Pressentant la schizophrénie du Net, j’ai récemment suspendu mes activités sur mon carnet de notes, Delicious, Netvibes et Twitter. Une pause qui vient à point après quelques années d’usage du Web social (et une nouvelle vie professionnelle plutôt bien remplie).
Quelle valeur pour moi ? Pour les réseaux auxquels je participe ? Quel cap maintenir au fil de mes sérendipiteuses lectures ? Comment donner une perspective qui fasse du sens dans des thématiques qui s’entrecoupent ?
Schizo des réseaux sociaux ?
Heureux hasard, j’ai trouvé ce matin, cet article de Nova Spivack qui fait contre-point à mon questionnement: Shareapocalypse Now. En quelques mots, voici son constat (également exprimé par de nombreux acteurs de l’évolution du Net).
Il faut remédier au nouveau mal des réseaux… Sharepocalypse
/…/online friends share content with us across various social networks, culminating in massive information overload. Our lives will become more fragmented, we will lose productivity, and we’ll perpetually be playing catch up.
…conséquence de la surabondance de réseaux, de plateformes, de cercles, bref, de silos… Choice overload
Nobody is going to know where to share or where to look.
…Nova Spivak nous souhaite vivement la création de nouveaux services… Social assistance
/…/ the opportunity to access and use social media messages in a unified way. This approach is different from the vertical social assistance approach because it would span across all networks.
LA question
Will we see the social networks connect into a common fabric anytime soon?
Les startup qui planchent sur cet enjeu ont de l’avenir.
Je crois que ce mal des réseaux va en affecter plus d’un. Pour ma part, je ne crois pas en un réseau qui réunira tout le monde. Ce sont des lieux d’échanges et, comme dans la vraie vie, évoluent dans le temps. Certains perdurent, certains changent, certains se renouvellent, d’autres meurent. Tout cela en fonction du temps disponible, de nos objectifs et de nos résultats. Qui eux aussi évoluent…
Au final, peu importe nos choix où nous croisons nos amis et rencontrons des inconnus, nous revenons à la maison. Sur le web, pour certains encore, il s’agit du blogue. Mais le blogue n’est pas fait pour tout le monde.
Pour les sans domicile fixe, ce serait peut-être un profil unique avec lequel nous pouvons nous connecter partout. Mais il me semble que c’est un projet qui n’a pas levé ça…
Merci Josée pour la réflexion.
Merci d’être venu me rendre visite, Mathieu. Il y a de plus en plus d’appels à faire tomber les barrières entre les espaces, présences et outils.
Lors du dernier WebCamp (en mai, pendant le Webcom), Sylvain Carle relevait l’absence d’application permettant un gestion sans frontières de nos contacts et a souhaité qu’une startup s’y consacre. Un filon assurément payant à exploiter.