Archives par mot-clé : entreprise

PluginLeWeb.com : fenêtre en temps réel sur LeWeb 2011

Christian Aubry et moi participerons à LeWeb’11 à titre de blogueurs officiels.

Enrichir les conversations et les présences

Nous réaliserons des capsules vidéo à partir des billets des autres blogueurs. Nos pourrons échanger nos perspectives avec ceux-ci ou inviter un autre commentateur à participer à la discussion.

Nous souhaitons également que des spécialistes du Web et à des médias qui ne sont pas présents à LeWeb et qui souhaitent adresser des questions à des blogueurs de leur choix sur des sujets en rapport avec la conférence puissent le faire en direct, via Skype.

Nos vidéos seront déposées sur les blogues des autres blogueurs officiels (d’où le « plugin » ) tout en étant disponibles sur le blogue PluginLeWeb.com.

Invitation spéciale aux entrepreneurs du Québec

À titre de présidente du comité Internet d’Alliance numérique, j’invite les blogueurs et entrepreneurs du Québec qui sont présents à LeWeb à venir nous expliquer ce qu’ils viennent y chercher.

Contactez-nous

Vous pouvez entrer en contact avec nous par le biais du clavardage de la page PluginLeWeb ou en vous adressant à moi sur Twitter (@joplam).

Merci aux organisateurs de LeWeb 2011, et tout spécialement à Stéphanie Booth de nous donner la chance de réaliser cette expérience.

« Control slips away » : Attention, changement en cours

Technologies de l’information – Prédictions de Gartner pour 2012 et plus

Ingénieurs - Publicité IBM 1950-1960

Contrôle ou collaboration ?

Ce n’est pas encore la fin des nombreux enjeux de gouvernance de projet entre la direction des TI et les directions des autres unités d’affaires qui ralentissent, et quelquefois émoussent la portée stratégique d’un projet. Quand retrouvera-t-on dans toutes les directions et centres décisionnels des entreprises des gestionnaires qui comprennent les technologies qu’ils utilisent et qui sont perméables à la culture Web ?

On parle beaucoup d’entreprise 2.0 et de changement organisationnel, mais le plus grand changement à venir est celui où la technologie est un outil permettant d’atteindre des objectifs d’affaires et non la finalité d’un projet.

Next generation digital enterprises are being driven by a new wave of business managers and individual employees who no longer need technology to be contextualized for them by an IT department.

These people are demanding control over the IT expenditure required to evolve the organization within the confines of their roles and responsibilities.CIOs will see some of their current budget simply reallocated to other areas of the business. In other cases, IT projects will be redefined as business projects with line-of-business managers in control.

Big data : l’enjeu de la valorisation des données

Les organisations produisent et collectent un volume croissant d’information, mais ne sont toujours pas en mesure d’exploiter efficacement et en temps réel ce que l’on considère à présent comme un actif de premier niveau.

Combien d’entreprises exploitent intelligemment leurs données « analytiques web », issues de leur environnement de mesure en relation avec les données de leurs autres systèmes d’information (ex.: CRM (clients), ERP (ressources) ) ?

Collecting and analyzing the data is not enough — it must be presented in a timely fashion so that decisions are made as a direct consequence that have a material impact on the productivity, profitability or efficiency of the organization. Most organizations are ill prepared to address both the technical and management challenges posed by big data; as a direct result, few will be able to effectively exploit this trend for competitive advantage.

Risques et coûts cachés de la délocalisation

Intéressante perspective pour l’industrie des services de développement informatique, au Canada : des services plutôt attractifs pour le marché états-unien (salaires moins élevés qu’aux États-Unis, proximité physique et culturelle, environnement normatif).

Échange de regards entendus avec ceux qui ont travaillé sur des projets en partie réalisés en sous-traitance avec des programmeurs à l’autre bout de la planète.

By 2014, 20 percent of Asia-sourced finished goods and assemblies consumed in the U.S. will shift to the Americas.

Political, environmental, economic and supply chain risks are causing many companies serving the U.S. market to shift sources of supply from Asia to the Americas, including Latin America, Canada and the U.S.

Escalating oil prices globally and rising wages in many offshore markets, plus the hidden costs associated with offshore outsourcing, erode the cost savings that didn’t account for critical supply chain factors, such as inventory carrying costs, lead times, demand variability and product quality.

Les TI ne sont qu’un outil… qu’il faut avoir utiliser

« Control slips away » : le sous-titre du rapport de Gartner communique l’importance des enjeux liés à l’apprentissage et à l’usage des technologies de l’information pour la conduite de projets, l’adaptation de modèles d’affaires et, surtout, pour dans le contexte d’une économie numérique.

