«Gouverner autrement», était le titre de la version initiale du rapport Gautrin.
Dans le contexte socio-politique actuel, cette modification est lourde de sens. «Gouverner ensemble», c’est un jingle pour une campagne électorale. «Gouverner autrement», c’était une promesse de changement.
Parmi les 32 recommandations de ce rapport, les 4 premières constituent les fondations d’un gouvernement transparent, collaboratif et participatif.
- Que le gouvernement divulgue progressivement et de manière proactive, sur un site unique, l’ensemble des données gouvernementales. Ces données devraient être disponibles dans des formats libres et compatibles avec les logiciels de traitement de données.
- Que le gouvernement du Québec s’engage à stimuler et à favoriser la participation citoyenne à l’élaboration et à l’évaluation de ses actions et de ses politiques.
- Que le gouvernement s’engage à utiliser le potentiel du Web 2.0 pour stimuler et faciliter la collaboration des employés au sein et entre les différents ministères et organismes gouvernementaux.
- Que le premier ministre du Québec affirme dans une déclaration sa volonté d’orienter son gouvernement sur la voie du Web 2.0 et de faire de son gouvernement un « gouvernement ouvert ».
La 4e recommandation sera-t-elle mise en oeuvre ? Le gouvernement ouvert peut-il s’envoler sans l’autorisation de décoller du premier ministre ?
Même avec une autorisation de décoller, un tel vol a peu de chance d’arriver à destination si le climat ne collabore pas.