Archives de catégorie : Catalogue et base de données

Créer un catalogue en ligne vraiment vraiment utile pour des personnes et des moteurs de recherche. Pourquoi et comment améliorer un modèle de données. Étapes clés d’un projet de base de données et de mise en commun de données.

Industries culturelles: la vraie nature de la transition numérique

Initialement publié dans le blogue de Direction informatique, le 7 décembre 2015.

Le plus grand défi imposé par la révolution numérique aux industries culturelles et créatives n’est pas de nature technologique mais organisationnelle.  Nous ne voyons encore que trop peu d’expérimentations hors des modèles de création et de distribution traditionnels. Qu’est ce qui retient nos entreprises culturelles?

Lors du Sommet sur la découvrabilité, qui était organisé par le CRTC et l’ONF et qui avait lieu à Montréal la semaine dernière, j’ai eu l’impression qu’il fallait encore convaincre les participants que les changements qui bouleversent leur univers sont, non seulement irrémédiables, mais qu’ils s’accélèrent. Pourtant, nous ne sommes plus uniquement en présence de nouveaux usages numériques, mais d’une nouvelle génération de « consommacteurs » autour desquels s’élaborent des services et des outils. Un public plus difficile à joindre et qui a sa propre grammaire, comme le mentionnait Suzanne Lortie, professeur et directrice du programme en stratégie de production culturelle et médiatique à École des médias de l’UQAM, en parlant des YouTubers, ces jeunes créateurs de contenus qui sortent des codes habituels de l’audiovisuel et ont des succès d’audience.

Il y a pourtant plusieurs années maintenant qu’ont été publiés les rapports du CALQ et de la SODEC sur le nécessaire virage numérique.  Il est donc fort probable que tous étaient déjà bien au fait des transformations qui affectent la création, la distribution et la consommation de contenus culturels.  C’est pourquoi les conférences qui composaient la première partie de l’événement n’ont pas déclenché d’électrochoc mais ont rappelé l’urgence d’agir face à des écosystèmes et des modèles qui se mettent en place en ne nous laissant qu’un rôle de fournisseur de contenus.

La table ronde qui réunissait des experts, praticiens et enseignants a permis d’entrevoir, trop brièvement, ce qu’un réseau de compétences et d’expériences diversifiées pourraient apporter à des projets novateurs.  Ces « partenariats improbables » évoqués par Sylvain Lafrance, professeur à HEC Montréal et ancien vice-président exécutif de Radio-Canada, ne seraient-ils pas plutôt des alliances naturelles dont on a ignoré le potentiel ?

Face au rouleau compresseur culturel des grandes plateformes numériques ne faudrait-il pas développer un réseau de partenaires afin de miser sur la mutualisation de ressources et de compétences? Et, pourquoi, tel que le suggérait le conférencier principal et consultant en nouveaux médias, Pascal Lechevallier, ne pas établir des partenariats à l’échelle de la francophonie ? C’est cette même ouverture sur le monde et les marchés francophones, que réclamait Jean-Daniel Nadeau, journaliste au Devoir, en dénonçant la myopie des médias, à la suite du Congrès de la fédération des journalistes du Québec.

Ces questions avaient pourtant déjà été soulevées en 2012, lors d’un forum France-Canada sur les enjeux des contenus numériques, organisé par le Conseil des technologies de l’information et des communications. Plusieurs des participants au sommet de la semaine dernière y étaient d’ailleurs présents.

Le véritable défi pour les contenus culturels à l’ère numérique est de sortir d’un modèle de création et de production qui n’est plus supporté par l’écosystème. Comme je l’ai démontré dans un billet précédent, la vraie nature du changement est culturelle: il faut abattre les silos disciplinaires et organisationnels pour connecter nos réseaux de compétences et mettre en commun nos savoirs.

Ce sont les réseaux collaboratifs qui permettent de décoder les signaux faibles du changement, de varier les perspectives sur une problématique et d’élaborer un prototype de solution. Pourquoi des organisations qui ont des enjeux communs ne collaboreraient-elles pas ensemble pour expérimenter des solutions? Parmi nos créateurs et nos entreprises culturelles, quels sont ceux et celles qui rechercheront ces « partenariats improbables »?

