Archives de catégorie : Mon bazar du Net

Passages : Howard Rheingold : Twitter Literacy (I refuse to make up a Twittery name for it)


Howard Rheingold : Twitter Literacy (I refuse to make up a Twittery name for it)

Les habiletés requises pour le web en temps réel

Dans un contexte où une multitude de tâches et d’interlocuteurs se disputent votre attention, le temps que vous consacrez à prendre connaissance d’une information ou à communiquer vos impressions vaut de l’or. Howard Rheingold explique l’importance de développer ces habiletés requises pour utiliser les médias de façon plus productive et pour entretenir des connexions interpersonnelles plus authentiques, plutôt que de perdre temps et attention en pseudo-communication.

À l’origine de publications et de regroupements qui ont participé à l’émergence de la cyberculture, notamment The Well, la plus ancienne communauté virtuelle, Howard Rheingold est un spécialiste des communications et des médias en transformation (son dernier ouvrage: « Smart Mobs »).

Twitter: perte de temps ou puissant amplificateur de communauté ?

La différence de perception entre Twitter comme perte de temps et comme puissant amplificateur de communauté dépend de si nous avons comment l’appréhender (« knowing how to look at it »).

Voici ce que Howard Rheingold a trouvé dans Twitter et ce qui le motive à l’utiliser:

  • Ouverture
  • Instantanéité
  • Variété
  • Réciprocité
  • Un canal aux multiples publics
  • Un moyen pour rencontrer de nouvelles personnes
  • Une fenêtre sur des évènements dans des univers différents
  • Une écologie propice à l’émergence de communautés
  • Une plateforme collaborative de masse
  • Un contenu sur lequel on peut facilement effectuer des recherches

Développer une alphabétisation de l’attention

Qu’il s’agisse de Twitter ou d’un autre réseau social, ces habiletés sont essentielles pour réussir sur le web en temps réel:

  • Encoder – Décoder
  • Construire ses propres réseaux d’apprentissage
  • Écouter et se mettre au diapason des communautés que l’on désire joindre
  • Apprendre à repérer dans le flux ce qui mérite votre attention

Passages : TOC: Piracy may boost sales, research suggests | theBookseller.com

    TOC: Piracy may boost sales, research suggests | theBookseller.com

    Dans l’industrie du livre, le piratage a un effet extrêmement positif sur les ventes. Le partage illégal de livres permet à ceux-ci de connaître une plus grande diffusion et de bénéficier de l’effet d’amplification des réseaux (recommandations).

    Résultat d’une étude réalisée sur une période d’un an, par Magellan Media en collaboration avec O’Reilly. L’étude a été présentée dans le cadre de Tools for Changes, une des série de conférences pilotées par O’Reilly, ainsi qu’au salon du livre de Francfort.

    /…/ while non-pirated books (both print and e-books) showed a « trending decline » after an initial sales peak, the sample titles saw a second peak at the onset of piracy. From week 19, which is on average when titles began to be pirated, to week 23, which was the average second peak, sales rose 90%.

    Il semble également que le rapport que les lecteurs ont avec le livre, même en format numérique, est différent de celui que les amateurs de musique ont avec les fichiers MP3.

    Voir aussi le billet précédent où des représentants de  l’industrie du livre font la comparaison entre l’état de leurs affaires et celui de l’industrie de la musique.

Passages : In parts of Africa, Mobile Phones Give Everyone a Voice, Make Governments Nervous

In parts of Africa, Mobile Phones Give Everyone a Voice, Make Governments Nervous | MediaShift Idea Lab

Certains régimes politiques africains s’inquiètent de la popularité croissante des réseaux sociaux et de l’utilisation grandissante des textos pour s’y exprimer. Alors qu’il est si facile de contrôler les médias traditionnel, axés sur une communication unidirectionnelle, ces régimes réussiront-ils à étouffer les voix de leurs citoyens ?

Dans certains pays d’Afrique, les médias sociaux et les contenus générés par les utilisateurs sont la cible de mesures draconiennes visant à bâillonner ces nouveaux médias.

  • Namibie: censure et contrôle des communications, notamment les téléphones portables, technologie plus accessible que l’ordinateur.
  • Botswana: enregistrement obligatoire des journalistes et des blogueurs, quelque soit le sujet de leur blogue.

À surveiller: la montée du journalisme citoyen et la primauté du téléphone portable comme outil de communication Internet.

Passages : Marketing with social media: Users as delivery channels


    5 Ways Banks Are Using Social Media (Mashable)

    Side effect of the financial crisis or finding new way to push products when traditional ad campaigns are becoming less effective? As social web is proving the effectiveness of word of mouth (peer-to-peer marketing) and the value of communities of interest over an undistinct audience, niche marketing is preferred to mass marketing.

    /…/This post profiles some U.S. banks that have used social media in their marketing and communications plans in some interesting and successful ways. These banks have tapped into the root of what social media means to the community, enjoying success in the way of returning real value for their institutions.

    Social media as a marketing tool is also being used effectively in other industry sectors.

