Tous les articles par Josée Plamondon

Web-in 2011: ze making of

Notes ouvertes pour un compte rendu de la première d’une série de rencontres de préparation de la première* édition du Web-In.

Le mot clé « web-in », dans le nuage ci-contre, est le fil d’Ariane de ces rencontres.

Les rencontres sont informelles et ont lieu tous les vendredi dès 15h00, à la Maison Notman. Celles-ci ont pour but de valider le format des activités, identifier les talents et les contenus et finaliser le programme (juin).

*L’édition de l’an dernier, dont la tablette numérique était la thématique, constituait l’édition 0 (ou beta) de cet évènement conçu pour et par les spécialistes du Web.

Cerveau gauche

Étaient présents:

Absents: retenus par leurs nombreuses obligations professionnelles et familiales. Ce qui sous-entend que les personnes précédemment mentionnées n’ont pas de vie ou pratiquent l’ubiquité.

  • Martin Lessard alias @martinlessard (!), blogueur, colocataire du Triplex, communicateur, formateur et fin diseur.
  • Sylvain Carle alias @sylvaincarle / @froginthevalley,  co-fondateur de Praized Media, directeur technologique de Needium et personnalité du mois du réseau ActionTI.

Objectifs de cette rencontre (et, probablement de la suivante):

  • Déterminer la finalité de ses conférences: quelle est la valeur unique et distincte de ces conférences (vision, champs gauche, concret, orienté affaires, orienté pratique…)
  • Déterminer le format: quels aspects prendront les conférences («un combat des diapos», 10 min + 45 discussion, 20 min + liste d’actions «crowdsourcées» déposées en ligne…)

Finalité:

Chercher des sources d’inspiration hors de notre univers Web habituel (à la SXSW) pour faire advenir des idées et imaginer le Web du futur.

Nous avons identifié plusieurs très pertinents et intéressants experts (pas toujours très connus) qui sont  issus de divers domaines. Objectif: provoquer des ignitions dans les cerveaux des participants.

Concept:

Mots clés:

  • happening d’idées, champ gauche, agrégation, pour les spécialistes et par des spécialistes (mais pas que du Web).

Le web se replie-t-il sur lui-même ?

  • «Walled garden» par opposition au Wild Wild West.
  • Spécialistes du Web ayant peu d’interactions avec d’autres champs d’expertise en dehors de leur univers.
  • Ouvrir nos horizons à d’autres pratiques, d’autres champs d’expertise en sollicitant les contributions de spécialistes qui ont des valeurs similaires (ouverture, recherche, expérimentation) à celles que nous attribuons à la culture Web.

Stéphane relate son expérience à SXSW et des présentations qui l’ont le plus marqué. Par exemple, une source d’inspiration pour de nouveaux modèles d’affaires:

Blake Mycoskie, fondateur de TOM’S Shoes qui a présenté un modèle d’affaires révolutionnaire (one for one) : payer assez cher pour acheter une paire de chaussures, somme toute cool mais banale, et faire le don d’une autre paire dans un pays du tiers-monde.

Déroulement:

Organisation de la journée similaire à l’édition précédente:

Plénière Web-in – Conférencier

Activités (ateliers, présentation, panel) d’une durée maximale d’une heure, avec un petit nombre de participants pour favoriser l’interaction. Prévoir plus d’une piste afin d’assurer l’interaction des participants.

Option 1: plusieurs pistes avec différentes activités.

Option 2 : plusieurs pistes avec une alternance des présentateurs de manière à ce que tous les participants puissent avoir accès au même contenu (les participants ne changent as de salle).  Quitte à introduire des changements au gré des échanges avec les participants, est-il possible de demander aux présentateurs de répéter leur présentation ?

Lunch: conférence sur thème fédérateur (mobilité, e-Learning, jeu, Internet)

Reprise des activités.

