Archives de catégorie : Faire le Québec numérique

Recoller les morceaux

Découverte: le blogue de David Weinberger, auteur du livre Small Pieces Loosely Joined. Weinberger est un créateur de superbes expressions, comme le titre mentionné précédemment. Il est également initiateur d’échanges (qualifiées de global conservations) à propos du partage des connaissances et de l’évolution technologique comme accélérateur de changement.

The Cluetrain Manifesto – The End of Business as Usual est un autre de ses livres, mentionné par Mitch Joël (Twist Image) parmi les 5 ouvrages de marketing à lire. Dans cet ouvrage, toujours à propos de conversations (les marchés sont des conversations), Weinberger reproche aux entreprises leur langage corporatif, auto promotion convenue, et qui les rend étrangères aux réseaux sociaux qui se tissent sur le Net.

Élections américaines vues par les ados

MTV a recruté 51 adolescents et jeunes adultes parmi tous les candidats qui se sont proposés comme journalistes amateurs pour effectuer la couverture des élections présidentielles américaines.

Les participants diffuseront leurs blogues, vidéos et photos sur le site Think.MTV.com. La participation (soumettre des questions, donner son opinion) des jeunes parmi le public sera sollicitée sur différentes plateformes (webcam, téléphone cellulaire).

Open government data

Site public.resource.org, sous la très comique bannière du blanchon. Son objectif est de promouvoir des projets de développement Internet d’intérêt public.

Un des projets est de rendre plus accessibles les données gouvernementales qui sont publiques. Ceci aurait pour objectif de favoriser la participation et la démocratie en rendant l’information plus transparente. Plusieurs acteurs biens connus du web ouvert, dont Tim O’Reilley participent à ce projet.

On y propose huit principes de base auxquels les données publiques devraient se conformer pour être ouvertes. Pour article en français, voir InternetActu.net.

Entreprises et web nouveau

Les grandes sociétés conseil se penchent sur les enjeux qui depuis déjà quelques temps, introduisent des remises en question dans les entreprises (valorisation, modèles prévisionnels, modèles de revenus, technologies, etc.). Ce sont quelques indicateurs qui marquent l’amorce de changements plus profonds amenés par le web 2.0*.

*Souhaitons une appellation autre que 2.5 ou 3.0 pour la suite des choses (un reste de concept desktop?).

Enterprise 2.0 – Fad our future?

Sous-titré intéressant: The business role for social platforms. Résultat d’une étude (premier de 3 volets annoncés) de KPMG sur l’adoption des technologies et concepts de réseaux sociaux et collaboration par les grandes entreprises. ¨Prochain volet: résultats d’une enquête menée auprès de directeurs des TI dans de grandes entreprises.

En prime: abécédaire du web 2.0 (Ajax, Blog, Mashup, RSS, Tagging, …) . Tiens, aussi du code libre (Ruby on Rails)

McKinsey: How business are using Web 2.0

Résultat d’une enquête internationale menée auprès de 2 847 directeurs d’entreprise. Satisfaction des entreprises envers leur investissement dans les technologies, dites Web 2.0, surtout celles qui favorisent le travail collaboratif. Ces nouvelles technologies (aucune mention spécifique) sont plus flexibles et d’implantation plus rapides que les solutions d’entreprise traditionnelles.

Applications en code libre – Typlogie et modèles d’affaires

Étude antérieurement mentionnée dans ce carnet, réalisée par FaberNovel. Progression continue de l’adoption de technologies en code libre par les entreprises européennes.

Avantages reconnus: fiabilité, flexibilité, qualité, moins cher que les solutions propriétaires, adhésion aux valeurs véhiculées par le mouvement ”Open source”.

Cependant, l’étude relève que la méconnaissance du modèle d’affaires (modèle de revenu, structure de coût) des applications en code libre est un frein à leur adoption par les entreprises. Ce sont les services complémentaires qui génèrent la plus grande part des revenus.

L’étude présente une typologie des différents modèles;

  • Services complémentaires ou valorisation indirecte
  • Distribution à valeur ajoutée
  • Double licence (produit standard gratuit et produit version pro payant)
  • Mutualisation (version de base gratuite et modules développés sur mesure, payants)

Réseaux sociaux et entreprises

Une société conseil française du secteur des nouvelles technologies, FaberNovel, a récemment publié une étude sur les réseaux sociaux, leurs spécificités et leur positionnement (Réseaux sociaux en ligne: principes de base et bonnes pratiques, en anglais).

Intéressant:

  • Typologie des réseaux sociaux.
  • Positionnement sur deux axes: Identité (réelle ou fantaisiste) et résultat recherché (exposition/auto promotion – objectifs qualitatifs)

L’étude a pour objectif de permettre aux entreprises qui souhaitent intégrer le concept (et bénéfices) des réseaux sociaux à leur modèle d’affaires, de trouver le type de réseau correspondant le mieux à leur stratégie.

Fabernovel a antérieurement publié des études sur Facebook et les technologies en code libre.

Note: cette étude est publiée sous licence Creative Commons.