    Social Media / 10 Brands Doing it Right

    Author Paul Marsden has selected 10 examples of  very good use of social media in marketing strategies, where brands are facilitators and user contributions are delivery channels.

    /…/From a Net Promoter perspective, business success is driven by delivering expectation-beating experiences that result in increased loyalty and referral value of customers. So if social media can either help deliver remarkable expectation-beating experiences, or help customers share those experiences, then there is real commercial value in social media./…/

    A beginner’s guide to social media

    The ice cream selling example (Social media in plain English, by Common Craft)

Passages : McKinsey Global Survey on Web 2.0

How companies are benefiting from Web 2.0 – McKinsey Quarterly

    Web 2.0 is of high interest for 69% of the 1,700 executives that responded to this year’s McKinsey Global Survey (June 2009). Interactive graphic. Results show strong evidence that advantages are translating into measurable business gains.

Most interesting parts

    Measurable benefits on the business:
    Better knowledge and marketing: sharing idea, access to experts, communication cost reduction, reduced time to market.

    The challenge: Managing adoption
    Integrating web 2.0 into processes: /…/The survey results confirm that successful adoption requires that the use of these tools be integrated into the flow of users’ work./…/

    Recommanded reading: Bertrand Duperrin‘s blog (blog has an English version) covers enterprise 2.0’s business issues.

    Adoption tools
    Importance of the informal incentives: ratings by peer and online recognition.

Les temps changent – Société: une jeunesse à l’humeur pirate (slate.fr)

Société: une jeunesse à l’humeur pirate (slate.fr)

    La gratuité des contenus, le peer-to-peer, les réseaux sociaux, les logiciels libres incarnent un nouveau modèle socio-culturel irrésistible.

    Comportements de la nouvelle génération de consommateurs de contenu et perception de la valeur des contenus.

    /…/Comment combattre des croisés qui se réclament de l’idéologie du don, presque des valeurs du Bien, et des performances techno-économiques aptes à changer la société? Des croisés, qui de surcroît, ont la population des jeunes de leur côté?/…/

    Les pirates ne visent pas les créateurs, mais l’industrie du contenu (ce qui n’excuse pas nécessairement leurs agissements). Mais l’enjeu identifié par Michael Geist, juriste et expert des nouvelles technologies, lors des consultations sur la réforme du droit d’auteur pilotées par le gouvernement du Canada, demeure: comment protéger la création de contenu ? (Protect content création, not dying business models).

Réalité numérique – Afrique web

Changement de décor: les promesses du web se réaliseront-elles aussi en Afrique ? Bientôt peut-être.

Un coup d’œil sur des sites et des blogues repérés via l’Atelier des médias, communauté animée par Philippe Couve, nous donne de l’Afrique une autre image qui nous change de celles que  les médias nous rapportent (famine, sida, conflits, etc.).

L’image d’individus et de sociétés qui tentent de tirer le meilleur parti des nouvelles technologies pour s’informer, échanger et se développer.

YUL Kinshasa ?

Africa 2.0
Excellent blogue sur la réalité numérique africaine. Pour mieux comprendre la fracture numérique et prendre contact avec d’autres cultures sur la blogosphère.

AfricanTech
Blogue d’un étudiant camerounais en génie logiciel dont les billets permettent de suivre le développement des infrastructures, la naissance de jeunes entreprises et l’utilisation des nouvelles technologies.

AfroTIC
Blogue d’un informaticien congolais passionné par les nouvelles technologies (surtout en code libre) et leurs applications en Afrique.

TED Africa

Timbuktu Chronicles
Blogue d’Emeka Okafor, un entrepreneur d’origine tanzanienne, directeur de TED Africa. Même s’il vit à présent à New York, l’auteur nous fait enter dans un univers bouillonnant d’activités. Sa blogoliste est une excellente source de références pour qui s’intéresse au développement des pays africains.

Journalisme mobile: le saut quantique

Voice of Africa
Le projet de formation de journalistes du Cameroun, du Ghana, de la Tanzanie et du Kenya. Ces journalistes n’ont qu’un téléphone mobile pour outil de travail. Le site diffuse les reportages et rend compte des bonnes et mauvaises expériences des utilisateurs.

L’usage d’Internet a atteint un plateau (Forrester)

Forrester a publié cette semaine un rapport sur l’utilisation de l’Internet et les statistiques indiquent, qu’à 12 heures par semaine sur le web, nous atteignons un plateau. Doit-on s’en inquiéter ? Ou n’est-il pas incongru de s’attendre  à une croissance continue ?

Ces statistiques contiennent surtout de précieux indicateurs de changement pour les stratèges marketing qui n’avaient pas encore compris que le marché n’est plus le même. L’auteur du rapport, Jackie Rousseau-Anderson, commentait les résultats pour AdvertisingAge:

That might sound obvious, but this is the year web surfing leveled off at 12 hours a week after growing from less than six hours a week in 2004, according to Forrester’s annual survey of more than 40,000 American consumers’ self-reported media habits.

