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Entreprises 2.0, prêtes pour un changement radical ?

Nous vivons un changement de paradigme. L’évolution du nouveau médium qu’est le web remet en question plusieurs modèles et pratiques établis. Plusieurs des changements qui sont survenus ont des conséquences que les organisations, commencent à ressentir (et que la conjoncture économique actuelle a amplifiées). Les symptômes les plus évidents, et médiatisés, étant ressentis dans l’industrie des médias.

Plusieurs organisations feront l’apprentissage de l’innovation et, pour cela, elles devront changer radicalement leur méthodes de gestion. Elles devront s’inspirer des réseaux sociaux pour mobiliser toutes leurs ressources en utilisant de nouvelles technologies.

La culture organisationnelle et les barrières technologiques : deux types de changements particulièrement difficiles à réaliser pour les petites et grandes entreprises qui sont bien souvent les plus grands freins à l’innovation.

Prêtes à innover ?

Harvard Business Publishing publiait sur son blogue, un billet de William C. Taylor, auteur de Practically Radical, un ouvrage sur les changements radicaux qui affectent les entreprises. Ce billet énonce 10 questions que tout gestionnaire-agent de changement devrait se poser:

1. Do you see opportunities the competition doesn’t see?
2. Do you have new ideas about where to look for new ideas?
3. Are you the most of anything?
4. If your company went out of business tomorrow, who would miss you and why?
5. Have you figured out how your organization’s history can help to shape its future?
6. Can your customers live without you?
7. Do you treat different customers differently?
8. Are you getting the best contributions from the most people?
9. Are you consistent in your commitment to change?
10. Are you learning as fast as the world is changing?

Comment innover ?

Innover, ce n’est pas améliorer ou adapter un modèle existant; c’est sortir du modèle d’activité habituel.

When companies try to come up with new ideas, they too often look only where they always look. That won’t get them anywhere.

Quelques suggestions recueillies par des journalistes du Wall Street Journal.

  • Build scenarios.
  • Spin the Web.
  • Enlist lead users.
  • Probe and learn.
  • Mobilize the staff.
  • Cater to entrepreneurs.

Changer la culture organisationnelle ?

Les stratégies, dites 2.0, peuvent-elles rendre l’entreprise plus flexible, décloisonner les divers services et réellement encourager les membres du personnel et les clients à contribuer aux échanges d’information ?

Comme le fait remarquer Bertrand Duperrin dans son excellent billet sur les stratégies d’entreprise 2.0 :

L’entreprise 2.0 n’est pas une baguette magique qui évite de s’attaquer aux questions importantes et structurantes. Elle est justement la conséquence du fait qu’on s’y attaque.

Ce ne sont pas les solutions technologiques, aussi séduisantes soient-elles, qui feront changer les organisations.  Depuis l’avènement des plateformes collaboratives (ex.: Lotus Notes) au siècle précédent,  bien des entreprises ont investi des sommes considérables en technologies et en conseils sans modifier leur approche de gestion.

Les mêmes conditions qui prévalent à la réussite des réseaux sociaux s’appliquent au travail collaboratif. Gary Hamel a relevé les caractéristiques de la génération Facebook.

1. All ideas compete on an equal footing.
2. Contribution counts for more than credentials.
3. Hierarchies are natural, not prescribed.
4. Leaders serve rather than preside.
5. Tasks are chosen, not assigned.
6. Groups are self-defining and -organizing.
7. Resources get attracted, not allocated.
8. Power comes from sharing information, not hoarding it.
9. Opinions compound and decisions are peer-reviewed.
10. Users can veto most policy decisions.
11. Intrinsic rewards matter most.
12. Hackers are heroes.

Si la course à l’innovation ne peut être remportée que par le travail collaboratif, quelles organisations sont prêtes à relever le défi du changement ?

La peur de ce qu’on ne comprend pas

Le Devoir, sous la plume d’un de ses collaborateurs, publie une critique (?) de l’édition française du livre d’Andrew Keene, Le culte de l’amateur – Comment Internet tue notre culture.

Le web est apparemment le seul médium de communication où on trouve de la manipulation, de la désinformation, des mensonges et des rumeurs non fondées, de la paresse intellectuelle, des pirates d’œœuvres protégées et surtout, des individus qui sont les agents d’une entreprise de destruction de la culture (avec un grand C).

