Archives par mot-clé : technologies

Numérisation et modes d’édition électroniques

Publiée par la Société des gens de lettres de France, une série de compte rendus de tables rondes ayant pour thème la nouvelle dynamique de la chaîne du livre.

Menée par Pierre Assouline, écrivain et journaliste, cette discussion entre un éditeur, un auteur et un représentant du Cercle de la librairie: Les perspectives de l’édition face à la numérisation des contenus et aux modes d’édition électronique.

M. Assouline relève que les auteurs et, même les éditeurs, sont éloignés des problématiques liées au web. À débattre.

Une autre table ronde aborde les Enjeux de la librairie indépendante face aux mégapoles de diffusion en ligne.

TI et droits de la personne

Pour changer des revues de fin d’année, l’abécédaire de Michael Geist des faits importants concernant les technologies de l’information et le droit. On peut s’inquiéter de la protection des renseignements personnels et de la neutralité du Net. Quelques extraits de cette très intéressante liste:

E is for eBay, which was ordered by the Federal Court of Canada to disclose the identities of hundreds of Canadian Power Sellers to the Canada Revenue Agency.  CRA suspects that some sellers may not be collecting the requisite sales taxes for their online sales.

J is for the Jewish New Year cards Prime Minister Stephen Harper sent to thousands of Canadians.  The cards raised uncomfortable privacy questions about the collection and use of personal information by Canada’s political parties.

S is for Shaping, the controversial ISP practice that limits the bandwidth allocated to certain applications.  The growing use of traffic shaping by Canadian ISPs led to mounting calls for net neutrality legislation.

Élections américaines vues par les ados

MTV a recruté 51 adolescents et jeunes adultes parmi tous les candidats qui se sont proposés comme journalistes amateurs pour effectuer la couverture des élections présidentielles américaines.

Les participants diffuseront leurs blogues, vidéos et photos sur le site Think.MTV.com. La participation (soumettre des questions, donner son opinion) des jeunes parmi le public sera sollicitée sur différentes plateformes (webcam, téléphone cellulaire).

Débat sur le droit d’auteur et médias francophones

Report du passage du projet de loi modifiant l’actuelle loi sur le droit d’auteur. Beaucoup de réactions dans les médias. La campagne en faveur d’une meilleure concertation des différents groupes concernés se poursuit sur Facebook (plus de 23 000 adhésions au Groupe Fair Copyright for Canada à ce jour).

Un widget permet de suivre la revue de presse de Michael Geist (également accessible sur son blogue).

Cisco a pris position sur son blogue.Certains grands journaux nationaux suivent le débat. Que font les médias francophones ? Mis à part Alain Brunet (chroniqueur Arts et spectacles, La Presse) et Nelson Dumais (chroniqueur Technologies, également à La Presse), le débat est absent de nos médias.

Michel Dumais fournit quelques exemples de l’application de la loi actuelle pour la musique et les autres productions (télé, logiciel, textes sur Internet).

Pourtant le projet de loi, défini comme une version dure du Digital Millenium Copyright Act, devrait susciter des discussions entre tous les intervenants, et plus particulièrement ceux du milieu culturel.

Web 3, Facebook et droit d’auteur

Fil de réflexion du 11 décembre

Le web 3 (on va rester dans les numéros de version?), 4e rencontre internationale du web à Paris. Rencontres suivies par plusieurs blogueurs. Dévoilement de nouveautés, déclarations percutantes (ou nouvelle désignation pour remplacer w2.0).

Facebook a présenté ses excuses pour son intrusion dans la vie privée de ses membres.

Rappel: formation d’un groupe Facebook, Stop invading my privacy (75 000 membres) sur FB pour dénoncer la distribution aux annonceurs de toutes les informations concernant les activités des membres sur le réseau. Bel exemple de monétisation extrême de réseau social et bel exemple d’utilisation des outils de ce même réseau pour activisme.