Commerce électronique: deux bonnes raisons pour aller voir ailleurs

Initialement publié dans le blogue de Direction informatique, le 18 décembre 2013.

Lorsqu’on parle de commerce électronique au Québec, il est souvent question de stratégie et de technologie, mais rarement d’information. Pourtant, qui n’a déjà fait ou entendu ce genre de commentaire : « C’est plus facile à trouver avec Google que sur le site de [XYZ]! »?

Tout comme l’information stratégique, l’organisation et l’exploitation des données concernant l’offre commerciale ne semblent pas encore faire partie des enjeux prioritaires de trop d’entreprises.

Labyrinthe de la Cathédrale de Reims. Par Coyau (vectorisation), d'après le dessin de Jacques Cellier (vers 1583-1587) [Public domain], via Wikimedia Commons.

Une question d’information

Selon une étude récemment publiée par le CEFRIO, malgré la croissance du nombre d’achats en ligne, ceux-ci sont majoritairement effectués à l’extérieur du Québec. Quel dommage pour notre économie! Parmi les raisons qui pourraient expliquer cette préférence, il y en a deux pour lesquelles il serait tout à fait possible d’apporter des correctifs :

1. Le catalogue de produits n’est pas terrible

Les géants du commerce en ligne, ainsi qu’un nombre croissant de grandes marques américaines, investissent dans la mise en valeur de leur offre commerciale sur Internet en ouvrant aux internautes de très efficaces catalogues de produits.

Cela fait plusieurs années que des sites de commerce européens déploient cette force de frappe numérique. Il suffit, lors d’un séjour outre-mer, de chercher un simple appareil électro-ménager en ligne pour se voir proposer différentes marques et prix à même les résultats affichés par Google. Par ailleurs, plusieurs grandes enseignes s’intéressent au web sémantique afin d’ajuster leur moteur de recherche interne aux besoins exprimés de façon non explicite.

Désolée d’insister : les métadonnées descriptives sont au cœur de la recherche sur Internet. Les moteurs de recherche raffolent particulièrement de celles qui s’appuient sur des formats standards car elles sont faciles à interpréter et à contextualiser. Or, la plupart des catalogues en ligne au Québec ne sont constitués que de fiches d’information qui sont fournies par les manufacturiers. Résultat : il y a aucun format commun et on utilise un vocabulaire qui s’adresse davantage au service de l’approvisionnement qu’à la clientèle cible.

Enrichir les données d’une fiche produit avec des métadonnées permet d’ouvrir un catalogue à un grand nombre d’applications de recherche, et ainsi, de diffuser plus largement une offre qui, autrement, restera confinée au site Internet d’origine.

De tous les secteurs d’activité au Québec, par exemple, seule la musique connaît une initiative liée aux métadonnées. Il s’agit de TGiT, qui promeut l’adoption de métadonnées standards incrustées aux fichiers MP3 afin d’intensifier la présence numérique des créations québécoises.

La concertation autour de normes requiert des efforts considérables de la part de l’ensemble des acteurs d’un écosystème, mais c’est à ce prix que s’acquiert une présence forte et une certaine autonomie face aux géants du web comme Amazon et Apple.

2. La recherche sur ce site est une corvée

L’accessibilité et la qualité de l’information concernant les produits et leurs processus d’achat sont à l’origine de l’insatisfaction de nombreux consommateurs.

Si la partie transactionnelle peut être améliorée par des spécialistes de l’interface utilisateur, l’architecture de l’information devrait être élaborée avec les méthodes des sciences de l’information. De trop nombreux catalogues en ligne, incluant ceux des grandes entreprises, n’ont pas de schéma de classification, de catégorisation et de métadonnées cohérents et évolutifs qui permettraient aux moteurs de recherche internes et externes d’être plus efficaces.

Les moteurs de recherche internes sont rarement paramétrés adéquatement et cela constitue le plus grand irritant : il y a trop de résultats ou bien aucun résultat, le tout sans proposition d’alternative.

