Archives par mot-clé : participation

PluginLeWeb.com : fenêtre en temps réel sur LeWeb 2011

Christian Aubry et moi participerons à LeWeb’11 à titre de blogueurs officiels.

Enrichir les conversations et les présences

Nous réaliserons des capsules vidéo à partir des billets des autres blogueurs. Nos pourrons échanger nos perspectives avec ceux-ci ou inviter un autre commentateur à participer à la discussion.

Nous souhaitons également que des spécialistes du Web et à des médias qui ne sont pas présents à LeWeb et qui souhaitent adresser des questions à des blogueurs de leur choix sur des sujets en rapport avec la conférence puissent le faire en direct, via Skype.

Nos vidéos seront déposées sur les blogues des autres blogueurs officiels (d’où le « plugin » ) tout en étant disponibles sur le blogue PluginLeWeb.com.

Invitation spéciale aux entrepreneurs du Québec

À titre de présidente du comité Internet d’Alliance numérique, j’invite les blogueurs et entrepreneurs du Québec qui sont présents à LeWeb à venir nous expliquer ce qu’ils viennent y chercher.

Contactez-nous

Vous pouvez entrer en contact avec nous par le biais du clavardage de la page PluginLeWeb ou en vous adressant à moi sur Twitter (@joplam).

Merci aux organisateurs de LeWeb 2011, et tout spécialement à Stéphanie Booth de nous donner la chance de réaliser cette expérience.

J’ai le mal des réseaux

Pressentant la schizophrénie du Net, j’ai récemment suspendu mes activités sur mon carnet de notes, Delicious, Netvibes et Twitter. Une pause qui vient à point après quelques années d’usage du Web social (et une nouvelle vie professionnelle plutôt bien remplie).

visualcomplexity.com - Net Map
Net Map, Eva Schiffer 2007

Quelle valeur pour moi ? Pour les réseaux auxquels je participe ? Quel cap maintenir au fil de mes sérendipiteuses lectures ? Comment donner une perspective qui fasse du sens dans des thématiques qui s’entrecoupent ?

Schizo des réseaux sociaux ?

Heureux hasard, j’ai trouvé ce matin, cet article de Nova Spivack qui fait contre-point à mon questionnement: Shareapocalypse Now. En quelques mots, voici son constat (également exprimé par de nombreux acteurs de l’évolution du Net).

Il faut remédier au nouveau mal des réseaux… Sharepocalypse

/…/online friends share content with us across various social networks, culminating in massive information overload. Our lives will become more fragmented, we will lose productivity, and we’ll perpetually be playing catch up.

…conséquence de la surabondance de réseaux, de plateformes, de cercles, bref, de silos… Choice overload

Nobody is going to know where to share or where to look.

…Nova Spivak nous souhaite vivement la création de nouveaux services… Social assistance

/…/ the opportunity to access and use social media messages in a unified way. This approach is different from the vertical social assistance approach because it would span across all networks.

LA question

Will we see the social networks connect into a common fabric anytime soon?

Les startup qui planchent sur cet enjeu ont de l’avenir.

Web-in 2011 : finalité et concept

Notes ouvertes de la deuxième d’une série de rencontres de préparation du Web-In 2011 qui aura lieu en novembre prochain. Le mot « web-in », dans le nuage de mots clés ci-contre, est le fil d’Ariane de ces rencontres.

Étaient présents: @martinlessard, @sylvaincarle, @frlegare, @joplam.

Les rencontres pré Web-in ont lieu à la Maison Notman, le vendredi dès 15h00.

The Gong Show

Concept du Web-in (par et pour les spécialistes) :

Finalité /Promesse: Nous faire sortir de notre zone de confort (nos pratiques, nos certitudes), nous amener plus loin et nous rendre participants d’une réflexion collective sur le Web du futur.

Garantie: Conférenciers et contenus sélectionnés par un comité d’experts.