Web-inCamp : idéation collective et débridée  Des idées aux actions : qu’est ce qui vous a donné des idées de projets aujourd’hui ? Gratuit sur inscription: même sur tous n’auront pas pu participer aux activités précédentes, ils pourront ajouter leurs élucubrations

5 à 7 ouvert à tous

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De la pertinence des meilleures pratiques Web

Qui pourra inciter les organisations à adopter de meilleures pratiques Web si l’avant-garde technologique (dont la « maison du Web à Montréal ») ne le fait pas ?

L’annonce de la mise en ligne du nouveau site de la Maison Notman, hier sur Facebook, a déclenché une  discussion qui illustre parfaitement la difficulté d’encourager l’adoption de meilleures pratiques pour la réalisation de projets Web.

Il s’agit d’un très petit projet pour lequel il n’y avait que peu ou pas de budget (comme la très grande majorité des sites Internet). Le site, réalisé en toute bonne foi par des bénévoles, comporte des lacunes en regard de la conception et de l’utilisabilité (là aussi, comme la très grande majorité des sites Internet). En commentaires de l’annonce sur Facebook, les échanges ont porté sur la pertinence de mettre en application les meilleures pratiques (planification, conception, production, évolution) dans un contexte de développement rapide, comme c’est le cas dans les jeunes entreprises en TIC.

Ceux qui proposent une mise en ligne rapide, suivie d’une amélioration par itérations soulignent une réalité trop souvent vécue : les projets interminables et coûteux dont les principales caractéristiques sont les suivantes:

  • Lourdeur du processus de réalisation (sur-documentation, lenteur de la prise de décisions, décalage entre le livrable et les besoins qui ont changé depuis l’amorce du projet);
  • Trop nombreux intervenants dans le projet (perte de vue des objectifs d’affaires et des intérêts des utilisateurs finaux);
  • Affectation inadéquate des ressources (les bonnes expertises, au bon moment);
  • Choix technologiques contraignants.

On peut effectivement mettre un site en ligne rapidement, en prévoyant l’améliorer plus tard, version après version. Mais si les problèmes sont de nature conceptuelle ou structurelle, les interventions nécessaires seront trop importantes et on les remettra à une éventuelle refonte. Les utilisateurs du site devront prendre leur mal en patience ou aller voir ailleurs.

Une bonne question

Une question subsiste :  les meilleures pratiques Web sont-elles pertinentes dans une approche de développement rapide («release early, release often») ?

Si la réponse est oui, alors comment s’assurer de la rapidité et de l’agilité de la réalisation ?

Il n’y a rien de gratuit sur le Web

Dix bonnes raisons de ne pas devenir l’ami d’une marque ou d’une entreprise en ligne

Cet article de @FabienDeglise, du journal Le Devoir, nous rappelle que lorsque nous sommes sur les réseaux sociaux, nous entrons dans une logique marchande. Cependant, un élément, au début de l’article, a retenu mon attention.

Après s’être immiscés dans le quotidien de millions d’internautes à travers le monde sans rien demander en échange, les réseaux sociaux cherchent désormais à monétiser l’incroyable dépendance qu’ils ont créée.

Un marché de dupe ?

Les utilisateurs des réseaux sociaux paient leur accès avec leurs informations personnelles. Il faut comprendre cela pour saisir l’importance du changement induit par la révolution numérique sur les modèles économiques. Les géants de l’Internet, Google, Facebook et cie, l’ont compris.

Dans la logique commerciale du Web, les données personnelles (incluant le suivi de nos activités) sont d’une très grande valeur. Nous en cédons l’usage à des entreprises, bien souvent de façon insouciante.

Alors que le Web devrait permettre aux individus et aux collectivités de jouer un rôle de premier plan dans les nouveaux modèles socio-économiques, n’aurions-nous encore qu’un rôle de consommateur ?

 

 

Passages : Comment Internet a changé l’économie


    The Next Digital Decade – Essays on the future of the Internet

    Internet n’existerait pas s’il avait fallu un plan d’affaires pour le développer, a écrit Hal Varian, économiste et chercheur bien connu du domaine des TIC.

    Des chercheurs et théoriciens des sciences humaines et sociales et des technologies ont répondu à 10 questions à propos d’Internet. J’ai retenu le texte du prof Varian que m’ont fait découvrir mes études en bibliothéconomie et science de l’information.

