Archives par mot-clé : musique

Auto distribution et fin probable des DRM

Modèles de distribution et contrôle des artistes

Pour faire suite à un précédent billet (Nouvelles pistes pour la musique en ligne).

Où doivent se positionner les artistes dans ce nouvel environnement (et les nouveaux modèles d’affaires possibles) ? Un article de David Byrne (Talking Head), dans Wired. Parlant de son expérience passée et actuelle, l’artiste distingue six modèles de distribution. Évidement, plus un modèle accorde une part importante de contrôle à l’artiste, plus ce dernier voit sa part de revenus par unité vendue augmenter.

Les compagnies de musique ont pu réduire considérablement leurs coûts d’enregistrement, de production et de distribution grâce aux innovations technologiques dont la numérisation. Ces mêmes innovations permettent aux artistes de remettre en question certains modèles contraignants etmoins avantageux et même de s’auto distribuer.

Digital Right Management

Trois des quatre grandes compagnies de musique ont maintenant abandonné l’usage de verrous numériques pour empêcher la copie des pistes vendues. Warner Music vient de se joindre à EMI et Universal. Sony BMG se fait attendre.

Nouvelles pistes pour la musique en ligne

Repéré dans TechCrunch, en français et en anglais, un aperçu de ce que fait Amazon pour favoriser la découverte, la promotion et la vente de musique en ligne.

Vers l’abandon des DRM ?

Les pièces vendues par Amazon sont libres de DRM (Digital Right Management), ceux-ci interdisent toute (vraiment toute) reproduction. La plupart des maisons de disques ont également laissé tomber les DRM.

La nouvelle législation canadienne proposée en matière de droit d’auteur ramènerait-elle ce que l’industrie elle-même est en train d’abandonner ?

Le web bouscule la chaîne de production

Amazon investit dans des services en ligne de diffusion, production et auto production indépendante (Amiestreet, Sellaband). Plein d’autres jeunes pousses d’entreprises de ce type sont en émergence.

Offrir un support aux artistes qui souhaitent se faire connaitre, présenter leur musique, rejoindre leurs fans et surtout, permettre à ceux-ci de participer à la production de leur album.

Ceci remet question le modèle traditionnel des grandes maisons. Plusieurs artistes et producteurs indépendants profitent déjà des leviers offerts par le web pour produire, promouvoir et diffuser.

Musique en ligne: de nouveaux modèles

Incursion de l’industrie de la musique vers de nouveaux modèles d’affaires.

D’abord MOG, Un réseau de blogues d’amateurs de musique qui intègre désormais le catalogue d’un service de musique, Rhapsody. Bonne interface de recherche. Abonnement de 12$ par mois. On trouve donc une communauté pour partager des goûts musicaux (ou faire des découvertes) et un bon catalogue (Limewire c’est gratuit, mais c’est un peu n’importe quoi côté catalogage).

Ensuite, Imeem. Ici on peut également, partager, recommander des choix musicaux et écouter gratuitement les pièces musicales à partir du catalogue. Écouter. pas télécharger. La liste des nombreux partenaires de contenus continue de s’allonger. Ceux-ci, comme tout récemment Universal, contribuent à l’accroissement du catalogue (musique et vidéo).

Musique en ligne et droit d’auteur

Tenter de trouver un modèle de revenu intéressant pour toutes les parties.Proposition de solution d’une association de l’industrie de la musique:

Danemark – Music industry association recommends flat-rate file sharing (O’Reilly)Proposition venant d’une entreprise (EMI Music):

EMI Music reaches agreements to retail DRM-free, superior sound quality downloads in multiple stores across Scandinavia.

Suggestion d’un lecteur du blogue de Michael Geist :

/…/Recording industry sets up a music service, and/or licenses other services such as iTunes, to provide DRM-free unlimited downloads of all copyrighted music for an access fee of $23/month. No ISP involvement. No peer to peer. Just a fair market revenue scheme and a good value proposition for consumers.

Nouveau projet de loi canadien

Imposer une législation (Boing Boing) à l’image du Digital Millenium Copyright aux États-Unis qui, entre autres, réduira l’accès au matériel éducatif et scientifique et favorisera l’appropriation du futur patrimoine numérique canadien par de grosses entités commerciales.

Mise en garde de la Canadian Library Association, afin d’éviter les erreurs commises par la législation américaine, adressée au Ministre Pentice (septembre 2007).

Commentaires de Michael Geist (carnet technologies et droit).

Expertise

Site de Laura J. Murray, Faircopyright.ca, co-auteur du Canadian copyright: A citizen guide.