Processus de sélection : réputation des conférenciers (pas nécessairement des stars, mais des spécialistes dans leur domaine);  preuve : échantillon /aperçu de la présentation. Le comité peut fournir la rétroaction requise pour les ajustements à apporter aux présentations.

Format

Mise en place: une grande salle (150 personnes environ) et une plus petite, le «chill room», (50 personnes).

Horaire:

  • Keynote speaker en début de journée. (1 heure)
  • Micro conférences (2 heures)
  • Déjeuner (2 heures)
  • Micro conférences (2 heures)
  • Cocktail ouvert à tous

Évènement gratuit pour les conférenciers.

Commanditaires:

Pauses-commandites: les commanditaires ont 5 minutes pour une présentation (ex.: ce qu’on fait d’extraordinaire; pourquoi venir travailler chez nous).

Keynote du matin: une personnalité qui donne le ton et le sens de l’évènement.

Panel du déjeuner: sur thématique plus générale ouvert aux 4 secteurs d’Alliance numérique.

 

Micro conférences :

Appel aux talents/expertises locaux (Québec, ROC; franco, anglo): « Vous trippez sur quelque chose, venez nous faire tripper aussi ». Formulaire de soumission de conférence : adaptation /traduction du formulaire (Call for speakers) du MIGS.

Contributions brèves, de type TED, mais en 10 min. Après sa présentation, le conférencier passe dans la salle adjacente («chill room») où il demeure disponible pour échanger les participants qui le souhaitent. Pour cela, il faut prévoir un battement de 5 minutes entre les conférences pour permettre de sortir à ceux qui souhaitent échanger avec le conférencier. Si on a 4 heures de micro conférences, on aura donc 16 conférenciers (4 conférenciers en 1 heure).

Web-in 2011: ze making of

Notes ouvertes pour un compte rendu de la première d’une série de rencontres de préparation de la première* édition du Web-In.

Le mot clé « web-in », dans le nuage ci-contre, est le fil d’Ariane de ces rencontres.

Les rencontres sont informelles et ont lieu tous les vendredi dès 15h00, à la Maison Notman. Celles-ci ont pour but de valider le format des activités, identifier les talents et les contenus et finaliser le programme (juin).

*L’édition de l’an dernier, dont la tablette numérique était la thématique, constituait l’édition 0 (ou beta) de cet évènement conçu pour et par les spécialistes du Web.

Cerveau gauche

Étaient présents:

Absents: retenus par leurs nombreuses obligations professionnelles et familiales. Ce qui sous-entend que les personnes précédemment mentionnées n’ont pas de vie ou pratiquent l’ubiquité.

  • Martin Lessard alias @martinlessard (!), blogueur, colocataire du Triplex, communicateur, formateur et fin diseur.
  • Sylvain Carle alias @sylvaincarle / @froginthevalley,  co-fondateur de Praized Media, directeur technologique de Needium et personnalité du mois du réseau ActionTI.

Objectifs de cette rencontre (et, probablement de la suivante):

  • Déterminer la finalité de ses conférences: quelle est la valeur unique et distincte de ces conférences (vision, champs gauche, concret, orienté affaires, orienté pratique…)
  • Déterminer le format: quels aspects prendront les conférences («un combat des diapos», 10 min + 45 discussion, 20 min + liste d’actions «crowdsourcées» déposées en ligne…)

Finalité:

Chercher des sources d’inspiration hors de notre univers Web habituel (à la SXSW) pour faire advenir des idées et imaginer le Web du futur.

Nous avons identifié plusieurs très pertinents et intéressants experts (pas toujours très connus) qui sont  issus de divers domaines. Objectif: provoquer des ignitions dans les cerveaux des participants.

Concept:

Mots clés:

  • happening d’idées, champ gauche, agrégation, pour les spécialistes et par des spécialistes (mais pas que du Web).

Le web se replie-t-il sur lui-même ?

