Dans son récent rapport sur l’édition numérique, Bruno Patino avait relevé la possible entrée des fournisseurs d’accès, surout les géants des télécommunications, dans la chaîne de l’édition à titre de distributeurs.
Sous ce même angle, il est intéressant de suivre l’accord que Google a conclu avec des éditeurs américains à la suite des poursuites engagées par la guilde des auteurs et l’association des éditeurs en regard du projet Google Books.
Olivier Ertzschied commente cette entente (Le marché du livre comme algorithme): « la candeur avec laquelle les éditeurs ont de facto délégué à Google la capacité de faire du marché du livre, « son » marché du livre. »
A Guide for the Perplexed: Libraries and the Google Library Project Settlement, document conjoint American Library Association et Association of Research Libraries donne le point de vue des bibliothèques.
Commentaire de Lawrence Lessig (professeur de droit et spécialiste des technologies de l’information, un Michael Geist américain) sur l’accord, On Google Book Search Agreement. Celui-ci relève la création d’un registre, administré par une organisation sans but lucratif et composée de représentants des auteurs et des éditeurs, assurerait le versement des redevances.
Des organisations ayant des missions similaires existent au Canada :