Réflexion sur les enjeux de l’édition numérique en regard du cours de Jean-Michel Salaün, Économie du document (École de Bibliothéconomie et des sciences de l’information, Université de Montréal).
À considérer pour l’analyse des modèle de revenu pour l’édition numérique
La publication numérique n’est pas un bien physique.
On refuse de payer pour un quelque chose d’aussi intangible que l’accès.
L’information est, de plus, souvent perçue comme jetable (aussitôt consultée, l’information perd sa valeur).
La publication imprimée ne disparaîtra pas
La publication imprimée est un bien physique.
On achète un livre parce que c’est un objet que l’on peut conserver, collectionner, prêter.
Le contenu est indissociable du médium et n’est pas affecté par les considérations technologiques telles que l’interopérabilité.
Questions
La génération des natifs du numérique posera avec encore plus de pression, des défis pour l’édition numérique. La génération qui n’a pas connu l’avant-web et qui, contrairement aux générations précédentes, surfe sur les changements, répugne à payer pour du jetable et de l’intangible. Par exemple:
- Une infime proportion de titres de musique téléchargés par un ado sur des sites de partage il y a 3 mois est encore écoutée.
- Par contre, ce même ado n’a pas hésité à acheter le numéro spécial d’une revue portant sur son groupe préféré et fera probablement l’acquisition d’un billet pour le spectacle du même groupe, et de son CD si celui-ci est un objet intéressant et contien des inédits.
Les consommateurs, et plus spécifiquement, les natifs du numérique, perçcoivent-ils l’abonnement comme un engagement qui limiterait les opportunités ?
Quelle doit être l’offre des périodiques et journaux pour que celle-ci soit perçue comme ayant une valeur ?Valeur pour une communauté d’intérêt spécifique uniquement ? La longue traîne est -elle un modèle viable pour les petits éditeurs de périodiques ?