  • «Walled garden» par opposition au Wild Wild West.
  • Spécialistes du Web ayant peu d’interactions avec d’autres champs d’expertise en dehors de leur univers.
  • Ouvrir nos horizons à d’autres pratiques, d’autres champs d’expertise en sollicitant les contributions de spécialistes qui ont des valeurs similaires (ouverture, recherche, expérimentation) à celles que nous attribuons à la culture Web.

Stéphane relate son expérience à SXSW et des présentations qui l’ont le plus marqué. Par exemple, une source d’inspiration pour de nouveaux modèles d’affaires:

Blake Mycoskie, fondateur de TOM’S Shoes qui a présenté un modèle d’affaires révolutionnaire (one for one) : payer assez cher pour acheter une paire de chaussures, somme toute cool mais banale, et faire le don d’une autre paire dans un pays du tiers-monde.

Déroulement:

Organisation de la journée similaire à l’édition précédente:

Plénière Web-in – Conférencier

Activités (ateliers, présentation, panel) d’une durée maximale d’une heure, avec un petit nombre de participants pour favoriser l’interaction. Prévoir plus d’une piste afin d’assurer l’interaction des participants.

Option 1: plusieurs pistes avec différentes activités.

Option 2 : plusieurs pistes avec une alternance des présentateurs de manière à ce que tous les participants puissent avoir accès au même contenu (les participants ne changent as de salle).  Quitte à introduire des changements au gré des échanges avec les participants, est-il possible de demander aux présentateurs de répéter leur présentation ?

Lunch: conférence sur thème fédérateur (mobilité, e-Learning, jeu, Internet)

Reprise des activités.

Web-inCamp : idéation collective et débridée  Des idées aux actions : qu’est ce qui vous a donné des idées de projets aujourd’hui ? Gratuit sur inscription: même sur tous n’auront pas pu participer aux activités précédentes, ils pourront ajouter leurs élucubrations

5 à 7 ouvert à tous

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passages : Journalisme et défis des usages citoyens du Net et de l’évolution technologique


    L’information au Québec : un intérêt public | État de l’info

    Rapport de Dominique Payette sur le journalisme et l’avenir de l’information au Québec.

    Parmi les points intéressants:

    Pour le soutien financier de l’État et pour un statut distinct entre le journaliste professionnel et l’amateur. «Nous préconisons une intervention de l’État pour soutenir la mission d’informer des médias. Les mesures avancées nécessiteront la définition d’un statut pour les journalistes professionnels.»

    L’Internet haute vitesse comme service essentiel pour assurer la diffusion de l’information et favoriser le développement des contenus informationnels numériques.

    État de l’information au Québec: mise en garde contre la concentration des médias afin de protéger la diversité des points de vues.

    Nouveau contexte technologique: les technologies font tomber les barrières entre les usages. Pour les journalistes, la maîtrise des nouveaux outils de production et de diffusion de contenu est devenue essentielle.

    Financement de la presse écrite en France : les bonnes et les mauvaises idées

    États généraux de la presse écrite, France (2009) où on a, entre autres, préconisé le développement du réseau… des kiosques à journaux pour accroître la diffusion.

    Rapport Cardoso sur la gouvernance des aides publiques à la presse, France (2010). Plus d’un milliard d’euros est consacré par l’État français à la presse écrite. Faut-il également financer le virage numérique ?

Vers une stratégie numérique gouvernementale ?

Ne plus discriminer le logiciel libre au gouvernement est un choix politique. L’éthique, l’autonomie, le partage et la collaboration qui sont valorisées par le logiciel libre pourront-elles changer la culture de l’appareil gouvernemental ?

Voici l’allocution prononcée (sans notes et, il faut le dire, avec naturel) par la présidente du Conseil du trésor, Michelle Courchesne, lors de la clôture du Salon du logiciel libre du Québec, le 7 décembre 2010.

