…et ce n’est malheureusement pas le seul secteur d’activité à souffrir de ce problème.
Les modèles d’affaires basés sur des technologies et sur des modes de distribution dépassés par le Web (presses, galettes de plastiques, bobines de film) sont forcés au changement par l’adoption, et plus encore, par l’appropriation massive de nouvelles technologies. Les usages évoluent beaucoup plus rapidement que ces industries qui comptent pourtant parmi elles un bon nombre d’utilisateurs des nouvelles technologies.
Question: pourquoi ces industries persistent-elles à nager à contre-courant?
Réponse avancée par Clay Shirky, gourou du numérique dans son très long billet, Newspapers and Thinking the Unthinkable.
When someone demands to know how we are going to replace newspapers, they are really demanding to be told that we are not living through a revolution. They are demanding to be told that old systems won’t break before new systems are in place. They are demanding to be told that ancient social bargains aren’t in peril, that core institutions will be spared, that new methods of spreading information will improve previous practice rather than upending it. They are demanding to be lied to.
There are fewer and fewer people who can convincingly tell such a lie.
Shriky mentionne que les révolutions technologiques comme celle de l’imprimerie surviennent si rapidement que les industries concernées ont peine à s’adapter. Le processus de changement et de renouvellement des modèles d’affaires requérant beaucoup de temps pour expérimenter de nouvelles voies.
Sa perspective sur la presse (fin possible) et sur le journalisme (Society doesn’t need newspapers. What we need is journalism.) a suscité de très nombreux commentaires.