Ces résultats illustrent bien la nouvelle donne des stratégies marketing: fragmentation de l’audience et usage intégré des différents médias par les consommateurs (ex.: télévision, téléphone mobile et web). Les nouvelles stratégies marketing doivent identifier et cibler davantage les clientèles en les suivants sur les différents médias et plateformes Web.

By looking at the complete consumer, cross-channel messaging will be more effective. Since consumers don’t like in online and offline silos, effective messaging will reach them across multiple points. In order to create these effective messages marketers need to understand their consumers across digital and non-digital channels.

Ceux qui n’ont pas compris l’importance de faire un usage pertinent et bien intégré des médias traditionnels et des nouveaux médias ne pourront pas établir les connexions essentielles aux nouvelles stratégies de communication.

Un nouveau maillon dans la chaîne du livre

Une nouvelle machine pour imprimer des livres plutôt que de les numériser pour les rendre plus accessibles (et peut-être indexables ?).

À McGill, où la bête futuriste est attendue avec impatience, on projette de donner ainsi accès à toute la collection de livres anciens et de documents uniques aux étudiants, doctorants et chercheurs de tout acabit, ainsi qu’au public en général.

On rééinvente le réseau…

L’appareil peut aussi être mis en rapport avec n’importe quelle autre EBM dans le monde, ouvrant ainsi l’accès aux titres numérisés à Alexandrie, à Washington, à Waterloo, etc.

Christian Marclay et l’avenir du disque

Sérendipité: Christian Marclay et l’actualité

Visite, en famille, de l’expo Christian Marclay, REplay, à la Fondation DHC et série d’articles du Devoir sur la crise de l’industrie du disque. La vidéo Record Players, 1984, souligne la fragilité du support. Le processus de destruction rythmée des disques est, en soi, une création sonore.

Le disque de vinyle, ce support incongru, par sa fragilité et son mode d’utilisation, aux yeux de ma fille de 17 ans qui n’utilise plus que des fichiers mp3.

Série d’articles du Devoir (21 mars 2009) sur la crise de l’industrie de la musique au Québec.

ADISQ – Les rencontres (15 et 16 avril 2009)

On a l’impression que l’industrie de la musique commence enfin à comprendre le changement en marche depuis le début des années 2000 (Napster, Kazaa).

Rencontres québécoises de l’industrie de la musique, le grand rendez-vous annuel des professionnels du monde de l’enregistrement sonore, du spectacle et de la radio, au Québec. Avec la multiplication des services en ligne et des dispositifs de communication sans fil, la musique, toute la musique, est désormais accessible en tout temps, en tout lieu, avec une offre de plus en plus personnalisée aux goûts et préférences de l’utilisateur.

Les solutions proposées par l’industrie pour régler la crise sont principalement de nature juridique et financière (licence globale: facturer les fournisseurs d’accès Internet).

Aucune amorce de réflexion quant au modèle d’affaires, toujours basé sur le support physique. Que fera-t-on lorsque que la virtualisation (cloud computing) aura été massivement adoptée ?

Malgré les très nombreuses études et publications qui font l’analyse des changements qui frappent l’industrie de la musique, celle-ci semble ne s’intéresser qu’aux moyens de protéger ses revenus (ce qui est légitime, tout comme la protection du droit d’auteur). A-t-elle fait cas de ce qui a amené tant d’amateurs de musique à transgresser les lois ?

Ce que les plateformes d’échanges permettent (au delà de la gratuité de la copie):

Communautés d’intérêt (découvrir d’autres musiques avec ceux qui partagent les mêmes goûts que moi, et non me faire pousser un palmarès dicté par des impératifs de marketing ou par la moyenne des ours, soit  l’amalgame des préférences d’individus sans intérêts communs).

La possibilité d’écouter gratuitement un nombre illimité de titres juste pour la découverte. Ne pas regretter ses coups de tête du moment (combien de CD achetés pour une chanson à la mode, rendue kétaine le mois suivant ?).

Sélectionner un titre et ne pas être obligé de prendre tout l’album.

Le plus vaste catalogue d’œuvres (du plus commercial au plus petit bout de la queue de la longue traîne).

Pas de barrières géographiques. Quelque soit votre pays de résidence, le système n’utilisera pas le géopositionnement (adresse IP) pour vous interdire l’accès au contenu. Très utilisé pour la distribution de vidéos, notamment par iTunes, ce système encourage les internautes à se tourner vers les sites de téléchargement illégal alors qu’ils seraient prêts à payer pour une copie de bonne qualité.

Ce que les plateformes d’échanges n’offrent pas:

Des enregistrements de haute qualité (et complets).

Des métadonnées structurées et exactes (interprètes, auteurs, titre, titre alternatif, instruments, historique de publication, et pourquoi pas, les paroles en v.o. et leur traduction).

Réinventer le modèle

L’avenir de l’industrie de la musique passe par la réinvention du modèle d’affaires, qui ne peut plus être basé sur la distribution d’une galette de plastique. Un modèle qui doit faire une place importante au public (il serait temps de s’intéresser à la communautique, pas uniquement à Facebook, mais à l’appropriation des technologies et des médias de communication par les citoyens).