Notes prises au cours de l’allocution:

  • Reconnaissance de la discrimination du logiciel libre dans les processus d’approvisionnement du gouvernement (il aura fallu la poursuite intentée par Savoir-faire Linux pour en arriver là);
  • Constat de l’effet de silo résultant de la décentralisation de la gestion des ressources informationnelles (« la main gauche ne sait pas ce que fait la main droite »);
  • Retard numérique du Québec (le fameux plan numérique, brièvement mentionné);
  • Modernisation des architectures technologiques et des méthodes de gestion de projets (passer de fossile à agile);
  • Attention aux chantiers éléphantesques (projet GIRES, de funeste mémoire) : morceler les projets;
  • La politique cadre ciblera particulièrement les secteurs de la santé et de l’éducation;
  • Il faudra s’armer de patience pour qu’un logiciel libre remplace un logiciel propriétaire lorsqu’il s’avère être la meilleure solution. Le changement n’adviendra pas du jour au lendemain. Il faudra 2 à 3 ans pour la mise en œuvre de la politique cadre;
  • Expertise interne : manque de connaissances informatiques adéquates au sein de l’appareil gouvernemental.
  • Changement organisationnel et culturel (numérique) profond et de très grande ampleur (il affectera les fournisseurs externes) : un nouveau Klondike pour les sociétés conseils ?

Dépôt du projet de loi 133

Le logiciel libre a fait une entrée officielle au gouvernement du Québec, hier, avec le dépôt du projet de loi 133: Loi sur la gouvernance et la gestion des ressources informationnelles des organismes publics et des entreprises du gouvernement.

Le texte de loi confirme le retour à une gestion centralisée des ressources informationnelles. Il met en lumière la question du manque de compétences de pointe en informatique, faute d’avoir externalisé graduellement cette expertise, à l’image des services d’ingénierie (contrecoup des partenariats public-privé). Un enjeu aussi stratégique que la maîtrise et l’exploitation des TIC doit demeurer sous la vigilance et le contrôle de spécialistes compétents de l’administration publique.

Souhaitons que cette centralisation améliorera les pratiques de gestion dans l’appareil gouvernemental (moins de silos, plus de collaboration, meilleure communication et surtout, amélioration de la supervision et de la coordination des initiatives).

Politique cadre

Publiée par le Ministère des Services gouvernementaux, la politique cadre contient les principes d’application pour la mise en œuvre des changements qui seront requis et/ou entraînés lorsque le projet de loi aura été approuvé par l’Assemblée nationale.

Il s’agit également de l’annonce d’une première stratégie gouvernementale d’exploitation des technologies de l’information et des communications (on oublie trop souvent le «C» lorsqu’on parle des TI). C’est un appel aux directions technologiques à élargir leur vision notamment en matière d’intégration des nouveaux usages du numérique.

La direction des ressources informationnelles devra faire preuve de vision et de leadership pour piloter ce chantier.

Après la révolution tranquille, la révolution numérique ?

Le choix du logiciel libre est une des manifestations de la révolution numérique. Le gouvernement 2.0 en est une autre. Ce sont des choix qui peuvent changer positivement la façon dont on fait de la politique.

Voici une très intéressante application de gouvernement 2.0 fourni par Bertrand Duperrin (@bduperrin), qui suivait le fil #s2lq malgré le web et le décalage horaire. La Ville de Bordeaux a mis en ligne un environnement interactif pour permettre aux citoyens de participer au processus décisionnel.

***** Mise à jour (10 décembre 2010)

Commentaire critique de Nelson Dumais sur le projet de loi 133 (carnet Technaute) sur l’annonce gouvernementale, certes, c’est une perspective toute personnelle, mais combien intéressante (et réjouissante pour les sceptiques).

Le logiciel libre: un choix politique

Salon du logiciel libre du Québec, 6 et 7 décembre 2010, Université Laval, Québec.