Un autre sujet d’amélioration est la recherche à facettes, qui permet de trier des résultats en fonction d’attributs spécifiques. Ces attributs se limitent habituellement au prix et à la marque, alors que d’autres informations plus utiles, comme les caractéristiques propres au type de produit, n’y sont pas.

Par exemple : pour un convecteur de 150 watts, on devrait proposer linéaire, thermostat intégré, puissance, spécialité (p. ex. un chauffe-serviettes). C’est un investissement qui permet de faciliter la recherche et, donc, d’accroître les ventes et de rentabiliser ainsi le coût d’acquisition de la technologie.

De plus, ces attributs permettent non seulement de contextualiser l’offre (p. ex. la variété des options), mais également d’enrichir l’analyse des données sur les besoins de la clientèle.

Le catalogue de produits demeure le maillon faible du commerce électronique au Québec. Pour trop d’entreprises, c’est encore une brochure ou, au mieux, une arborescence de site web. Mais pour les plateformes commerciales à succès, il s’agit plutôt d’un ensemble de données structurées s’adressant aux consommateurs afin de faciliter leurs décisions d’achat. Et pour celles qui sont entrées dans l’économie numérique, c’est aussi la composante d’un système d’information stratégique.

Pour Noël 2014, les sites de commerce en ligne seront-ils enfin passés en mode « information » au Québec?

Maîtrise des métadonnées: enjeu culturel et économique majeur

The Semantic Web isn’t just about putting data on the web. It is about making links, so that a person or machine can explore the web of data. With linked data, when you have some of it, you can find other, related, data. Tim Berners-Lee, Linked Data

Les 5 règles des données liées (linked data)

Métadonnées: la France est en retard…

Le numérique est avant tout un espace d’échange de métadonnées : si vous ne contrôlez pas les métadonnées, vous laissez à d’autres le pouvoir d’exposer ou non vos œuvres, de vous rémunérer ou pas… Je trouve que nous gérons collectivement cet enjeu des métadonnées avec beaucoup trop de légèreté, le réveil risque d’être douloureux.

Pendant qu’en France nous enchainons les colloques sur la nécessité de s’intéresser aux métadonnées, le gouvernement anglais investit des millions de livres pour faire émerger le plus rapidement possible des acteurs mondiaux sur la gestion des métadonnées.

ÉlectronLibre, entrevue avec Jean-François Bert, fondateur de Transparency, une société qui agit comme un tiers de confiance pour les ayants droit qui veulent surveiller l’exploitation de leurs oeuvres sur le Net.

Le Québec numérique dans son enfance

Pour réaliser à quel point notre retard va nous mettre à la merci des économies numériquement plus avancées, il suffit de visiter des sites comme semanticweb.com. On retrouve très rarement au Québec et au Canada des postes similaires à celui-ci (extrait) :

Core to the work of Pearson International is excellence in information architecture. Information architecture benefits PI businesses by making content reusable through the application of standards; and « smart » by the use of metadata, taxonomies and semantic technologies.

Candidate Profile

Deep understanding of the complex challenges of information and knowledge management.

• Proven success incorporating Taxonomy and Metadata programs within a large enterprise organisation.

• Experience leading teams on taxonomy and metadata strategy projects

• Experience implementing industry taxonomy standards

• Experience implementing metadata standards such as Dublin Core

Un risque pour la culture et l’économie

Les récentes interrogations de l’industrie de la musique illustrent le retard numérique du Québec, notamment en ce qui concerne le web des données:

Au Québec, les ventes d’albums et de pistes numériques représentent 24 % du total; aux États‐Unis, cette proportion passe à 47 %, un peu plus que les 45 % du marché de la musique enregistrée au Canada. /…/ Non seulement la vente d’albums et de fichiers individuels de produits québécois est‐il significativement plus faible qu’en format physique, mais, contrairement à la tendance générale /…/, elle est en recul depuis deux ans.