Le collaborateur du Devoir, qui signe la critique du livre, semble ignorer que tous ces apparents méfaits se manifestent régulièrement dans les médias traditionnels.  Et que M. Keene se sert de ces démonstrations beaucoup trop sensationnalistes pour être justes pour se faire l’avocat d’un plus grand contrôle du Web.

On cherche encore l’approche critique dans cet article qui ne contient que des extraits du livre et dont la conclusion dénote la position de son auteur :

Fidèle à la méthode d’argumentation américaine qui procède par une dynamique combinaison d’anecdotes et d’idées afin d’illustrer une thèse, l’ouvrage d’Andrew Keen nous met efficacement en garde contre «le chaos démocratisé du contenu autoproduit», qui risque de tuer le meilleur de notre culture au profit d’une insignifiante culture de soi.

Pourtant, lors de la parution de la version originale du livre (The Cult of the Amateur), un critique du New York Times, qui n’est pas un évangéliste du Web, avait une perception plus nuancée des propos de M. Keene.

This book, which grew out of a controversial essay published last year by The Weekly Standard, is a shrewdly argued jeremiad against the digerati effort to dethrone cultural and political gatekeepers and replace experts with the « wisdom of the crowd. » Although Mr. Keen wanders off his subject in the later chapters of the book – to deliver some generic, moralistic rants against Internet evils like online gambling and online pornography – he writes with acuity and passion about the consequences of a world in which the lines between fact and opinion, informed expertise and amateurish speculation are willfully blurred.

Pris à parti, comme bien d’autres personnalités du Web 2.0, Jimmy Wales, le fondateur de Wikipedia, a directement répondu à M. Keene en mettant à nu son manque d’objectivité intellectuelle.

Voir la vidéo du débat entre Jimmy Wales et Andrew Keene.

Il aurait été de bon aloi de faire une petite recherche (sur le Web) pour trouver un bon nombre des arguments de M. Keene réfutés, ainsi que des démonstrations que le Web n’est pas plus méchant que les autres médias.

Christian Marclay et l’avenir du disque

Sérendipité: Christian Marclay et l’actualité

Visite, en famille, de l’expo Christian Marclay, REplay, à la Fondation DHC et série d’articles du Devoir sur la crise de l’industrie du disque. La vidéo Record Players, 1984, souligne la fragilité du support. Le processus de destruction rythmée des disques est, en soi, une création sonore.

Le disque de vinyle, ce support incongru, par sa fragilité et son mode d’utilisation, aux yeux de ma fille de 17 ans qui n’utilise plus que des fichiers mp3.

Série d’articles du Devoir (21 mars 2009) sur la crise de l’industrie de la musique au Québec.

ADISQ – Les rencontres (15 et 16 avril 2009)

On a l’impression que l’industrie de la musique commence enfin à comprendre le changement en marche depuis le début des années 2000 (Napster, Kazaa).

Rencontres québécoises de l’industrie de la musique, le grand rendez-vous annuel des professionnels du monde de l’enregistrement sonore, du spectacle et de la radio, au Québec. Avec la multiplication des services en ligne et des dispositifs de communication sans fil, la musique, toute la musique, est désormais accessible en tout temps, en tout lieu, avec une offre de plus en plus personnalisée aux goûts et préférences de l’utilisateur.

Les solutions proposées par l’industrie pour régler la crise sont principalement de nature juridique et financière (licence globale: facturer les fournisseurs d’accès Internet).

Aucune amorce de réflexion quant au modèle d’affaires, toujours basé sur le support physique. Que fera-t-on lorsque que la virtualisation (cloud computing) aura été massivement adoptée ?

Malgré les très nombreuses études et publications qui font l’analyse des changements qui frappent l’industrie de la musique, celle-ci semble ne s’intéresser qu’aux moyens de protéger ses revenus (ce qui est légitime, tout comme la protection du droit d’auteur). A-t-elle fait cas de ce qui a amené tant d’amateurs de musique à transgresser les lois ?

Ce que les plateformes d’échanges permettent (au delà de la gratuité de la copie):

Communautés d’intérêt (découvrir d’autres musiques avec ceux qui partagent les mêmes goûts que moi, et non me faire pousser un palmarès dicté par des impératifs de marketing ou par la moyenne des ours, soit  l’amalgame des préférences d’individus sans intérêts communs).

