Archives par mot-clé : oeuvres numériques

Nouvelles pistes pour la musique en ligne

Repéré dans TechCrunch, en français et en anglais, un aperçu de ce que fait Amazon pour favoriser la découverte, la promotion et la vente de musique en ligne.

Vers l’abandon des DRM ?

Les pièces vendues par Amazon sont libres de DRM (Digital Right Management), ceux-ci interdisent toute (vraiment toute) reproduction. La plupart des maisons de disques ont également laissé tomber les DRM.

La nouvelle législation canadienne proposée en matière de droit d’auteur ramènerait-elle ce que l’industrie elle-même est en train d’abandonner ?

Le web bouscule la chaîne de production

Amazon investit dans des services en ligne de diffusion, production et auto production indépendante (Amiestreet, Sellaband). Plein d’autres jeunes pousses d’entreprises de ce type sont en émergence.

Offrir un support aux artistes qui souhaitent se faire connaitre, présenter leur musique, rejoindre leurs fans et surtout, permettre à ceux-ci de participer à la production de leur album.

Ceci remet question le modèle traditionnel des grandes maisons. Plusieurs artistes et producteurs indépendants profitent déjà des leviers offerts par le web pour produire, promouvoir et diffuser.

Musique en ligne: de nouveaux modèles

Incursion de l’industrie de la musique vers de nouveaux modèles d’affaires.

D’abord MOG, Un réseau de blogues d’amateurs de musique qui intègre désormais le catalogue d’un service de musique, Rhapsody. Bonne interface de recherche. Abonnement de 12$ par mois. On trouve donc une communauté pour partager des goûts musicaux (ou faire des découvertes) et un bon catalogue (Limewire c’est gratuit, mais c’est un peu n’importe quoi côté catalogage).

Ensuite, Imeem. Ici on peut également, partager, recommander des choix musicaux et écouter gratuitement les pièces musicales à partir du catalogue. Écouter. pas télécharger. La liste des nombreux partenaires de contenus continue de s’allonger. Ceux-ci, comme tout récemment Universal, contribuent à l’accroissement du catalogue (musique et vidéo).

Storytelling et media modifications

 The whale hunt

Jonathan (tous les sus nommés se sentiront interpelés) , jette un coup d’oeil (et une oreille) à cette récente oeuvre de Jonathan Harris (Universe et plein d’autres réalisations sur le Net).

Remarquable: la taille de l’écran, la mosaïque, la séquence photo, le récit.

L’œuvre au livre

(Pardon, Mme Yourcenar, pour le détournement du titre de votre très belle œuvre au noir). Voir les livres autopsiés de Brian Dettmer dont l’exposition s’intitulait Altered States: Explorations in the media modification.

Crédits à Alain Depocas, de la Fondation Daniel Langlois pour cette contribution à mon bazar du web.

Débat sur le droit d’auteur et médias francophones

Report du passage du projet de loi modifiant l’actuelle loi sur le droit d’auteur. Beaucoup de réactions dans les médias. La campagne en faveur d’une meilleure concertation des différents groupes concernés se poursuit sur Facebook (plus de 23 000 adhésions au Groupe Fair Copyright for Canada à ce jour).

Un widget permet de suivre la revue de presse de Michael Geist (également accessible sur son blogue).

Cisco a pris position sur son blogue.Certains grands journaux nationaux suivent le débat. Que font les médias francophones ? Mis à part Alain Brunet (chroniqueur Arts et spectacles, La Presse) et Nelson Dumais (chroniqueur Technologies, également à La Presse), le débat est absent de nos médias.

Michel Dumais fournit quelques exemples de l’application de la loi actuelle pour la musique et les autres productions (télé, logiciel, textes sur Internet).

Pourtant le projet de loi, défini comme une version dure du Digital Millenium Copyright Act, devrait susciter des discussions entre tous les intervenants, et plus particulièrement ceux du milieu culturel.

Romans SMS

Pour faire suite aux enjeux auxquels doivent faire face les participants de l’industrie du livre, un article assez récent du blogue de Francis Pisani.

La moitié des romans les plus vendus au Japon ont été écrits sur des téléphones portables (moyenne de 400 000 exemplaires vendus). Ces romans s’adressent à un public adolescent et sont publiés par épisodes. Les auteurs font appel aux commentaires des lecteurs; ceux-ci les achètent parce qu’ils considèrent y avoir participé.

Comment le monde de l’édition peut-il intégrer cette nouvelle réalité ? Comment la chaîne documentaire traite-t-elle ces produits ?

