Journalisme de liens

Suite de mon retour sur la pelote de liens accumulée sur delicious, à propos du contenu (produit offert par les médias).

Rôle du journaliste: intermédiation en information

Question très pertinente (Un lien c’est tout ?) posée par Philippe Couve. Les questions autour de l’évolution de la pratique journalistique nous ramènent encore au contenu informationnel et à ses différentes manifestations sur le web.

Quand une interrogation dépasse, même de peu, les 140 caractères autorisés par Twitter, on est bien content de retrouver son blog.

La question est la suivante: alors que l’expression « journalisme de liens » (aka link journalism) gagne lentement du terrain, à partir de quel moment le fait de poster/partager un lien s’apparente-t-il à du journalisme?

Je ne suis pas journaliste, mais grande consommatrice d’information.

Un lien commenté tient plutôt du partage de signets. Nous nous attendrions à plus d’efforts de la part de journalistes (au minimum, un assemblage de liens, organisés, commentés et mis en relation entres eux). Tweeter c’est bien, mais nous avons besoin de repères pour reconstituer les sujets.

L’information nous parvient fragmentée et issue d’une multitude de canaux différents, il nous faut un cadre (historique, contexte) pour assurer la cohérence des messages. C’est ce qui a toujours fait cruellement défaut pour bien des produits d’information.

Le kisoque à journaux (je feuillette, mais je n’achète pas)

Prochain retour sur les changements qui modifient notre façon de consommer l’information sur le web (et leurs conséquences sur notre consommation des médias traditionnels).

Une réflexion sur « Journalisme de liens »

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