Les données sont la matière brute de l’information.
Si la mise en disponibilité de données ne suscite pas encore une avalanche de demandes de citoyens à la Table de concertation des données ouvertes, comme l’a déploré Stéphane Guidoin, les données constituent dorénavant un élément essentiels des salles de rédaction.
Les 15 et 16 juin derniers, Hack Journalisme (bravo aux organisateurs) attiré des participants très majoritairement composée de gens des médias et non de gens du Web, comme habituellement, lors des très nombreux événements organisés autour des usages du Web. Pourquoi ?
L’information comme sujet et non la technologie
Parce que le sujet de l’activité est l’information et non le Web (ou le numérique): le contenu plutôt que le contenant. D’ailleurs, la première journée a débuté avec des conférences/ateliers données par des professionnels de l’information.
Autre élément remarquable: l’inclusion de domaines d’expertise (géomatique, statistique) que seuls les événement sur les données ouvertes m’avaient donné l’opportunité de croiser.
J’ai apprécié le récit de Nicolas Delffon, géomaticien, qui, ces études en géographie à peine terminées, voit une partie de son apprentissage remis en question par la technologie de géolocalisation de Google Earth et les plateformes de cartographie collaborative. J’aimerais voir plus d’experts de secteurs divers, notamment, le domaine scientifique, nous parler de leur révolution de l’information.
Je crois que le temps de la découverte du numérique est passé et que nous devons maintenant contribuer à la mutation des métiers et à la pluridisciplinarité des équipes de production de contenu.
Ce qui s’y est dit
Ma sélection de tweets publiés lors de la première journée de Hack Journalisme: Hack Journalisme Montréal – 15 juin 2013 #hjmtl
La sélection et les commentaires de Jean-François Parent, journaliste financier (Finance & Investissement) sur l’ensemble de l’événement : HJMTL Hackjournalisme.