En retournant au Bookcamp Montréal cette année, je me demande si nous (participants) saurons porter plus loin notre exploration des possibles avenues pour la transformation du secteur du livre. Malgré l’inégalités des prestations (normal, dans un camp), j’avais beaucoup apprécié la plupart des échanges de l’édition précédente, notamment ceux autour de l’intevention volontairement provocante de Karl Dubost (voir ci-après).
Retour sur le Bookcamp 2010
Pour ceux qui souhaitent reprendre la conversation sur certains points chauds, voici le billet de Karl Dubost: Aujourd’hui, on enterre le livre. C’est une perspective que les acteurs du livre ne partagent pas tous, cependant, il y a des questions qui sont des coups de sonde pour les fondations du système. Karl rapporte également dans son billet les principaux sujets de discussion du Bookcamp de 2010.
Mes avenues de recherche (ou de discussion) pour le Bookcamp 2011:
Quels changements ?
Internet change irrémédiablement les modèles économiques, les contenus et les usages. Un changement qui devrait ébranler tous les secteurs d’activité humaine et économique.
- Quels sont les éléments de la chaîne du livre et les usages (créateurs et consommateurs de contenus) qui changent réellement ?
- Doit-on protéger une industrie (et les conventions et privilèges ou favoriser un environnement propice à la création ?
Consomm-acteurs de contenus
La plupart des jeunes de la prochaine génération auront probablement grandi les deux pouces sur les manettes de jeu, les yeux passant d’un flux de messagerie instantanée à une vidéo sur le Web et les oreilles remplies d’un fond musical issu de fichiers mp3.
- Que signifiera écrire un livre pour la plupart des créateurs de cette génération ?
- Comment créeront-ils des récits, des guides d’apprentissage, des oeuvres d’art avec les mots ?
Comment hausser le niveau des échanges ?
J’ai trouvé beaucoup de connexions concernant nos rapports ambivalents à l’ère dans laquelle nous vivons dans les capsules vidéo de la série L’édifice sur la culture contemporaine. L’intro musicale est un peu longuette et on apprécierait entendre les interventions de Vincent Olivier, mais c’est une de rares séries qui m’a accroché.