 

Avec plaisir. Créativité et capital social en hausse

Jeu d'arcade - Pacman

Sérendipiteux croisements

Hey Yahoo, Do a Barrel Roll: How Google Wins With Whimsical Tricks

***Cherchez : do a barrell roll sur Google.

Les organisations gagnent à cultiver la créativité de leur employés

With one fun little trick that a single engineer probably came up with in his mandated 20% spare time — getting the screen to “do a barrel roll” — the company got enough free media to make a chief marketing officer weep.

Augmentez votre capital social : donnez du plaisir

But the large and lumbering Microsoft could also do with a greater reputation for surprise and delight. We all have way too much drudgery in our daily lives; companies can lift us out of it with great products, a sense of vitality and the odd, winking joke. As in any good relationship, that’s what we gravitate toward.

Médias et marchés : bienvenue au Welcome Motel

Le commentaire précédent appelle une connexion avec la présentation de Bruno Boutot lors du Web-in (Réinventer le Web, 31 octobre 2011). Présentation qui est une leçon de savoir-être pour les médias.

Le plaisir est une  des 4 composantes essentielles pour bien accueillir vos utilisateurs/clients et entretenir vos relations.  Pour connaître les 3 autres, voir la présentation (10 minutes).

 

Le couteau suisse des projets Internet

J’ai attribué à ce billet le mot clé « ubiquité », capacité d’être en plusieurs lieux simultanément, dans une logique de classement au second degré.

Couteau suisse Victorinox Cyber Tool 41
Couteau suisse Victorinox Cyber Tool 41

 

Lorsqu’on consulte régulièrement les offres d’emploi dans le secteur de l’Internet, on comprends pourquoi la plupart des sites Internet sont si mal conçus.

Dans la série des nouveaux métiers du Web, voici le couteau suisse des projets Internet dont le libellé d’emploi est laissé à la créativité des responsables des ressources humaines. L’exemple ci-dessous porte un titre fourre-tout: spécialiste Web et nouveaux médias.

De l’analyse de marché à la production de vidéo, en passant par la conception du site et son référencement, il se trouvera toujours quelqu’un pour tout faire, mais cette personne pourra-t-elle tout BIEN faire ?

 

Combien de compétences sont-elles réunies dans cette description de poste ?

Extrait d’une offre d’emploi actuellement publiée sur le site Jobboom.

Principales (!) responsabilités:

  • Responsable du maintien de l’image de marque [nom de l’entreprise] ainsi que toutes autres normes et initiatives orientées au marketing Web (on en peut plus vague)
  • Gestion, conception et supervision du site Internet, incluant le placement de contenu, la création de nouvelles pages et formulaires Internet (texte/graphiques)
  • Promotion, conception et mise en œuvre des améliorations continues au site Internet [nom de l’entreprise] et aux programmes liés au marketing Web incluant l’optimisation du site, les stratégies de référencement et d’analyse
  • Création de plans d’affaires et propositions pour des projets liés au marketing en ligne, tels que la refonte du site Internet, l’intégration de nouvelles plateformes ou technologies, etc.
  • Gestion des placements payants et du référencement organique liés aux moteurs de recherche (SEM)
  • Création et gestion de rapports analytiques pour les programmes et stratégies liés au marketing en ligne, dont l’analyse de site Internet, les campagnes, le placement publicitaire, la présence dans les médias sociaux, etc.
  • Soutien à la production et création de distribution du journal trimestriel et autres envois de courriels de masse
  • Création de vidéos et de présentations PowerPoint pour le département de marketing et les autres studios
  • Suivi et création de rapports sur les nouvelles tendances du marketing en ligne et sur la présence des concurrents
  • Mise à jour des ‘blogs’ de l’entreprise ainsi que des comptes sociaux, tels que Twitter, Facebook, Flickr et YouTube
  • Toute autre fonction de gestion de projets et conception marketing, au besoin.

La formation exigée est à l’image de la description de tâches : n’importe quoi.

Baccalauréat, ou l’équivalent dans une discipline connexe.

Mieux connaître les métiers du numérique

La révolution numérique change irrémédiablement les pratiques professionnelles, notamment en marketing, en informatique et en gestion.

À quand une mise à jour des connaissances des responsables des ressources humaines, des agents de recrutement et des services d’emploi des gouvernements du Québec et du Canada ?

Un site Internet : un investissement ou une dépense ?

Ceci démontre également qu’une présence numérique n’est pas un investissement pour la plupart des entreprises, mais une dépense qu’il faudra consentir de temps à autre (refonte, le plus souvent, cosmétique).

Combien d’entreprises mesurent le rendement de leur investissement de leur présence numérique ?

 

Recrutement et nouveaux métiers du Web

Les métiers du web sont encore trop récents pour que les entreprises sachent de quoi il retourne. Il est urgent de sensibiliser et de former les professionnels de la gestion des ressources humaines à la réalité des nouvelles pratiques de l’Internet, dans les secteurs des TI, des communications et du marketing (entre autres).