    Il faut lire ce texte pour connaître l’histoire d’un changement qui se manifeste dans nos industries et nos usages et pour en tirer des leçons.

    L’Internet a-t-il changé fondamentalement l’économie ?

    À la question « Has the Internet Fundamentally Changed Economics? » Varian répond par l’affirmative dans un court essai intitulé : « Computer-Mediated Transactions ».  Il y décrit les quatre types d’innovations qui ont changé (ou à tout le moins, accéléré) la façon de gérer des entreprises et de faire des affaires. Il rappelle que, tout comme Internet, le Web n’a pas été conçu par une entreprise, mais est advenu grâce à la communauté des chercheurs.

    Comme le moteur à essence, Internet est une innovation capitale, mais elle se distingue de toutes les avancées technologiques précédentes. Une technologie des communications, l’Internet a permis le développement d’applications, en concurrence et n’importe où dans le monde. Ces  innovations parallèles accélèrent la fréquence des changements technologiques et favorisent les ruptures, ces changements dont les effets sont étendus et  irréversibles.

    En guise d’appât, voici un passage sur l’histoire de la publicité en ligne qui démontre comment cohabitent les intérêts divergents des éditeurs de sites et des annonceurs:

    The publisher (i.e. the content provider) has space on its Web page for an ad and wants to sell ad impressions to the highest bidders. The advertiser does not care directly about ad impressions, but does care about visitors to its website, and ultimately, the sale of its products. Hence, the publisher wants to sell impressions, but the advertiser wants to buy clicks.

Passages : Journalisme et défis des usages citoyens du Net et de l’évolution technologique


    L’information au Québec : un intérêt public | État de l’info

    Rapport de Dominique Payette sur le journalisme et l’avenir de l’information au Québec.

    Parmi les points intéressants:

    Pour le soutien financier de l’État et pour un statut distinct entre le journaliste professionnel et l’amateur. «Nous préconisons une intervention de l’État pour soutenir la mission d’informer des médias. Les mesures avancées nécessiteront la définition d’un statut pour les journalistes professionnels.»

    L’Internet haute vitesse comme service essentiel pour assurer la diffusion de l’information et favoriser le développement des contenus informationnels numériques.

    État de l’information au Québec: mise en garde contre la concentration des médias afin de protéger la diversité des points de vues.

    Nouveau contexte technologique: les technologies font tomber les barrières entre les usages. Pour les journalistes, la maîtrise des nouveaux outils de production et de diffusion de contenu est devenue essentielle.

    Financement de la presse écrite en France : les bonnes et les mauvaises idées

    États généraux de la presse écrite, France (2009) où on a, entre autres, préconisé le développement du réseau… des kiosques à journaux pour accroître la diffusion.

    Rapport Cardoso sur la gouvernance des aides publiques à la presse, France (2010). Plus d’un milliard d’euros est consacré par l’État français à la presse écrite. Faut-il également financer le virage numérique ?

Passages : vers de nouveaux modèles industriels pour la production de contenus riches


    Le documentaire et les plateformes numériques: un écosystème en transformation

    Deux des enjeux analysés dans ce rapport de l’Observatoire du documentaire ont également des échos dans l’industrie de la musique:

    Financement de la production de contenu

    Qui doit financer la production de contenu ? Les producteurs indépendants et les radiodiffuseurs doivent-ils assumer la quasi-totalité du financement alors que les géants des télécommunications récoltent les revenus toujours croissants de notre utilisation d’Internet ?

    Nouveaux modèles de gestion du droit d’auteur

    Comment faciliter la distribution et la diffusion des œuvres dans un contexte de multiplication des contrats d’exploitation (formats et plateformes) ? comment protéger les droits des créateurs tout en permettant la copie privée ?

    Dans la même veine, la Société des auteurs-compositeurs Canadiens propose un Projet de monétisation du partage de fichiers musicaux à des fins non-commerciales de l’Association des auteurs-compositeurs canadiens.

    Le changement est irréversible, mais la transformation des écosystèmes et des modèles économiques est lente.