/…/

Dans un contexte où le format physique semble condamné à perdre du terrain face au commerce numérique de la musique, il appert essentiel que les produits québécois accroissent leur part de marché au courant des prochaines années pour assurer la pérennité du disque québécois. Comment s’y prendre? Est‐ce que le disque (et le « single ») québécois sont assez bien représentés sur les différentes plates‐formes de téléchargement légal (iTunes, eMusic, Zik)? Peut‐on exiger de ces détaillants du Web qu’ils mettent mieux en valeur les produits québécois, voire qu’ils créent une « boutique Québec » sur leurs plates‐formes? Est‐ce que l’industrie de la musique doit investir davantage dans la publicité sur le Web et dans les réseaux sociaux pour mieux diffuser la musique d’ici?

(Philippe Renaud, Un portrait de la chanson québécoise, janvier 2013, pages 19-20)

S’il se vend moins de musique québécoise, c’est, en grande partie, parce qu’elle n’est pas présente/visible là où vont les consommateurs pour trouver de nouveaux contenus culturels (sur Internet). La découverte de contenus culturels québécois sur le Web passe par des métadonnées de qualité (nos catalogues de produits sont en général pitoyables, sémantiquement). De plus, la multiplication des plateformes aux technologies  propriétaires et aux formats non standards (voir la définition des données liées, au début de ce billet) entraîne une balkanisation de l’offre culturelle au détriment des consommateurs.

Industrie culturelle et littératie numérique

Friendly computer - Publicité Commodore VIC-20

 Why 2012 will be year of the artist-entrepreneur

Le Web a démocratisé l’usage des technologies de l’information en offrant à tous l’accès aux outils de création et de diffusion numérique.

Sans aller aussi loin que Douglas Rushkoff, spécialiste de la cyberculture, qui affirme program or be programmed, je crois effectivement qu’une certaine maîtrise du Web fait désormais partie de notre apprentissage, comme savoir lire et compter. Cela ne veux pas dire connaître les arcanes des langages de programmation et des entrailles des machines.

J’entends plutôt acquérir des connaissances et adopter des comportements :

  • connaître l’écosystème du Web (machine, application, serveur, Internet, site, base de données, hébergement, fournisseur d’accès Internet,…);
  • connaître les usages (utiliser le Web de façon sécuritaire, prévenir les fraudes, différencier un blogue d’une page Facebook, …);
  • comprendre les modèles d’affaires (logiciels ouverts, libres et propriétaires, license d’utilisation, systèmes ouverts et fermés, …).

… qui permettent de développer un esprit ouvert et critique :

  • Qu’est ce qu’on m’offre comme valeur (accès, usage, diffusion, …) ?
  • Qu’est-ce que j’offre en échange (argent, données personnelles, production de code ou de contenu) ?
  • Quelle est la valeur créée pour ma collectivité, la société, la planète ?

Une littératie à développer, non seulement dans l’intérêt de tous les entrepreneurs du domaine culturel (artistes, producteurs, diffuseurs, agents), mais dans celui de l’ensemble des citoyens

 

Passages : Gestion collective: pas de soucis pour les majors


    Patrick Zelnik : La gestion collective n’est pas obligatoire

    Rapport Zelnik : la proposition de gestion de licence collective est, pour ainsi dire, abandonnée. Les grands industriels de la musique n’ont pas à s’inquiéter: leur modèle économique est encore à l’abri des changements de l’ère numérique.

    Le rapport Zelnik fait suite à la création de la HADOPI (Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet), en France. Les mesures de répression des infractions à la propriété intellectuelle sont perçue par certains comme une volonté du gouvernement Sarkozi de protéger le modèle d’affaires actuel d’une certaine industrie de la musique.

    La gestion collective aurait permis d’apporter des correctifs aux problématiques qui sont à la source de déséquilibres (accès au marché, modèles économiques des plateformes, répartition des redevances).

    Lire le commentaire de Pichevin Aymeric, professeur et auteur, entre autres, d’un livre sur l’autoproduction de la musique, qui participait au MIDEM de Cannes, à titre d’animateur de groupes de discussion. Son blogue, La valeur de la musique, offre une perspective articulée sur la nouvelle économie de la musique.

Amazon malmène les éditeurs

Amazon accusé de bullying (intimidation) de part d’autre de l’Atlantique.

Éditeurs américains contraints de suivre les choix technologiques d’Amazon, ici BookSurge son service d’impression sur demande (Print-on-demand), sous peine de voir retirer certaines fonctionnalités essentielles à la vente de leurs titres sur le site d’Amazon ou plus, directement, être retiré du site.