La possibilité d’écouter gratuitement un nombre illimité de titres juste pour la découverte. Ne pas regretter ses coups de tête du moment (combien de CD achetés pour une chanson à la mode, rendue kétaine le mois suivant ?).

Sélectionner un titre et ne pas être obligé de prendre tout l’album.

Le plus vaste catalogue d’œuvres (du plus commercial au plus petit bout de la queue de la longue traîne).

Pas de barrières géographiques. Quelque soit votre pays de résidence, le système n’utilisera pas le géopositionnement (adresse IP) pour vous interdire l’accès au contenu. Très utilisé pour la distribution de vidéos, notamment par iTunes, ce système encourage les internautes à se tourner vers les sites de téléchargement illégal alors qu’ils seraient prêts à payer pour une copie de bonne qualité.

Ce que les plateformes d’échanges n’offrent pas:

Des enregistrements de haute qualité (et complets).

Des métadonnées structurées et exactes (interprètes, auteurs, titre, titre alternatif, instruments, historique de publication, et pourquoi pas, les paroles en v.o. et leur traduction).

Réinventer le modèle

L’avenir de l’industrie de la musique passe par la réinvention du modèle d’affaires, qui ne peut plus être basé sur la distribution d’une galette de plastique. Un modèle qui doit faire une place importante au public (il serait temps de s’intéresser à la communautique, pas uniquement à Facebook, mais à l’appropriation des technologies et des médias de communication par les citoyens).

Le web 3.0 est-il le web sémantique ?

Après le web des données, aurons-nous bientôt le web du sens ? Une question de temps qui n’est pas si simple. Plusieurs gros joueurs se sont déjà lancés dans la course, en ce qui concerne les différentes technologies. Peu importe le nom de la prochaine vague, le web sémantique intéresse les publicitaires qui osnt réellement branchés.

Le web sémantique: une opportunité pour la publicité en ligne

Des opportunités pour les publicitaires, alors que même si la publicité en ligne gagne progressivement la faveur des annonceurs, ces derniers paient moins cher le CPM, surtout pour le simple affichage de bannière (rapport de Mary Meeker pour Morgan Stanley).

Un article dans Advertising Age relève les opportunités du web sémantique pour les publicitaires qui savent tirer parti des nouveaux usages du web:

Affichage contextuel

Afficher une publicité en fonction de mots clés permet de cibler les utilisateurs, mais mettre ces mots dans le contexte sémantique de l’utilisateur évite d’afficher n’importe quoi. Il suffit de jeter un coup d’oeil aux publicités Adsense de Google dans Gmail pour constater les étranges associations et les coups d’épée dans l’eau.

Mesure des médias sociaux

Les indicateurs de base (visites, pages vues, durée, etc.) ne donnent aucune information sur la qualité de l’audience et sur la teneur des conversations. L’émotion tient une place centrale dans les stratégies de marque. L’analyse sémantique permettrait aux publicitaires (et aux autres professionnels des communications) de mesurer la loyauté des utilisateurs (si enthousiasme = loyauté).

Hyperlocal – Sites d’informations locales

Le web et l’hyperlocal: nouvelle initiative dans le domaine de l’information et du journalisme.

Une station de radio communautaire et un journal de la rive sud de Montréal s’unissent pour offrir un site dédié aux informations locales, Media Sud.ca (avec l’accent).

Partenariat possible avec une institution d’enseignement collégial (Cégep Édouard Monpetit) qui offre un programme de formation sur le reportage et le documentaire.

Ceci rappelle l’initiative de The Gazette, avec le site de son édition locale pour l’ouest de l’île de Montréal (WestIslandGazette.com).

Référence également à l’expérience de Rob Curley, depuis son arrivée au journal Las Vegas Sun. Son blogue permet de suivre l’adaptation des salles de rédaction, papier et numérique, dans une petite entreprise de presse.

Les revues et le web – Une opportunité

L’avenir des revues culturelles repose sur un échange direct et bidirectionnel entre les revues et leurs communautés d’intérêt. Le Devoir du samedi 22 novembre, publie un cahier spécial consacré au domaine de l’édition. Plusieurs articles sont consacrés aux revues culturelles et aux 30 ans de la SODEP (Société de développement des périodiques culturels québecois).