Passages : la tablette n’est pas la bouée de sauvetage de l’imprimé

Survey finds iPad negatively affecting print media

Article repéré par l’agence web TP1.

Se servir de supports électroniques pour vendre plus de publications imprimées est une mauvaise idée. Cette stratégie n’exploite pas les avantages spécifiques du numérique et ne tient pas compte du changement de comportement d’une partie grandissante des consommateurs.

Inclure les tablettes numériques dans votre stratégie de distribution (ou de visibilité par la diffusion) est une meilleure idée.

While this trend may ultimately curtail print editions, it also creates a new distribution method for those newspapers willing to move out of their comfort zone. Several large newspapers, including the WSJ, The New York TImes, and the London-based City A.M., are making that transition and have released iPad apps.

Et alors ?

  • Les habitudes des consommateurs évoluent plus rapidement que l’industrie des médias. N’oubliez pas vos utilisateurs actuels et potentiels lorsque vous élaborez votre stratégie de marché.
  • Cessez de tenter de reproduire ce que vous connaissez, vous n’êtes plus en territoire connu (les nouvelles technologies n’ont peut-être pas encore changé votre façon de voir les choses, nous ne sommes qu’au début d’une vague de changements). Comme bien d’autres, sortez de votre zone de confort en explorant de nouveaux usages.
  • Attention aux mirages : le modèle de distribution d’Apple n’est pas avantageux pour tous les éditeurs de contenu (iPad au secours des vieux modèles ?).

Passages : Le tiers-monde de l’industrie des médias


    The Media Business: Content Farms and the Exploitation of Information

    Robert G. Picard, un expert des modèles économiques de l’industrie des médias, dénonce les « fermes de contenu », ces entreprises qui ont pour unique objectif d’attirer des visiteurs pour générer des revenus publicitaires.

    These enterprises are providing high quantity, low quality material on topics designed to produce many search hits and driven by the desire to make money from advertising received as high traffic sites. Some are proving quite successful.

    Figurant parmi les 25 sites les plus visités, ces entreprises utilisent des milliers de pigistes sous payés et peuvent publier 4 000 articles par jour.

    These producers and a whole range of similar organizations are producing material in content farms that rely on freelancers who are paid as little as $1 an article or get no payment except for number of page views for their specific work. It is a throwback to the penny-a-word days of journalism in the 19th century.

    Ce tiers-monde des médias compte de grands groupes de presse parmi ses clients. C’est une véritable industrie du contenu : les revenus publicitaires passent avant la qualité de l’information. Un modèle d’affaires qui n’est pas confiné au territoire américain.

Passages : Les leçons de Wikileaks – Vous n’aviez rien vu venir ? Ça ne fait que commencer…


    7 Lessons That WikiLeaks Teaches Us | Six Pixels of Separation – Marketing and Communications Blog – By Mitch Joel at Twist Image

    Mitch Joel parle de Wikileaks, non pas pour nous donner un millionième avis sur cette affaire, mais pour partager les leçons à en tirer sur la conduite des affaires à l’ère du Web.

    Les 2 dernières leçons sont particulièrement intéressantes. La 6ième, parce que l’anonymat est généralement décrié sur les réseaux sociaux parce qu’il est à l’opposé des valeurs de transparence et d’authenticité. La 7e parce qu’on ne répètera jamais assez que nous sommes entrés dans une ère où le changement est continu.

    Leçon 6 : l’anonymat a de la crédibilité

    As Social Media allows individuals to open up, publish their lives and share everything, there will be many other places where anonymity will prevail, and the content will be as (if not more) credible than the content where full disclosure is happening.

    Leçon 7 : Nous ne sommes pas prêts (à ceux pour qui la culture Web est encore étrangère)

    It’s awkward and because of that, it feels both strange and threatening. It simply validates that we are not ready for the massive changes that are happening and that will continue to happen.

Vers une stratégie numérique gouvernementale ?

Ne plus discriminer le logiciel libre au gouvernement est un choix politique. L’éthique, l’autonomie, le partage et la collaboration qui sont valorisées par le logiciel libre pourront-elles changer la culture de l’appareil gouvernemental ?