Éditeurs britanniques contraints à des réductions substantielles de leur prix de gros sous peine de voir la commande d’achat disparaître des pages de leurs titres.

Un analyste financier, auteur/éditeur d’un ouvrage vendu sur Amazon, dénonce cette approche jugée non nécessaire en raison du positionnement dominant de l’entreprise. Il fournit même un lien vers une pétition.

Tim O’Reilly, auteur, éditeur et ayant également des ouvrages en vente sur Amazon, signale que l’entreprise menace l’écosystème qui l’a depuis toujours permis de se développer.

Google, la plus grosse entreprise de marketing ?

Une leçon de stratégie web, par Google: donnez-leur des applications gratuites et ils vous donneront ce qui a le plus de valeur sur le web: les données et le trafic.

Après avoir acquis Double-click, Google lance son service de gestion publicitaire gratuit, Ad Manager (DART googlelisé) .

Commentaire de Jeff Jarvis: Google est beaucoup plus gros qu’il n’y paraît.

Un aperçu du service. La version beta n’est offerte que sur invitation ou soumission de candidature.

Mort annoncée de l’album

Matérialisation de la tendance fragmentation: la mort annoncée de l’album ou la résurrection numérique des 45 tours.  Ce ne sont plus les albums (ou les galettes de plastique) qui sont classés aux palmarès, mais des titres. La vente à l’unité est plus facile que la vente d’un ensemble  dont tous les morceaux ne nous plaisent pas toujours. Pourquoi ne pas réaliser des séries  ? lance le blogueur Mark Cuban.

La série est un mode de diffusion déjà éprouvé avec les feuilletons télé, puis sur le Net. Pourquoi ne pas l’adapter à la diffusion et la commercialisation d’oeuvres musicales ?

Auto distribution et fin probable des DRM

Modèles de distribution et contrôle des artistes

Pour faire suite à un précédent billet (Nouvelles pistes pour la musique en ligne).

Où doivent se positionner les artistes dans ce nouvel environnement (et les nouveaux modèles d’affaires possibles) ? Un article de David Byrne (Talking Head), dans Wired. Parlant de son expérience passée et actuelle, l’artiste distingue six modèles de distribution. Évidement, plus un modèle accorde une part importante de contrôle à l’artiste, plus ce dernier voit sa part de revenus par unité vendue augmenter.

Les compagnies de musique ont pu réduire considérablement leurs coûts d’enregistrement, de production et de distribution grâce aux innovations technologiques dont la numérisation. Ces mêmes innovations permettent aux artistes de remettre en question certains modèles contraignants etmoins avantageux et même de s’auto distribuer.

Digital Right Management

Trois des quatre grandes compagnies de musique ont maintenant abandonné l’usage de verrous numériques pour empêcher la copie des pistes vendues. Warner Music vient de se joindre à EMI et Universal. Sony BMG se fait attendre.

Nouvelles pistes pour la musique en ligne

Repéré dans TechCrunch, en français et en anglais, un aperçu de ce que fait Amazon pour favoriser la découverte, la promotion et la vente de musique en ligne.

Vers l’abandon des DRM ?

Les pièces vendues par Amazon sont libres de DRM (Digital Right Management), ceux-ci interdisent toute (vraiment toute) reproduction. La plupart des maisons de disques ont également laissé tomber les DRM.

La nouvelle législation canadienne proposée en matière de droit d’auteur ramènerait-elle ce que l’industrie elle-même est en train d’abandonner ?

Le web bouscule la chaîne de production

Amazon investit dans des services en ligne de diffusion, production et auto production indépendante (Amiestreet, Sellaband). Plein d’autres jeunes pousses d’entreprises de ce type sont en émergence.

Offrir un support aux artistes qui souhaitent se faire connaitre, présenter leur musique, rejoindre leurs fans et surtout, permettre à ceux-ci de participer à la production de leur album.

Ceci remet question le modèle traditionnel des grandes maisons. Plusieurs artistes et producteurs indépendants profitent déjà des leviers offerts par le web pour produire, promouvoir et diffuser.