Sur FB, on trouve aussi le groupe Fair Copyright for Canada (15 000 membres), administré par Michael Geist. La présentation de la nouvelle loi canadienne sur le droit d’auteur a été reportée. Beaucoup de questions (surtout des médias anglophones). À surveiller:

  • Commentaires d’Olivier Charbonneau sur Culture Libre (perspective sciences de l’info).
  • Commentaires et bonne revue de presse du juriste et passionné des TI, Michael Geist.

Interfaces de recherche et univers Netvibes

Repéré sur Klog (les outils du web pour documentalistes) l’interface de recherche (effectuez une recherche pour la voir, haut d ela colonne de gauche) du site de la médiathèque de l’ESC Lille (équivalent des HEC à Montréal). Une interface en trois parties:

  • Centre de la page: des résultats de recherche qui peuvent être triés par pertinence, titre, année, auteur.
  • Colonne de gauche: un nuage de mots clés reliés entre eux (hiérarchie, concepts). Cliquer sur un mot clé permet de déplacer la recherche. On peut également visualiser les auteurs et sujets pour affiner la recherche.
  • Colonne de droite: la possibilité d’utiliser des critères de recherche (fonds, disponibilité, auteur, année, sujet, éditeur)

Également Grâce à l’intégration d’un univers de l’agrégateur Netvibes, le portail d’information du site offre aux utilisateurs du site de la médiathèque différentes sources d’information à suivre et consulter selon leurs préférences.

Un éditeur chez Netvibes

Un éditeur, Milan, a créé un univers, Milan Jeunesse, sur Netvibes. Des widgets peuvent être intégrés sur des sites privés (Idées lectures, Vidéos, Club Wapiti). Repéré sur Mélico (Mémoire de la librairie contemporaine).

La prochaine version de Netvibes, Ginger, sera bientôt disponible (suivre le lien pour aperçu). Il sera, entre autres, possible de créer et partager des univers. Un remix communautique et agrégation de contenu.

Entreprises et web nouveau

Les grandes sociétés conseil se penchent sur les enjeux qui depuis déjà quelques temps, introduisent des remises en question dans les entreprises (valorisation, modèles prévisionnels, modèles de revenus, technologies, etc.). Ce sont quelques indicateurs qui marquent l’amorce de changements plus profonds amenés par le web 2.0*.

*Souhaitons une appellation autre que 2.5 ou 3.0 pour la suite des choses (un reste de concept desktop?).

Enterprise 2.0 – Fad our future?

Sous-titré intéressant: The business role for social platforms. Résultat d’une étude (premier de 3 volets annoncés) de KPMG sur l’adoption des technologies et concepts de réseaux sociaux et collaboration par les grandes entreprises. ¨Prochain volet: résultats d’une enquête menée auprès de directeurs des TI dans de grandes entreprises.

En prime: abécédaire du web 2.0 (Ajax, Blog, Mashup, RSS, Tagging, …) . Tiens, aussi du code libre (Ruby on Rails)

McKinsey: How business are using Web 2.0

Résultat d’une enquête internationale menée auprès de 2 847 directeurs d’entreprise. Satisfaction des entreprises envers leur investissement dans les technologies, dites Web 2.0, surtout celles qui favorisent le travail collaboratif. Ces nouvelles technologies (aucune mention spécifique) sont plus flexibles et d’implantation plus rapides que les solutions d’entreprise traditionnelles.

Applications en code libre – Typlogie et modèles d’affaires

Étude antérieurement mentionnée dans ce carnet, réalisée par FaberNovel. Progression continue de l’adoption de technologies en code libre par les entreprises européennes.

Avantages reconnus: fiabilité, flexibilité, qualité, moins cher que les solutions propriétaires, adhésion aux valeurs véhiculées par le mouvement  »Open source ».

Cependant, l’étude relève que la méconnaissance du modèle d’affaires (modèle de revenu, structure de coût) des applications en code libre est un frein à leur adoption par les entreprises. Ce sont les services complémentaires qui génèrent la plus grande part des revenus.

L’étude présente une typologie des différents modèles;

  • Services complémentaires ou valorisation indirecte
  • Distribution à valeur ajoutée
  • Double licence (produit standard gratuit et produit version pro payant)
  • Mutualisation (version de base gratuite et modules développés sur mesure, payants)