Industrie du livre et numérisation

La liseuse d’Amazon, Kindle, ne suscite plus de commentaires (ou ne fait plus la une) des blogueurs du web 2.0 et des sciences de l’info. Prudence, attente de la réponse du marché. Pendant ce temps, ça bouge côté numérique.

Do it yourself

Les sites d’auto édition lulu.com et blurp.com permettent aux auteurs d’éditeur leurs œuvres et offrent un point de rencontre et de services aux différents prestataires de la communauté (révision, traduction, illustration, photographie , etc.). Lulu.com (fondée il y a plus de 5 ans par le co-fondateur de Red Hat, Bob Young, également v-p de la Ligue canadienne de football) peut même mettre un livre en vente sur Amazon.

Une artiste et conceptriste web montréalaise, Marie-Chantal Turgeon (éclaté, coloré et …bilingue), a publié cet automne un premier ouvrage sur Blurp.com.

Le monde de l’édition à l’ère numérique

En France…

Vente en ligne, numérisation et librairies indépendantes. L’Agence régionale pour l’écrit et le livre en Aquitaine (ARPEL) a publié en novembre son rapport intérimaire sur l’impact du numérique sur la librairie indépendante. Ce rapport a pour objectif de formuler des pistes d’action en matière de politique publique. Rapport final attendu en décembre.

Enjeu: amener toute une profession, et pas seulement les plus avancés ou les plus gros d’entre eux, à anticiper au mieux les changements, et à inventer des pratiques nouvelles de l’activité de libraire, adaptées aux besoins des individus de la société de l’information.

Dans la même veine, outre-Manche…

Booksellers Association of the United Kingdom and Ireland vient de publier son plan d’action concernant les enjeux du numérique et de la distribution sur le Net. Ce document fait suite à l’étude de marché publiée en 2006 (Brave new world – Digitalisation of Content: the opportunities for booksellers and The Booksellers Association).

Embracing the digital age: An opportunity for booksellers and the book trade.

Il faut un niveau d’engagement supérieur entre éditeurs et libraires. Sans celui-ci, l’industrie ne pourra bénéficier des opportunités et avantages des innovations technologiques. Il est urgent que tous les participants de l’industrie se familiarisent avec les technologies numériques. Les plus concernés sont les libraires. Il y a un rattrapage à faire côté marketing et développement des marchés.

Deux éléments fondamentaux au développement du marché numérique:

  • Entente sur les standards d’exploitation des données marketing (responsabilité du Book Industry Communications).
  • Extension de l’infrastructure actuelle de l’industrie du livre.

En 2003, le Centre francophone d’informatisation des organisations (CEFRIO) avait publié une étude sectorielle, Les affaires électroniques et l’industrie de l’édition au Canada. C’est alors la vulnérabilité du secteur à la concurrence étrangère qui est l’enjeu principal et les nouveaux modèles d’affaires électroniques doivent assurer la compétitivité de l’industrie canadienne.

Gratuité et propriété intellectuelle sur le Net

Droit d’auteur et internet – France

Repérée et bien présentée par Jean-Michel Salaün (EBSI, Université de Montréal), la position de Philippe Astor (ZDnet) sur le rapport Olivennes : pourquoi on a tort de considérer que la gratuité c’est le vol.

/…/Pour autant, rien n’interdit de chercher à monétiser cette gratuité, ce que de nombreux modèles publicitaires essaient déjà de faire. Je persiste à penser qu’il possible, également, de monétiser les échanges de pair à pair.


Œuvres du domaine public

Projet COMMUNIA de la Communauté européenne. Partage de connaissances et projet de médiation du domaine public.

/…/The main goal of the COMMUNIA project is to build a network of organisations that shall become the single European point of reference for high-level policy discussion and strategic action on all issues related to the public domain in the digital environment, as well as related topics such as alternative forms of licensing for creative material (including, but not limited to, Creative Commons licenses), open access to scientific publications and research results, management of works whose authors are unknown (i.e. orphan works).


Distribution sous licence Creative Commons

Creative Commons qui célebrera ses 5 ans le 15 décembre prochain propose une alternative web et flexible pour des contrats de droits d’auteur.Plusieurs types de licences disponibles. Utilisé, entre autres, par Wikipedia et Flickr.

Recherche de matériel disponible sur le Net, sous licence CC: Google et Yahoo! permettent de chercher spécifiquement du matériel sous licence CC .