Propos très intéressants et lucides d’Yves Beauregard (président de la SODEP).

M. Beauregard s’interroge sur les défis de l’édition des périodiques culturels et sur les usages du web.

Est-ce que chacun de nos périodiques devrait avoir sa copie électronique ?

D’abord, le site d’une revue ne devrait pas être la copie du numéro de la revue. Il serait une erreur de se limiter à reproduire la revue en version électronique. Celle-ci doit profiter des avantages qu’offre le web pour rejoindre des membres de sa communauté d’intérêt que la version imprimée ne rejoint pas. Un contenu électronique peut être mis à jour et commenté. On peut également y ajouter des liens vers des sources ou des informations pertinentes. On peut y insérer des liens vers des photographies, des documents audio et vidéo, des blogues. On peut attirer les contributions des acteurs et des témoins d’évènements culturels pour le bénéfice des lecteurs.

Ensuite, chaque revue doit avoir son espace sur le web, c’est essentiel pour que chaque communauté d’intérêt ait son espace et son identité propre, mais cela n’implique pas qu’il faille mettre en place une structure et des applications complexes. Les applications de bogue (Blogger, WordPress) présentent des fonctionnalités qui permettent de développer des micro sites. Ces applications sont très faciles à utiliser, ne nécessitent pas de programmation et sont gratuites (les versions entreprises permettent de gérer plusieurs blogues/microsites à la fois et ne coûtent pas 100 $).

Par contre, ces micro sites peuvent être fédérés sur un site comme celui de la SODEP. De plus, ceci contribue au référencement du contenu des sites des revues auprés des moteurs de recherche.

Devrait-on le (patrimoine culturel de nos périodiques) numériser et le rendre accessible ?

La numérisation des archives constitue une étape plus en aval des projets de publication numérique. Établir une présence forte, bien référencée sur le web et qui attire une communauté, est l’objectif principal à atteindre. Il sera ensuite pertinent l’analyser le contenu des archives et de s’interroger sur les modalités de son exploitation.

Les revues spécialisées, le web et les communautés d’intérêt

Le web n’est pas le concurrent de la version imprimée de la revue, mais un complément ou une extension. Il y a un marché pour l’objet imprimé et un pour le contenu numérique (ceci inclut les outils, applications et bases de données, offertes aux utilisateurs).

Une revue spécialisée s’adresse à une communauté d’intérêt :

  • Experts des secteurs académiques et professionnels;
  • Étudiants (futurs experts);
  • Amateurs (membres du public qui sont passionnés par le sujet et qui contribuent à la vie de la communauté d’intérêt en investissant de leur temps et efforts);
  • Public (membres du public qui sont intéressés par le sujet).

Les opportunités

Le site d’une revue permet de rejoindre cette communauté et d’établir des liens de communication directs.

Parce qu’il n’est pas limité dans le temps et dans l’espace, le site de la revue permet de constituer des thématiques et de les alimenter;

S’il est bien référencé, il peut être trouvé par des membres de la communauté d’intérêt qui ne connaissent pas la revue et en deviendraient des lecteurs;

S’il utilise efficacement les techniques de diffusion sur le web (flux RSS, réseaux sociaux, micro blogging), il peut diffuser son contenu à grande échelle sans frais;

S’il intègre progressivement et intelligemment les outils participatifs et collaboratifs, il peut s’enrichir du contenu généré par les utilisateurs;

Enfin, à l’aide de ces outils, il peut se tenir à l’écoute de la communauté et se positionner comme un lieu de référence et d’échanges pour celle-ci.

Revenus publicitaires en ligne – Défis et opportunités

Défis en vue pour les sites qui tirent leurs revenus de la publicité et opportunités d’affaires pour les experts du Web (désignation générique pour un vaste ensemble de fournisseurs de services.)