Hashtag : #s2lq

Développement socio-économique du Québec

En ouverture de l’évènement, Cyrille Béraud (pdg de Savoir-faire Linux et instigateur de la poursuite contre la Régie des rentes du Québec qui a acheté des licences logicielles sans appel d’offres)  a souligné l’importance de 3 chantiers de développement social et économique pour le Québec. Ces chantiers n’ont rien à voir avec le béton, mais ont pour objectif l’accès aux outils de développement pour les individus et les organisations:

  • Connectivité Internet;
  • Logiciel libre;
  • Données gouvernementales ouvertes.

Activisme pour un choix de société

Richard Stallman (alias RMS), fondateur du mouvement pour le logiciel libre et activiste, a livré une présentation de près de 2 heures 30, en français, sans notes et sans aucun support visuel.

RMS ne tolère pas les compromis, ce qui lui vaut les critiques de certains, parmi ceux qui sont favorables au logiciel libre. Comme l’a formulé Marc Boivin sur Twitter: « Je respecte énormément les idées de @richardstallman mais très peu l’argumentaire et leur défense ».

Les programmes propriétaires sont « privateurs »- ils privent  les utilisateurs de leur liberté d’expression et, ce faisant, font obstacle à la créativité et l’innovation pour le bien commun.

Celui qui professe que la liberté sociale et politique est plus importante que la technologie  a énoncé les 4 libertés essentielles au développement du logiciel libre :

  • Usage du programme;
  • Étude du code source;
  • Diffusion des copies;
  • Amélioration du code et contribution à la communauté en retournant à celle-ci les nouveaux programmes ainsi développés.

Selon Stallman, le logiciel libre est un choix de société : liberté individuelle, solidarité sociale et démocratie contre le pouvoir du codeur (l’éditeur du logiciel).

…et ça marche le libre ?

Comme tout évangéliste, Richard Stallman a une approche idéaliste quant aux modèles économiques du logiciel libre : « ce qui est important, ce n’est pas d’être rentable, c’est de faire le bien» .

Quelques publications concernant les modèles économiques de l’industrie du logiciel libre:

Richard Stallman, gourou du logiciel libre

RMS_rocks

Richard Stallman en Saint iGNUtius, au Salon du logiciel libre du Québec 2010
Photo: @MagicBlob alias Fabian Rodriguez

Salon du logiciel libre du Québec, 6 et 7 décembre 2010, Université Laval, Québec.

Hashtag : #s2lq

Grrr ! Pas de wifi gratuit et interdiction de photographier (défiée) pendant les présentations.

Il s’est écoulé près de 2 ans, avant le jugement de juin 2010 qui a donné raison à Savoir Faire Linux envers la Régie des rentes du Québec qui avait accordé, sans appel d’offres, un contrat de renouvellement de licences à Microsoft. Ce jugement n’a pas empêché, il y a quelques semaines, une autre agence gouvernementale d’adopter des normes accordant pratiquement l’exclusivité à Microsoft.

Le gouvernement du Québec s’intéresse au logiciel libre Malgré plusieurs études réalisées par le gouvernement depuis 2005.

Près de 700 participants se sont déplacés malgré les 20 centimètres de neige annoncés aujourd’hui.

Saint iGNUtius priez pour notre libération

Conférence-fleuve de Richard Stallman (@rmstallman, alias RMS) sur le mouvement pour le logiciel libre, le système d’exploitation GNU/Linux et la liberté.

Une prestation qui s’est finalement déroulée sans que nous ayons senti le temps passer.  Fondateur de la Free Software Foundation et de GNU/Linux, M. Stallman a une apparence baba cool et parle un français émaillé d’amusantes traductions comme programmes «privateur» (propriétaire). Geek-hippie, cet évangéliste du libre annonce ses couleurs et tient un discours qui agace (ou fait tranquillement rigoler) les tenants de choix technologiques, disons, «commerciaux». Discours pour discours, je préfère celui qui prône la solution des enjeux éthiques avant de s’attaquer aux enjeux pratiques.

Mise à jour (10 décembre 2010)

Vidéo de la conférence de Richard Stallman. Salon des logiciels libres du Québec, 6 décembre 2010.

