mots ?

Comment hausser le niveau des échanges ?

J’ai trouvé beaucoup de connexions concernant nos rapports ambivalents à l’ère dans laquelle nous vivons dans les capsules vidéo de la série L’édifice sur la culture contemporaine. L’intro musicale est un peu longuette et on apprécierait entendre les interventions de Vincent Olivier, mais c’est une de rares séries qui m’a accroché.

J’ai le mal des réseaux

Pressentant la schizophrénie du Net, j’ai récemment suspendu mes activités sur mon carnet de notes, Delicious, Netvibes et Twitter. Une pause qui vient à point après quelques années d’usage du Web social (et une nouvelle vie professionnelle plutôt bien remplie).

visualcomplexity.com - Net Map
Net Map, Eva Schiffer 2007

Quelle valeur pour moi ? Pour les réseaux auxquels je participe ? Quel cap maintenir au fil de mes sérendipiteuses lectures ? Comment donner une perspective qui fasse du sens dans des thématiques qui s’entrecoupent ?

Schizo des réseaux sociaux ?

Heureux hasard, j’ai trouvé ce matin, cet article de Nova Spivack qui fait contre-point à mon questionnement: Shareapocalypse Now. En quelques mots, voici son constat (également exprimé par de nombreux acteurs de l’évolution du Net).

Il faut remédier au nouveau mal des réseaux… Sharepocalypse

/…/online friends share content with us across various social networks, culminating in massive information overload. Our lives will become more fragmented, we will lose productivity, and we’ll perpetually be playing catch up.

…conséquence de la surabondance de réseaux, de plateformes, de cercles, bref, de silos… Choice overload

Nobody is going to know where to share or where to look.

…Nova Spivak nous souhaite vivement la création de nouveaux services… Social assistance

/…/ the opportunity to access and use social media messages in a unified way. This approach is different from the vertical social assistance approach because it would span across all networks.

LA question

Will we see the social networks connect into a common fabric anytime soon?

Les startup qui planchent sur cet enjeu ont de l’avenir.

Information et technologies numériques