Défis

  • Crise financière aux USA (effet de prudence reflété par la réduction des dépenses publicitaires prévues d’ici 2012). eMarketer – Is online safe from the meltdown?
  • Baisse du CPM (coût par mille pages vues) pour les publicités vendues par les réseaux publicitaires (0,60 $ /1.10 $). Cette baisse entraînera la réduction du CPM pour la publicité qui était la plus profitable (celle qui est vendue directement) et dont les tarifs sont à 10$/20$. Internet Advertising Bureau / Bain – Digital Pricing Research
  • Les changements technologiques, sociaux et économiques ont ébranlé l’industrie automobile. Au tour des médias d’y faire face, et les médias en ligne n’y échapperont pas. The media marketplace is transitioning from one in which demand has exceeded supply (even as supply has grown exponentially)… to a marketplace in which the availability of supply is outpacing demand. Media sellers and media agencies cannot simply sit out the coming recession as they have in the past, with an optimistic expectation that all will be okay on the other side. Jack Myers Media Economy Not as Bad as It Looks, But No Good News on the Horizon.

Les effets sont perceptibles

/…/Today, marketers sense that less than 30% of their advertising works, and they are increasingly intent on identifying and eliminating the wasteful 70%. Jack Myers, déjà cité.

Les dépenses publicitaires en ligne croissent du côté de la publicité contextuelle liée à la recherche (secteur sous la domination de Google) ces deux dernières années, alors que les dépenses en affichage conventionnel (via serveurs publicitaires ou en régie interne) devraient stagner. IAB / PriceWaterhouseCoopers – Internet Advertising Revenue Report Second Quarter 2008

Élaborer des stratégies publicitaires autour des communautés d’intérêts définies et des offres qui créent de la valeur pour les utilisateurs. Penser à des stratégies d’intégration verticales. C’est uniquement là que le CPM est susceptible d’augmenter (ou au moins, de ne pas tomber).

Opportunités

  • Valorisation ($$$) des communautés d’intérêts sur le web = recherche de stratégies de contenu et de concepts qui ciblent efficacement des communautés spécifiques.
  • Intérêt accru pour les stratégies de positionnement (référencement, optimisation de contenu) et les environnements de mesure (statistiques et analyse web).
  • Augmentation de la valeur de la publicité contextuelle = montée en puissance des outils d’indexation de contenu et de recherche.

Volets social et technologique du web 2.0

La dimension sociale du web, surtout dans une perspective d’usage corporatif du web 2.0, est encore oubliée ou sous estimée au profit de la dimension technologique. Cette dernière semble, il est vrai, plus facile à réaliser.

Enterprise value of online communities. Yet to be realized (Étude de Deloitte, juillet 2008)

Les initiatives de communautique ont un impact positif sur l’innovation et l’engagement des consommateurs et du personnel dans des échanges (la très recherchée « conversation »). Les résultats probants se font cependant attendre. Barrières les plus importantes:

Communautés mal gérées

Sous estimation des ressources, expertises et temps requis pour créer de la valeur pour les membres de la communauté.

Peu ou pas de stratégie

Moins de la moitié des initiatives sont sous la responsabilité des services de marketing.

Pas d’alignement des objectifs des initiatives et des indicateurs de mesure (on s’en tient aux statistiques de base: nombre de visiteurs, pages vues).

Recherche effectuée par la société conseil Deloitte auprès de 140 entreprises (plusieurs Fortune 100), de secteurs divers: manufacturier, logiciel, assurance, média, hôtellerie.

Don’t start with the technology; start with your customers and specific business goal

Blogue de Beeline Labs, co-auteur de l’étude Deloitte.

Many companies focus primarily on the “media” part of social media – should our CEO blog, do we need a blogging policy, do we need wikis for our customers, etc. That is why many marketing 2.0 strategies based on social media fail.

Put the needs of the community first

Dion Hinchcliffe: 12 Best practices for online customer communities.

Après la bulle des blogues

Business Week fait un retour sur un dossier spécial, publié en 2005: Blogs will change your business. La conclusion, à cette époque (déjà lointaine): There will be no blogging bubble, so it will not bust. BW estimait trop faible le potentiel d’investissement d’affaires.

Le numéro du 2 juin 2008, Beyond Blogs rectifie: There is a blogging bubble and it will bust. But blogging will still be useful. Ce jugement semble cependant inclure dans la bulle tous les outils de communautique (ex.: réseaux sociaux, Twitter). En 2005, on ne pouvait pas prévoir l’émergence de Facebook, Wikipédia, Twitter et autres.

Vidéo d’un des auteurs, Stephen Baker, qui mentionne qu’il a utilisé ces outils pour faire son reportage.