 

Candy grabber - Arduino

Quand on ne sait pas ce qu’on cherche

Une grande société de transport affiche un poste de webmestre, fait passer un examen écrit sur la stratégie, pour finalement interviewer le candidat sur ses compétences en gestion de projet.

Il semble que les services concernés aient eu beaucoup de difficulté à  identifier les compétences requises pour satisfaire leurs besoins. À qui la faute ? Au service des ressources humaines ? À la direction des communications ? À la direction des technologies de l’information ?

À personne en particulier: les usages numériques évoluent plus rapidement que les organisations et les institutions d’enseignement.

Le mouton à cinq pattes

À la lecture des offres d’emploi, on se dit que l’entreprise cherche un mouton à cinq pattes, du genre stratège – programmeur – rédacteur – spécialiste du marketing en ligne – graphiste et, pourquoi pas puisque c’est à la mode, gestionnaire de communauté.

Erreurs les plus fréquentes:

  • Appellation d’emploi qui est peu pertinente avec les activités réelles du titulaire du poste. Exemple:  conseiller stratégique Internet (webmestre).
  • Description de poste qui amalgame des champs de spécialisation (design, référencement, marketing, intégration logicielle).
  • Confusion des niveaux de responsabilité (stratégique: conseil et planification pour campagnes de marketing en ligne et opérationnel: mise à jour des contenus).
  • Se dire qu’en en mettant plus, on finira bien par trouver quelqu’un. Le candidat sélectionné pourra peut-être tout faire, il ne fera pas tout bien.
  • Ne pas réfléchir aux objectifs du titulaire du poste. Comment évaluerez-vous sa contribution ?

Une présence numérique ou une application mobile est un investissement trop important et d’une complexité trop élevée (par l’étroite intégration des différentes fonctions entre elles) pour être réalisée en dilettante.

Confieriez-nous la réalisation des plans de votre résidence à un électricien ? La stratégie de promotion de vos produits à un graphiste ?

 

Passages : Comment Internet a changé l’économie


    The Next Digital Decade – Essays on the future of the Internet

    Internet n’existerait pas s’il avait fallu un plan d’affaires pour le développer, a écrit Hal Varian, économiste et chercheur bien connu du domaine des TIC.

    Des chercheurs et théoriciens des sciences humaines et sociales et des technologies ont répondu à 10 questions à propos d’Internet. J’ai retenu le texte du prof Varian que m’ont fait découvrir mes études en bibliothéconomie et science de l’information.

    Il faut lire ce texte pour connaître l’histoire d’un changement qui se manifeste dans nos industries et nos usages et pour en tirer des leçons.

    L’Internet a-t-il changé fondamentalement l’économie ?

    À la question « Has the Internet Fundamentally Changed Economics? » Varian répond par l’affirmative dans un court essai intitulé : « Computer-Mediated Transactions ».  Il y décrit les quatre types d’innovations qui ont changé (ou à tout le moins, accéléré) la façon de gérer des entreprises et de faire des affaires. Il rappelle que, tout comme Internet, le Web n’a pas été conçu par une entreprise, mais est advenu grâce à la communauté des chercheurs.

    Comme le moteur à essence, Internet est une innovation capitale, mais elle se distingue de toutes les avancées technologiques précédentes. Une technologie des communications, l’Internet a permis le développement d’applications, en concurrence et n’importe où dans le monde. Ces  innovations parallèles accélèrent la fréquence des changements technologiques et favorisent les ruptures, ces changements dont les effets sont étendus et  irréversibles.

    En guise d’appât, voici un passage sur l’histoire de la publicité en ligne qui démontre comment cohabitent les intérêts divergents des éditeurs de sites et des annonceurs:

    The publisher (i.e. the content provider) has space on its Web page for an ad and wants to sell ad impressions to the highest bidders. The advertiser does not care directly about ad impressions, but does care about visitors to its website, and ultimately, the sale of its products. Hence, the publisher wants to sell impressions, but the advertiser wants to buy clicks.

Passages : Magistrale leçon pour l’éducation… et l’entreprise

YouTube – RSA Animate – Changing Education Paradigms

RSA Animate - Changing Education Paradigms

Repêché sur Twitter (@EricScherer)

Géniale mise en images du nécessaire changement de paradigmes en éducation. Sur le financement de l’éducation publique, les problèmes d’apprentissage, la collaboration, la pensée divergente, etc.

Un déboulonnage de mythes qui ont la vie dure, non seulement en éducation, mais dans l’ensemble des sphères de l’activité humaine. Des mythes qui, évidemment, font encore écho en entreprise.