Partie 1

Partie 2

MIGS 2010 – S’intéresser au jeu pour innover

Pour combien de temps encore les industries du numérique chemineront-elles chacune de leur côté ?

Plus pour très longtemps.

Préoccupations d’affaires partagées

Financement, modèles économiques, recrutement, propriété intellectuelle, réseaux de distribution, très grandes entreprises vs. indépendants.

Enjeux technologiques communs

Accélération des changements technologiques, multiples plateformes, virtualisation du développement, expérience utilisateur, mobilité, accessibilité (divertissement pour tous) et l’effet tablette numérique.

La programmation du Salon international du jeu de Montréal 2010 illustre bien la lente tombée des murs qui séparent des secteurs d’activité pourtant issus du même creuset (informatique et électronique).  Voici une sélection de conférences qui devrait intéresser tout veilleur à l’affut des transformations du numérique, quelque soit le secteur d’activité ou, même, l’industrie (comme la musique).

Ma liste :

Virtualisation (cloud computing)

  • Développement de jeux en infonuagique: un nouveau niveau de collaboration
  • Le jeu en infonuagique est le futur proche

Modèles économiques

  • La propriété intellectuelle dans l’industrie des jeux vidéo
  • Le point sur la plateforme et les affaires PlayStation
  • Un bref historique du développement indépendant
  • Les hauts et les bas de la création pour les dispositifs Apple
  • Monétiser votre jeu : solliciter le portefeuille virtuel

Marketing

  • Marketing et RP : les nouvelles règles du jeu
  • Le jeu et le Web social : stratégies de marketing et communications intégrées qui interpellent et habilitent les communautés en ligne

Organisation du travail et ressources humaines

  • Développement collaboratif : développer la bonne entente
  • Investir dans le talent : une approche structurée pour la formation à l’échelle du studio
  • Stratégie visible : des outils afin d’augmenter l’intelligence, la créativité et la collaboration
  • Comment j’ai appris à aimer la sous-traitance

Création et expérience utilisateur

  • Conception pour un public transgénérationnel
  • Les leaderboards peuvent aller se rhabiller : sept meilleures idées pour visualiser des données de joueurs pour le divertissement et des bénéfices
  • Convergence : création et production transmédia.
  • Industries de création : convergence et collaboration dans les jeux et les films

L’homme de la Renaissance

«Renaissance du jeu : histoire de l’art à l’intention des développeurs»

Je ne manquerai pas d’aller entendre cette conférence de John Sharp, historien de l’art et concepteur de jeu, professeur au Savannah College of Art and Design, d’Atlanta.

Donc, pourquoi s’intéresser au jeu ? Pour les mêmes raisons pour lesquelles, il faut s’intéresser aux autres sphères d’activité du numérique: pour explorer de nouveaux territoires, pour multiplier nos apprentissages, nos expériences et nos perspectives de développement, pour accroître notre potentiel d’innovation.

Passages : Magistrale leçon pour l’éducation… et l’entreprise

YouTube – RSA Animate – Changing Education Paradigms

RSA Animate - Changing Education Paradigms

Repêché sur Twitter (@EricScherer)

Géniale mise en images du nécessaire changement de paradigmes en éducation. Sur le financement de l’éducation publique, les problèmes d’apprentissage, la collaboration, la pensée divergente, etc.

Un déboulonnage de mythes qui ont la vie dure, non seulement en éducation, mais dans l’ensemble des sphères de l’activité humaine. Des mythes qui, évidemment, font encore écho en entreprise.

Les mots de la fin:

Most great learning happens in groups.
Collaboration is the stuff of growth.
If we atomize people and if we judge them separately, we form a kind of disjonction between them and their natural learning environment.

Recommandation à retenir, pour les organisations pour qui l’innovation est un moteur de croissance : sortez de votre zone de confort (votre famille socio-professionnelle) et explorez les possibilités de collaboration.