Voici l’allocution prononcée (sans notes et, il faut le dire, avec naturel) par la présidente du Conseil du trésor, Michelle Courchesne, lors de la clôture du Salon du logiciel libre du Québec, le 7 décembre 2010.

Notes prises au cours de l’allocution:

  • Reconnaissance de la discrimination du logiciel libre dans les processus d’approvisionnement du gouvernement (il aura fallu la poursuite intentée par Savoir-faire Linux pour en arriver là);
  • Constat de l’effet de silo résultant de la décentralisation de la gestion des ressources informationnelles (« la main gauche ne sait pas ce que fait la main droite »);
  • Retard numérique du Québec (le fameux plan numérique, brièvement mentionné);
  • Modernisation des architectures technologiques et des méthodes de gestion de projets (passer de fossile à agile);
  • Attention aux chantiers éléphantesques (projet GIRES, de funeste mémoire) : morceler les projets;
  • La politique cadre ciblera particulièrement les secteurs de la santé et de l’éducation;
  • Il faudra s’armer de patience pour qu’un logiciel libre remplace un logiciel propriétaire lorsqu’il s’avère être la meilleure solution. Le changement n’adviendra pas du jour au lendemain. Il faudra 2 à 3 ans pour la mise en œuvre de la politique cadre;
  • Expertise interne : manque de connaissances informatiques adéquates au sein de l’appareil gouvernemental.
  • Changement organisationnel et culturel (numérique) profond et de très grande ampleur (il affectera les fournisseurs externes) : un nouveau Klondike pour les sociétés conseils ?

Dépôt du projet de loi 133

Le logiciel libre a fait une entrée officielle au gouvernement du Québec, hier, avec le dépôt du projet de loi 133: Loi sur la gouvernance et la gestion des ressources informationnelles des organismes publics et des entreprises du gouvernement.

Le texte de loi confirme le retour à une gestion centralisée des ressources informationnelles. Il met en lumière la question du manque de compétences de pointe en informatique, faute d’avoir externalisé graduellement cette expertise, à l’image des services d’ingénierie (contrecoup des partenariats public-privé). Un enjeu aussi stratégique que la maîtrise et l’exploitation des TIC doit demeurer sous la vigilance et le contrôle de spécialistes compétents de l’administration publique.

Souhaitons que cette centralisation améliorera les pratiques de gestion dans l’appareil gouvernemental (moins de silos, plus de collaboration, meilleure communication et surtout, amélioration de la supervision et de la coordination des initiatives).

Politique cadre

Publiée par le Ministère des Services gouvernementaux, la politique cadre contient les principes d’application pour la mise en œuvre des changements qui seront requis et/ou entraînés lorsque le projet de loi aura été approuvé par l’Assemblée nationale.

Il s’agit également de l’annonce d’une première stratégie gouvernementale d’exploitation des technologies de l’information et des communications (on oublie trop souvent le «C» lorsqu’on parle des TI). C’est un appel aux directions technologiques à élargir leur vision notamment en matière d’intégration des nouveaux usages du numérique.

La direction des ressources informationnelles devra faire preuve de vision et de leadership pour piloter ce chantier.

Après la révolution tranquille, la révolution numérique ?

Le choix du logiciel libre est une des manifestations de la révolution numérique. Le gouvernement 2.0 en est une autre. Ce sont des choix qui peuvent changer positivement la façon dont on fait de la politique.

Voici une très intéressante application de gouvernement 2.0 fourni par Bertrand Duperrin (@bduperrin), qui suivait le fil #s2lq malgré le web et le décalage horaire. La Ville de Bordeaux a mis en ligne un environnement interactif pour permettre aux citoyens de participer au processus décisionnel.

***** Mise à jour (10 décembre 2010)

Commentaire critique de Nelson Dumais sur le projet de loi 133 (carnet Technaute) sur l’annonce gouvernementale, certes, c’est une perspective toute personnelle, mais combien intéressante (et réjouissante pour les sceptiques).