Les mots de la fin:

Most great learning happens in groups.
Collaboration is the stuff of growth.
If we atomize people and if we judge them separately, we form a kind of disjonction between them and their natural learning environment.

Recommandation à retenir, pour les organisations pour qui l’innovation est un moteur de croissance : sortez de votre zone de confort (votre famille socio-professionnelle) et explorez les possibilités de collaboration.

Passages : Les intranets sociaux pour répondre aux besoins informationnels de l’entreprise


    The Content Economy by Oscar Berg: The business case for social intranets

    Ce billet d’Oscar Berg fait la démonstration de la pertinence (et même, de la nécessité) des intranets sociaux auprès des entreprises qui font un usage intensif de leur capital intellectuel.

    Les coûts de production et de gestion de l’information, dans un intranet traditionnel, forcent les gestionnaires à prioriser les besoins informationnels de l’entreprise. Ceci réduit considérablement la sérendipité des rencontres informationnelles qui constitue un terreau fertile pour l’innovation.

    En faisant littéralement fondre le coût des communications, la technologie et les nouveaux usages du web ont ouvert à tous la production de contenu. Nous sommes passés de consommateurs à  « prosumers » (à la fois producteurs et consommateurs d’information).

    De plus, les réseaux sociaux ont propulsé les communauté d’intérêt et favorisé l’infiltration de la culture web (participation spontanée et non hiérarchique) en entreprise.

    Le problème n’est pas la surabondance d’information, c’est la satisfaction de la demande

    La surabondance d’information n’est pas le problème qu’il faut solutionner. L’abondance, à la différente de la rareté, permet d’assurer une  plus grande disponibilité et plus de diversité.  Le problème, c’est de répondre à la demande d’information; de satisfaire la longue traîne des  besoins informationnels. Il faut donc améliorer les filtres (mécaniques ou sociaux) pour repérer, qualifier, commenter, remixer l’information.

    /…/ we need to focus more on creating filters to handle the abundance of information than trying to stop the inflow of information. We need to stop seeing information supply as a problem to be solved (by trying to delimit it) and instead focus on how to satisfy information demand.

Passages : Il faut socialiser l’intranet

The Content Economy by Oscar Berg: Why traditional intranets fail today’s knowledge workers

Si les intranets connaissent autant d’échecs auprès des métiers qui font une consommation/production intensive du savoir (données, information, documents) c’est que leur conception repose sur la poussée automatique de contenu (« push technology »).

Caractéristiques d’un intranet du modèle « push » :

  • Contenu produit à l’avance ou sélectionné;
  • Besoins informationnels anticipés;
  • Contenu produit par un ensemble de ressources spécialisées;
  • Le contrôle du message, le format et l’organisation de l’information sont sous la responsabilité d’un groupe d’individus.

Ce modèle ne peut donc pas répondre adéquatement aux besoins d’information imprévus, aux contributeurs potentiels issus de l’ensemble des membres de l’organisation et à la nécessaire sérendipité (« découverte d’individus ou d’information que nous ne savions pas que nous cherchions »), autrement dit, la longue traîne de l’information.

L’intranet du modèle « pull » est un intranet social :

  • Abondance de contenu;
  • Diversité de sources et de contributeurs;
  • Rôle essentiel des filtres (technologie et effet de réseau);
  • Auto régulation (communautés d’intérêt).

Le principal enjeu d’un intranet est la longue traîne de l’information.

Un intranet pourrait combiner un système d’information stable pour répondre aux besoins courants et prévisibles et un système d’information organique (social) pour favoriser la recherche de solutions créatives à des situations imprévisibles.

Passages : Le chaînon manquant des projets web


    Pourquoi les marques échouent en social media

    Pourquoi n’y a-t-il pas de planification stratégique dans la vaste majorité des projets web ? Manque de compétences internes ou mauvaise habitude héritage du temps où faire un site web n’était que de la programmation ?

    Curieusement, le réflexe de tout bon gestionnaire (planifier, contrôler, bâtir un dossier pour estimer la rentabilité du projet) s’évanouit soudainement lorsqu’on parle de web.

    Ce sont les services marketing, RP, innovation ou internet et parfois le service R et D qui travaillent sur les projets de social média, dans 71 % des cas, sans stratégie et sans objectifs à atteindre. Ils ne disposent pas de définition de ce que recouvre le social média en général et de sa mission pour la marque en particulier. 80 % des 40 marques analysées n’ont pas défini de charte pour savoir comment traiter les questions, critiques spam et autres interactions de leurs consommateurs.

    On ne semble pas savoir à qui déléguer la responsabilité des projets sur le Web. Dans le pire des cas, c’est la direction des technologies de l’information qui s’en chargera, avec les lacunes que l’on connaît relativement à la conception.