Pourquoi s’investir autant dans la création et la production d’œuvres musicales et les laisser ensuite devenir graduellement invisibles sur le Web, une fois la campagne de promotion terminée ? Pourquoi laisser aux plateformes technologiques le soin d’identifier et de catégoriser les œuvres ? Pourquoi s’insurger d’une part contre la copie illégale et de l’autre, diffuser des fichiers audio sans données détaillées sur les créateurs et les détenteurs des droits ?
Ces questions surgissent depuis que je contribue à des projets de valorisation de métadonnées dans le domaine de la culture. Ce sont également des enjeux vitaux pour la présence numérique de la musique créée et produite au Québec, Ce sont ces même raisons qui m’amenaient à assister à la présentation de Jean-Robert Bisaillon, lors du MusiQClab du 28 janvier dernier, à Montréal.
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Merci Josée pour cette publication et pour ce blogue d’une importance capitale. Tout le retard que le Québec cumule en matière d’indexation appropriée de ses contenus culturels, sera difficile à rattrapper. Les outils de recommendation et de prescription de goûts sont déjà à l’oeuvre et notre culture pourrait bien être absente des sédiments de base sur lesquels s’appuie le travail de ces algorithmes.